
Il y a quelque chose d'épique, de triste et de profond dans ces adieux de Bokki entre Samba Thiam et Ibrahima Moctar Sarr. "J'ai senti quelque chose posé sur ma nuque", déclare Samba Thiam avec toute la puissance de l'évocation, en se retenant d'asséner celui d'avec qui tout sépare.
Le compagnon de galère d'hier, devenu aujourd'hui leader politique de l'AJD/MR a résolumment pris un chemin différent de celui de Samba Thiam: le chemin du retour, avec ses embûches, ses fils tendus et ses épines.
De son côté, Samba Thiam continue de porter le fardeau de l'exil avec la même opiniâtreté, la même constance.
Quelle différence fondamentale sépare donc les deux hommes ?
Elle tient, à la lecture de l'article, de la distance qui sépare le chène du roseau. De la robustesse des positions à la souplesse du compromis. Et quand, dans ce déroulé subtile du président du FLAM, l'on soupçonne le compromis, c'est pour louer la "virginité" d'Aziz. Croire qu'il pourrait incarner le changement. Du lâchage de lest en somme qui rappelle les grands sous marins nucléaires par temps de tempête. C'est clair, le discours de Samba Thiam, semble avoir évolué. L'on y sent une nouvelle lecture de la Mauritanie, un nouveau rapport de force ou, comme dirait l'autre, un nouveau rapport à la force.
Les fleurs jetées à Messaoud Ould Boukheir ont pour autre nom la main tendue. Elles n'en demeurent pas moins symboliques. Qu'importe que le leader de l'AJD/MR soit justement l'allié fidéle des nasséristes et de ces quelques panarabistes pointés du doigt dans la rhétorique de Samba Thiam.
Qu'importe, que le leader de l'APP soit jusqu'à plus ample informé insensible à cette "question nationale" qui taraude tant d'esprits. Qu'importe, pourvu qu'il y ait évolution. Finalement, les politiques se croiseront au bénéfice de la paix des peuples. On ne peut finir sans saluer la clarté d'esprit et l'analyse de Samba Thiam, qui cite de mémoire Pierre Bourdieu et Henri Troyat, deux hommes qui ont contribué dans leurs positions respectives, à faire avancer les grandes questions humaines.
Adam Wade- Mauriweb
source:flamnet
Le compagnon de galère d'hier, devenu aujourd'hui leader politique de l'AJD/MR a résolumment pris un chemin différent de celui de Samba Thiam: le chemin du retour, avec ses embûches, ses fils tendus et ses épines.
De son côté, Samba Thiam continue de porter le fardeau de l'exil avec la même opiniâtreté, la même constance.
Quelle différence fondamentale sépare donc les deux hommes ?
Elle tient, à la lecture de l'article, de la distance qui sépare le chène du roseau. De la robustesse des positions à la souplesse du compromis. Et quand, dans ce déroulé subtile du président du FLAM, l'on soupçonne le compromis, c'est pour louer la "virginité" d'Aziz. Croire qu'il pourrait incarner le changement. Du lâchage de lest en somme qui rappelle les grands sous marins nucléaires par temps de tempête. C'est clair, le discours de Samba Thiam, semble avoir évolué. L'on y sent une nouvelle lecture de la Mauritanie, un nouveau rapport de force ou, comme dirait l'autre, un nouveau rapport à la force.
Les fleurs jetées à Messaoud Ould Boukheir ont pour autre nom la main tendue. Elles n'en demeurent pas moins symboliques. Qu'importe que le leader de l'AJD/MR soit justement l'allié fidéle des nasséristes et de ces quelques panarabistes pointés du doigt dans la rhétorique de Samba Thiam.
Qu'importe, que le leader de l'APP soit jusqu'à plus ample informé insensible à cette "question nationale" qui taraude tant d'esprits. Qu'importe, pourvu qu'il y ait évolution. Finalement, les politiques se croiseront au bénéfice de la paix des peuples. On ne peut finir sans saluer la clarté d'esprit et l'analyse de Samba Thiam, qui cite de mémoire Pierre Bourdieu et Henri Troyat, deux hommes qui ont contribué dans leurs positions respectives, à faire avancer les grandes questions humaines.
Adam Wade- Mauriweb
source:flamnet