
Dans une manœuvre vaudevillesque dont le but est de l'amener à se faire élire à l'issue d'une parodie de scrutin dont tout le monde connaît l'issue, le Général limogé a fait parvenir, par le truchement de son fidèle, malléable et corvéable ministre des Affaires Etrangères, aux responsables européens et africains, des propositions annonçant, comme une ultime concession, son futur retrait du pouvoir, sa démission de l'Armée à partir du mois d'avril et son retour à la tête de l'Etat, 45 jours après, par la voie des élections.
Ce médiocre scénario, n'apportant rien de nouveau en soit, est destiné, à l'avant veille de la réunion du groupe de consultations sur la crise en Mauritanie, de glaner quelque soutien auprès de partenaires qui ont désespéré de pouvoir faire entendre raison à l'arrogant usurpateur. La démission du Général est présentée comme étant le sacrifice suprême.
Peut-on démissionner d'un poste où on a été ni nommé ni élu? Le Général oublie qu'au point de vue du strict droit administratif, il est limogé.
Confier les clés de la boutique à un Président du Sénat en guimauve, garder le "Haut Conseil de l'Etat" en statut du Commandeur, organiser des élections par une institution taillée sur mesure et venir, comme une fleur, quérir les suffrages des Mauritaniens, c'est du "foutage de gueule".
Les démocrates mauritaniens ne se contenteront pas de moins que la mise en échec du Coup d'Etat. Le but du Coup d'Etat, celui constitutionnel qui n'a pas abouti et le militaire qui en a pris le relais, est la destitution du Président que les Mauritaniens avaient librement et majoritairement élu. La mise en échec du Coup d'Etat est la réhabilitation, dans ses fonctions, du Président Sidi Moahmed Ould Cheikh Abdallahi. C'est la seule garantie du renoncement des Militaires à la pratique des coups d'Etat et la seule manière de rétablir la stabilité.
La Constitution mauritanienne donne au Président du Sénat la possibilité de gouverner le Pays pendant 45 jours au bout desquels il est tenu d'organiser des élections présidentielles. Mais cette occurrence ne survient qu'en cas de décès ou d'empêchement du Président en titre. Le Président en titre est en bonne santé, nullement empêché et jouit du soutien et de l'estime des Mauritaniens et de tous nos partenaires étrangers.
Il faut souligner l'énervement et la grande fébrilité qui gagnent le camp des Putschistes et leurs affidés depuis la mise en œuvre du train de sanctions individuelles et ciblées que leur a infligées le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine. Ce stress diplomatique commence à se faire sentir y compris dans les plus officielles cérémonies. Des diplomates étrangers, accrédités à Nouakchott, ont refusé, par exemple, de s'asseoir aux côtés de Ministres putschistes. C'est la mise en quarantaine. La Mauritanie hissera bientôt le pavillon noir et jaune des navires ayant à bord des pestiférés. Ce sera la faute du Limogé.
Source: Formauritania
Ce médiocre scénario, n'apportant rien de nouveau en soit, est destiné, à l'avant veille de la réunion du groupe de consultations sur la crise en Mauritanie, de glaner quelque soutien auprès de partenaires qui ont désespéré de pouvoir faire entendre raison à l'arrogant usurpateur. La démission du Général est présentée comme étant le sacrifice suprême.
Peut-on démissionner d'un poste où on a été ni nommé ni élu? Le Général oublie qu'au point de vue du strict droit administratif, il est limogé.
Confier les clés de la boutique à un Président du Sénat en guimauve, garder le "Haut Conseil de l'Etat" en statut du Commandeur, organiser des élections par une institution taillée sur mesure et venir, comme une fleur, quérir les suffrages des Mauritaniens, c'est du "foutage de gueule".
Les démocrates mauritaniens ne se contenteront pas de moins que la mise en échec du Coup d'Etat. Le but du Coup d'Etat, celui constitutionnel qui n'a pas abouti et le militaire qui en a pris le relais, est la destitution du Président que les Mauritaniens avaient librement et majoritairement élu. La mise en échec du Coup d'Etat est la réhabilitation, dans ses fonctions, du Président Sidi Moahmed Ould Cheikh Abdallahi. C'est la seule garantie du renoncement des Militaires à la pratique des coups d'Etat et la seule manière de rétablir la stabilité.
La Constitution mauritanienne donne au Président du Sénat la possibilité de gouverner le Pays pendant 45 jours au bout desquels il est tenu d'organiser des élections présidentielles. Mais cette occurrence ne survient qu'en cas de décès ou d'empêchement du Président en titre. Le Président en titre est en bonne santé, nullement empêché et jouit du soutien et de l'estime des Mauritaniens et de tous nos partenaires étrangers.
Il faut souligner l'énervement et la grande fébrilité qui gagnent le camp des Putschistes et leurs affidés depuis la mise en œuvre du train de sanctions individuelles et ciblées que leur a infligées le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine. Ce stress diplomatique commence à se faire sentir y compris dans les plus officielles cérémonies. Des diplomates étrangers, accrédités à Nouakchott, ont refusé, par exemple, de s'asseoir aux côtés de Ministres putschistes. C'est la mise en quarantaine. La Mauritanie hissera bientôt le pavillon noir et jaune des navires ayant à bord des pestiférés. Ce sera la faute du Limogé.
Source: Formauritania