
Mme Emmatt mint Aouen, Ambassadrice de Mauritanie en France
Une commission d'enquête dépêchée par le ministère des finances séjourne à Paris depuis quelques jours, en mission à l'ambassade de Mauritanie en France où des malversations financières graves seraient à l'ordre du jour.En plus du scandale de malversations financières dont l'auteur serait l'attaché militaire, cette mission aurait aussi en charge de faire la lumière sur les frais de 5 000 visas dont aucune trace ne figurerait dans les registres de la comptabilité de l'ambassade.
Depuis la fermeture du consulat de Mauritanie à Paris, en juin dernier, le service des visas a emménagé à l'ambassade sous la tutelle de l'ambassadrice. Un nommé M. Bâ, a été chargé par l'ambassadrice de s'occuper des visas jusqu'à nouvel ordre. Ce dernier qui percevrait directement les frais en cash aurait eu du mal à justifier ceux de 5 000 visas à raison de 72 euros le visa. Seul prétexte qui ne tient pas la route, avancé par M.Bâ serait la rupture de timbres, auquel cas le cachet à la place du timbre ferait foi. Selon le responsable des visas, cette formule de remplacer le timbre par le cachet serait une directive de sa tutelle.
Toujours est-il que le nouveau consul M. Ould El hadj Sidi à sa prise de service, début septembre s'est refusé d'hériter d'une telle situation et a exigé une commission d'enquête. Quand on sait que le Président de la République a suspendu le visa de courtoisie pour éviter justement la confusion, on est en droit de se demander quelle serait la sentence qui serait réservée à cette affaire pour le moins rocambolesque.
Par ailleurs, les locaux qui abritaient le consulat de Mauritanie à Paris, don de la France en 1978, situés au 6 ème arrondissement, près des ambassades du Mali et du Bénin seraient mis en vente. A cet effet, la ministre des affaires étrangères aurait fait une visite des lieux le vendredi passé, en fin d'après-midi.
Là aussi, on est en droit de se demander pourquoi vendre ces locaux et surtout de se demander, si cette vente laisserait, elle aussi des traces.
GPS
Depuis la fermeture du consulat de Mauritanie à Paris, en juin dernier, le service des visas a emménagé à l'ambassade sous la tutelle de l'ambassadrice. Un nommé M. Bâ, a été chargé par l'ambassadrice de s'occuper des visas jusqu'à nouvel ordre. Ce dernier qui percevrait directement les frais en cash aurait eu du mal à justifier ceux de 5 000 visas à raison de 72 euros le visa. Seul prétexte qui ne tient pas la route, avancé par M.Bâ serait la rupture de timbres, auquel cas le cachet à la place du timbre ferait foi. Selon le responsable des visas, cette formule de remplacer le timbre par le cachet serait une directive de sa tutelle.
Toujours est-il que le nouveau consul M. Ould El hadj Sidi à sa prise de service, début septembre s'est refusé d'hériter d'une telle situation et a exigé une commission d'enquête. Quand on sait que le Président de la République a suspendu le visa de courtoisie pour éviter justement la confusion, on est en droit de se demander quelle serait la sentence qui serait réservée à cette affaire pour le moins rocambolesque.
Par ailleurs, les locaux qui abritaient le consulat de Mauritanie à Paris, don de la France en 1978, situés au 6 ème arrondissement, près des ambassades du Mali et du Bénin seraient mis en vente. A cet effet, la ministre des affaires étrangères aurait fait une visite des lieux le vendredi passé, en fin d'après-midi.
Là aussi, on est en droit de se demander pourquoi vendre ces locaux et surtout de se demander, si cette vente laisserait, elle aussi des traces.
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