
Rencontre avec la FIDH. De gauche à droite:Mlle. Gausière (Assistante), M. Omar Ould Dedde Ould Hamady (membre dirigeant de For-Mauritania-France), M. Assane Soumaré (Représantant Spécial du Président de la République en France), Melle Tcherina Jerolon (Assistante), M. Florent Geel (Directeur Adjoint du Bureau Afrique au sein de la FIDH) et M. Sivieude (Directeur du même Bureau)
Pendant que la junte putschiste s’affaire à organiser l’élection sous baïonnettes du Général limogé, l’opinion publique internationale et les activistes des droits de l’Homme passent à la vitesse supérieure. La dénonciation des violations quotidiennes des droits fondamentaux des citoyens mauritaniens prend de l’ampleur. Au même moment, en sus des sanctions internationales imminentes, des actions judiciaires visant les putschistes et leur soutiens civils : élus, fonctionnaires et hommes d’affaires sont en préparation dans différents pays.
Ainsi, une délégation du gouvernement légitime et de For-Mauritania conduite par le représentant spécial du Président de la République en France, M. Assane Soumaré et comprenant MM. Omar Ould Dedde Ould Hamady, membre dirigeant de For-Mauritania-France et Oumar Diagne membre dirigeant du FNDD-France, a été reçue au siège parisien de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH). L’organisation était représentée par son directeur du Bureau Afrique M. Marçau Sivieude et son adjoint M. Florent Geel entourés de leurs collaborateurs. Devant les responsables de la FIDH, la délégation mauritanienne a exposé la situation des droits de l’Homme depuis le coup d’Etat du 6 août 2008 faite de confiscations des libertés fondamentales d’association, d’expression et de rassemblement. Egalement, la délégation a entretenu ses interlocuteurs du harcèlement constant dont est l'objet le Président de la République depuis sa prétendue libération ainsi que de l’arrestation arbitraire du Premier Ministre et d’autres membres de son gouvernement et du FNDD. Dans ce cadre, l’instrumentalisation ridicule de la lutte contre la corruption a été présentée –faits et chiffres à l’appui- sous son véritable jour : une chasse aux sorcières visant à purger l’appareil de l'Etat et à salir, faute de pouvoir réduire au silence, tous ceux qui ne se plient pas aux volontés de la Junte putschiste ou qui, pire, osent afficher leur attachement à la légitimité démocratique.
Prenant la parole à leur tour, les responsables de la FIDH ont indiqué que la Mauritanie ne constituait pas, pour leur organisation, un domaine d’action ponctuelle mais une préoccupation constante. En plus des actions menées par la FIDH en tant que telle, l’Organisation coopère avec d’autres institutions étatiques et non étatiques pour accentuer la pression sur la junte putschiste. Suite à cette rencontre, la FIDH a recommandé le maintien de la suspension de la Mauritanie des instances de l’UA ainsi que la mise en œuvre des sanctions évoquées par celle-ci dans son communiqué du 22 décembre dernier. L’organisation continuera à œuvrer pour le respect des droits de l’Homme en Mauritanie par tous ses moyens et auprès de l’ensemble de ses interlocuteurs.
Par ailleurs, des actions judiciaires visant les putschistes et certains de leurs soutiens, notamment des élus, des hauts fonctionnaires et des hommes d’affaires seraient en préparation dans différents pays. Des militants et des juristes mauritaniens et étrangers seraient à un stade avancé sur cette voie. For-Mauritania donnera davantage d’informations sur ces dossiers le moment venu.
source: for-mauritania
Pendant que la junte putschiste s’affaire à organiser l’élection sous baïonnettes du Général limogé, l’opinion publique internationale et les activistes des droits de l’Homme passent à la vitesse supérieure. La dénonciation des violations quotidiennes des droits fondamentaux des citoyens mauritaniens prend de l’ampleur. Au même moment, en sus des sanctions internationales imminentes, des actions judiciaires visant les putschistes et leur soutiens civils : élus, fonctionnaires et hommes d’affaires sont en préparation dans différents pays.
Ainsi, une délégation du gouvernement légitime et de For-Mauritania conduite par le représentant spécial du Président de la République en France, M. Assane Soumaré et comprenant MM. Omar Ould Dedde Ould Hamady, membre dirigeant de For-Mauritania-France et Oumar Diagne membre dirigeant du FNDD-France, a été reçue au siège parisien de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH). L’organisation était représentée par son directeur du Bureau Afrique M. Marçau Sivieude et son adjoint M. Florent Geel entourés de leurs collaborateurs. Devant les responsables de la FIDH, la délégation mauritanienne a exposé la situation des droits de l’Homme depuis le coup d’Etat du 6 août 2008 faite de confiscations des libertés fondamentales d’association, d’expression et de rassemblement. Egalement, la délégation a entretenu ses interlocuteurs du harcèlement constant dont est l'objet le Président de la République depuis sa prétendue libération ainsi que de l’arrestation arbitraire du Premier Ministre et d’autres membres de son gouvernement et du FNDD. Dans ce cadre, l’instrumentalisation ridicule de la lutte contre la corruption a été présentée –faits et chiffres à l’appui- sous son véritable jour : une chasse aux sorcières visant à purger l’appareil de l'Etat et à salir, faute de pouvoir réduire au silence, tous ceux qui ne se plient pas aux volontés de la Junte putschiste ou qui, pire, osent afficher leur attachement à la légitimité démocratique.
Prenant la parole à leur tour, les responsables de la FIDH ont indiqué que la Mauritanie ne constituait pas, pour leur organisation, un domaine d’action ponctuelle mais une préoccupation constante. En plus des actions menées par la FIDH en tant que telle, l’Organisation coopère avec d’autres institutions étatiques et non étatiques pour accentuer la pression sur la junte putschiste. Suite à cette rencontre, la FIDH a recommandé le maintien de la suspension de la Mauritanie des instances de l’UA ainsi que la mise en œuvre des sanctions évoquées par celle-ci dans son communiqué du 22 décembre dernier. L’organisation continuera à œuvrer pour le respect des droits de l’Homme en Mauritanie par tous ses moyens et auprès de l’ensemble de ses interlocuteurs.
Par ailleurs, des actions judiciaires visant les putschistes et certains de leurs soutiens, notamment des élus, des hauts fonctionnaires et des hommes d’affaires seraient en préparation dans différents pays. Des militants et des juristes mauritaniens et étrangers seraient à un stade avancé sur cette voie. For-Mauritania donnera davantage d’informations sur ces dossiers le moment venu.
source: for-mauritania