Pour un congrès apaisé !

J’ai suivi avec grand intérêt le camarade Poullori, je dis camarade parce qu’il s’intéresse à la vie de notre mouvement. J’ai lu la réaction de Mme Zeinabou Sall, je partage ses sentiments.

Je veux apporter quelques éléments qui me semblent importants et de leur résolution dépendra la réussite du congrès.

1- Il faut rompre avec ces commissions de désignation de bureau, d’imposition de président, ce n’est pas démocratique.

Il faut que le président soit élu d’une manière transparente, et qu’on lui permette de constituer librement son bureau. Désigner un président et lui flanquer d’individus qui se croient plus légitimes que lui, c’est le neutralisé.

2- Il faut que les membres du conseil national soient à la hauteur de leur mission, aujourd’hui ils ne connaissent pas le règlement intérieur des FLAM ; ils l’ignorent royalement. Le conseil national doit être un organe de contrôle du BN et de règlement des crises internes.

3- Que voulons-nous en Mauritanie ? Un état unitaire, l’autonomie, l’indépendance ou sommes nous réellement un mouvement de libération ou un parti politique comme les autres ? C’est à partir de ce questionnement que le congrès devra se positionner, choisir ses partenaires et mettre en place une stratégie pour atteindre ses objectifs fixés.

4- Ne venons surtout pas au congrès pour régler des comptes, même s'il faut se dire toute la vérité, « tout n’est pas totalement blanc ou noir ».

5- Ensuite, les articles de Poullori et la communication faite par le site de l'AVOMM sur l’annonce du congrès ont révélé que nous tenons à cette organisation.

Les FLAM appartiennent aux militants, ah oui Poullori, c’est pourquoi je n’ai pas compris la présentation que vous avez faite des anciens camarades qui ont choisi d’aller voir ailleurs, ils en ont le droit et à ma connaissance, ils font de très bonnes choses là-bas aussi.

6- Je suis pour la suppression du site internet, qui a participé à casser le mythe FLAM. Les casamançais sont entrain de se battre sans forum, les mouvements de libération nationale dans le monde ne se battent pas derrière des ordinateurs.

7- Il faut se méfier de tous ces nouveaux militants, leur militantisme est la plupart du temps lié à l’obtention de titre de séjour et quand ils l'ont, ils s’évaporent dans la nature.
Tchim !

8- Il faut se pencher sérieusement sur la formation des militants, du sommet à la base.

Bon congrès.

*Nous avons besoin des FLAM, les FLAM ont besoin de nous !

Hamet Birome