C’est un convoi composé de 56 familles et de 118 enfants tous nés au Sénégal, qui a été acheminé vers la Mauritanie ce matin, précise un communiqué du Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés (HCR), parvenu à l’AFP. Cette nouvelle vague porte le nombre de retours à 5033 depuis fin janvier 2008.
Partis de Rosso-Sénégal, les 199 réfugiés mauritaniens sont rentrés à bord de 6 minibus et de 4 camions remplis de bagages. A leur arrivée, « ils ont été bien accueillis », souligne le porte-parole de l’Agence mauritanienne d’accueil et d’insertion des réfugiés (ANAIR), Mohamed Ould Kory. « La demande de retour est très forte », a-t-il ajouté, et par conséquent, « la cadence des rapatriements va s’intensifier dans les semaines à venir ».
D’après M. Ould Kory, le contingent de réfugiés sera installé dans des sites préparés dans la région du Trarza (sud-ouest mauritanien), notamment dans les villages de Keur-Madické, Fass, Tiemben, Gani et Rosso. Selon le HCR, près de 19.000 réfugiés mauritaniens seraient encore au Sénégal. « La plupart de ces réfugiés sont installés sur 600 sites dans la vallée du fleuve Sénégal. C’est le cas de Dagana, Rosso Commune et de Médina Campement », a expliqué Francis Kpatindé, porte-parole du HCR. C’est suite aux tragiques événements d’avril 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie que quelques 24.000 Négro-Mauritaniens avaient fui ou avaient été chassés de chez eux après des violences interethniques. Ils s’étaient alors réfugiés au Sénégal et au Mali.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, au pouvoir depuis le coup d’Etat du 6 août en Mauritanie, avait promis peu après son coup de force de « poursuivre » ce rapatriement et d’ « améliorer » la situation des rapatriés. Les rapatriements de réfugiés mauritaniens s’effectuent dans le cadre d’un accord tripartite entre la Mauritanie, le Sénégal et le HCR. Ces opérations ont débuté le 29 janvier 2008.
Bocar Alpha Kane avec l’AFP
source: mangara_miin@yahoo.fr
Partis de Rosso-Sénégal, les 199 réfugiés mauritaniens sont rentrés à bord de 6 minibus et de 4 camions remplis de bagages. A leur arrivée, « ils ont été bien accueillis », souligne le porte-parole de l’Agence mauritanienne d’accueil et d’insertion des réfugiés (ANAIR), Mohamed Ould Kory. « La demande de retour est très forte », a-t-il ajouté, et par conséquent, « la cadence des rapatriements va s’intensifier dans les semaines à venir ».
D’après M. Ould Kory, le contingent de réfugiés sera installé dans des sites préparés dans la région du Trarza (sud-ouest mauritanien), notamment dans les villages de Keur-Madické, Fass, Tiemben, Gani et Rosso. Selon le HCR, près de 19.000 réfugiés mauritaniens seraient encore au Sénégal. « La plupart de ces réfugiés sont installés sur 600 sites dans la vallée du fleuve Sénégal. C’est le cas de Dagana, Rosso Commune et de Médina Campement », a expliqué Francis Kpatindé, porte-parole du HCR. C’est suite aux tragiques événements d’avril 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie que quelques 24.000 Négro-Mauritaniens avaient fui ou avaient été chassés de chez eux après des violences interethniques. Ils s’étaient alors réfugiés au Sénégal et au Mali.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, au pouvoir depuis le coup d’Etat du 6 août en Mauritanie, avait promis peu après son coup de force de « poursuivre » ce rapatriement et d’ « améliorer » la situation des rapatriés. Les rapatriements de réfugiés mauritaniens s’effectuent dans le cadre d’un accord tripartite entre la Mauritanie, le Sénégal et le HCR. Ces opérations ont débuté le 29 janvier 2008.
Bocar Alpha Kane avec l’AFP
source: mangara_miin@yahoo.fr