
Au moment où la Mauritanie relance difficilement ses relations avec la Communauté Internationale perturbées par le coup d’Etat du 6 août 2008 et le douloureux retour à la légalité constitutionnelle formalisé par les accords de Dakar et matérialisé par l’élection d’un nouveau Président de la République le 18 juillet 2009, les nouvelles autorités auraient pu se passer, au sortir d’un an de crise institutionnelle et financière, de la visite d’un Président sous le coup d’un mandat d’arrêt international et sur lequel pèsent de lourds soupçons de génocide contre ses populations.
Pour ces raisons, SOS DISCRIMINES ne souhaite pas la bienvenue au Président Oumar El Béchir en terre mauritanienne tant qu’il n’a pas répondu devant la justice internationale des accusations graves dont il est l’objet en tant que Chef de l’Etat soudanais.
Il est réputé que le Président Béchir est actuellement confiné dans des couloirs de circulation recoupant les espaces géographiques de non droit. Aussi, il est préférable de s’abstenir d’être dans sa trajectoire, posture qui pourrait être interprétée comme un soutien de l’impunité ou des faits dont il est présumé l’auteur.
La bonne volonté de régler les graves violations de droits humains perpétrés ici en Mauritanie ne passe pas par le déroulement du tapis rouge pour une personne présumée avoir instauré le racisme au sommet de l’Etat comme l’ex dictateur Maaouiya Ould Sid’Ahmed Ould Taya. Mais plutôt par l’abrogation de la loi d’amnistie décrétée en 1993 et la mise en place d’une commission d’enquête indépendante.
Pour sûr, la prière aux absents de Kaédi ne suffira pas tant qu’on étouffera la vérité sur les massacres de militaires et civils pour épurer la Mauritanie de sa composante négro-mauritanienne.
Nouakchott le 22 décembre 2009
SOS DISCRIMINES MAURITANIE
Pour ces raisons, SOS DISCRIMINES ne souhaite pas la bienvenue au Président Oumar El Béchir en terre mauritanienne tant qu’il n’a pas répondu devant la justice internationale des accusations graves dont il est l’objet en tant que Chef de l’Etat soudanais.
Il est réputé que le Président Béchir est actuellement confiné dans des couloirs de circulation recoupant les espaces géographiques de non droit. Aussi, il est préférable de s’abstenir d’être dans sa trajectoire, posture qui pourrait être interprétée comme un soutien de l’impunité ou des faits dont il est présumé l’auteur.
La bonne volonté de régler les graves violations de droits humains perpétrés ici en Mauritanie ne passe pas par le déroulement du tapis rouge pour une personne présumée avoir instauré le racisme au sommet de l’Etat comme l’ex dictateur Maaouiya Ould Sid’Ahmed Ould Taya. Mais plutôt par l’abrogation de la loi d’amnistie décrétée en 1993 et la mise en place d’une commission d’enquête indépendante.
Pour sûr, la prière aux absents de Kaédi ne suffira pas tant qu’on étouffera la vérité sur les massacres de militaires et civils pour épurer la Mauritanie de sa composante négro-mauritanienne.
Nouakchott le 22 décembre 2009
SOS DISCRIMINES MAURITANIE