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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Séjour de Biram Dah Abeid à Dakar (Sénégal) : 5 jours sans repos (reportage photos/vidéo)

« Appel de pied aux élites mauritaniens en exil à revenir pour accéléré la fin du système »


Le 28 mars 2011 à 11 heures 30 mn, l’avion de Biram Dah Abeid atterrit à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar. Il était invité à un séminaire international sur l’esclavage organisé par le département d’histoire de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).

Le séminaire s’est tenu le 29 et 30 mars à l’Ecole Normale Supérieure ; la question de la persistance de l’esclavage par ascendance dans certains pays d’Afrique sub-saharienne et du monde arabe, particulièrement la Mauritanie, a été fortement débattue. Ceci a constitué une occasion pour le président d’IRA-Mauritanie, Biram Dah Abeid, d’éclairer les séminaristes, constitués d’un large public de chercheurs, de scientifiques et de dirigeants d’ongs des sociétés civiles africaines et l’opinion sénégalaise sur les affres l’esclavage sévissant en Mauritanie sous la complicité et l’approbation des autorités et des groupes dominants dans ce pays.


Séjour de Biram Dah Abeid à Dakar (Sénégal) : 5 jours sans repos (reportage photos/vidéo)
Rencontre avec la coordination des organisations des réfugiés mauritaniens au Sénégal

« Biram Dah Abeid entend attaquer le mal par la racine pour que tous les mauritaniens se sentent égaux en droit et en devoir devant leurs responsabilités et leurs volontés de construire une Mauritanie unie dans sa diversité. »

Le jour même de son arrivé (28 mars), Biram Dah Abeid a rendu visite aux dirigeants et membres de la coordination des organisations des réfugiés mauritaniens au Sénégal à leur siège à Pikine. Cette rencontre avait commencée aux environs de 18 heurs 30mn par un message de bienvenue de monsieur Ajouma Cissokho, coordinateur de la dite coordination. Dans son message, Mr Cissokho a loué la cohérence du discours d’IRA, la pertinence de ses actions à l’intérieur du pays et son extraordinaire déploiement à l’étranger. Il a aussi longuement parlé de la situation des déportés mauritaniens au Sénégal notamment sur l’arrêt du rapatriement décidé unilatéralement par le pouvoir mauritanien. Il a conclu son discours par un appel à tous les opprimés et citoyens progressiste de Mauritanie pour une large et solide unité visant à faire aboutir le combat qui mettra fin aux inégalités sociales dues au racisme et à l’esclavage en Mauritanie.

Après Cissokho c’était au tour de Biram Dah Abeid de prendre la parole devant l’assistance composée pour l’essentiel de déportés mauritaniens. Il a commencé par remercier la coordination de l’honneur qu’elle lui fait de pouvoir s’exprimer devant les victimes du racisme en Mauritanie avant de préciser qu’IRA-Mauritanie est déterminée à mener la lutte à coté des populations mauritaniennes victimes du racisme et de l’esclavage jusqu’au triomphe de la citoyenneté et de l’Etat de droit en Mauritanie. Nous sommes donc convaincu a affirmé Abeid, que les Hratin et les Noirs de Mauritanie sont unis par le salaire de misère dont ils sont l’objet de la part du pouvoir en Mauritanie, et, de ce fait, sont unis par le destin, et doivent être unis dans la lutte.

L’assistance n’a pas été en reste, de nombreuses personnalités ont pris la parole pour exprimer leur soutient et adhésion à l’action de Biram Dah Abeid et d’IRA-Mauritanie. Des prières ont été formulées pour une longue vie à Biram Dah Abeid et son mouvement. Certains membres de la coordination ne se sont pas empêchés de regretter, la passivité de l’intelligencia sénégalaise et le gouvernement sénégalais pour la résolution de leurs problèmes, mais aussi en emboitant le pas à Biram Dah Abeid en décriant la situation dramatique dans laquelle ils se trouvent actuellement au Sénégal, notamment le refus par le gouvernement sénégalais de les octroyés des cartes de refugiés.

Le séminaire du 29 et 30 mars

Un moment important et un sujet riche pour débattre sur le thème : Histoire, mémoire et actualité de l’esclavage en Afrique.

Le séminaire s’était ouvert avec le discours du Docteur NGaïdé Abderrahmane enseignant au département d’Histoire de la faculté des Lettres et Sciences Humaines. Après le discours inaugural, Biram Dah Abeid a pris la parole pour faire un résumé de la situation de l’esclavage et des luttes anti-esclavagistes en Mauritanie.

La seconde journée du séminaire, il y’avait une table ronde pour les mouvements abolitionnistes en Mauritanie. La table ronde était animée par Biram Dah Abeid, Mr Keïta de SOS-Esclave et Dr Ousmane Sy de IRA-Mauritanie section Sénégal.

Biram Dah Abeid a souligné les types d’esclavage qu’il classe en trois catégories : l’esclavage domestique, l’esclavage sexuel et l’esclavage agricole.

L’esclavage domestique est la situation d’individus nés esclaves ou propriétés d’autres personnes ; ces esclaves sont attachés à la famille des maitres ; ils travaillent sans repos et sans salaires, ils n’ont aucun droit à l’éducation ni à la propriété ; ils subissent des châtiments corporels et sont susceptibles d’être vendus, cédés, loués, gagés… corporels et sont su. L’esclavage sexuel est l’abus des femmes esclaves sexuellement – Biram Dah Abeid a cité le cas de Mbarka mint Assatim, une jeune femme esclave (22ans), victime de viol collectif par son maître Brahim Salem ould Bouh et son fils El Ghotob. Ce crime atroce, objet de plainte de la victime et de l’organisation qui l’assiste elle et ses quatre enfants, IRA-Mauritanie, reste impuni et la plainte toujours pendante devant le parquet de Nouakchott. Cette plainte est totalement ignorée par les autorités compétentes parce que les présumés coupables sont issus de l’ethnie arabo-berbère dominante en Mauritanie comme ils font partie du clan tribal du chef de l’Etat actuel Mohamed ould Abdel Aziz.

Lors des témoignages, un communicateur traditionnel sénégalais a soutenu que lorsqu’il travaillait dans une société agricole dans une ville du Sud, il a remarqué que les maures faisaient cultiver la terre à des esclaves durant toute la campagne agricole et ils récupèrent la récolte et ceci sans rémunération. Type d’esclavage que Biaram Dah Abeid avait cité en parlant d’esclavage agricole.


Conférence de presse le 31 mars au siège de la RADDHO (Rencontre Africaine Des Droits de l’Homme)

Séjour de Biram Dah Abeid à Dakar (Sénégal) : 5 jours sans repos (reportage photos/vidéo)
« Biram fustige l’absence de soutient des gouvernements et intellectuelle africain à la lutte contre l’esclavage contemporains dans certain pays africains notamment la Mauritanie»

Au siège de la RADDHO à 11 heures devant un parterre de journalistes qui étaient venu nombreux pour assister à la conférence de presse animée par Biram Dah Abeid. Il a tenu à informer les médias sénégalais et internationaux sur la situation de l’esclavage en Mauritanie et le racisme avec la même franchise qu’on lui connait. Il a surtout fustigé le silence des gouvernements africains et l’élite africaine sur le phénomène de l’esclavage et du racisme en Mauritanie.

Une conférence de presse qui a été retransmise en direct sur les télévisions et radios sénégalaises pendants les heures de grandes écoutes des journaux radiotélévisés au Sénégal.

(voir vidéo)

« Appel de pied aux élites mauritaniens en exil à revenir pour accéléré la fin du système »

Après le message de bienvenue de Mamadou Wane qui a fait la présentation de Biram Dah Abeid et du mouvement IRA-Mauritanie, il céda la parole à Biram Dah Abeid. Il a lancé un appel pour l’union de toutes les forces vives engagées dans la lutte contre le racisme, l’esclavage, pour une société citoyenne et un Etat de droit. Le président d’IRA-Mauritanie a aussi souligné l’importance que revêtirait le retour au pays de l’élite politique nègro-mauritanienne qui a été poussée à l’exil forcée pendant les années de braises. Ce retours, s’il se réalise, va imprimer une impulsion et une évolution forte et positive à la lutte pour une Mauritanie nouvelle, juste et égalitaire, débarrassée de sa gouvernance raciste et esclavage qui a fait tant souffrir la majorité du peuple mauritanien.

L’assistance à pris la parole pour féliciter et remercier Biram Dah Abeid tout en formulant des prières pour le mouvement IRA-Mauritanie.

Dr Ousmane Sy, Président IRA-Mauritanie (Section Sénégal)
Mercredi 6 Avril 2011 - 19:02
Mercredi 6 Avril 2011 - 19:41
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1.Posté par SY MAMOUDOU MOCTAR le 07/04/2011 11:48
J AI L IMPRESSION QUE CE SONT SEULEMENT LES MAURES BLANCS QUI PRATIQUENT L ESCLAVAGE EN MAURITANIE D APRES VOS PROPOS. VOUS OMETTEZ VOLONTAIREMENT CE QUI SE PASSE DANS LE FOUTA. DES ESCLAVES QUI DOIVENT TRAVAILLER POUR LEURS MAITRES ET MIEUX SERVIR DE DOTES PENDANT LES MARIAGE. MEME CERAINS INTELLECTUELS HALPOULARD EN ONT CETTE MENTALITE. DONC LE COMBAT DOIT ETRE GENERALISE DANS TOUTE LA MAURITANIE ET MEME AU SENEGAL. IL N EST PAS RARE D ENTENDRE QUELQ UN DIRE 'TAIS TOI MATHIOUDO'. DONC C EST A COMBATTRE.

2.Posté par Taarikh le 07/04/2011 17:07
Monsieur SY le Fuuta ne pratique plus l'esclavage, ce sont les "esclaves" qui ne veulent pas être libre pour leur intérêt personnel. Leurs "maitres" comme vous dites sont raquettés par ces "esclaves " profiteurs de leur rang social, c'est dommage mais ça se passe comme ça au Fuuta. Les fuutankés sont des intellectuels, ils veulent que cette situation finissent parqu'ils sont des victimes des gens qui profitent d'eux et qui ne font rien pour leurs "maitres " comme précise Mr Sy.
Nous sommes au 21 ème siècle, plus personne ne veut cette situation indigne d'un être humain. Nous avons l'habitude d'entendre le contraire ce que mr SY raconte, "Mathioude ma handé aala ko naami , maazthioudo ma biyoume eena ressé" etc... y en a marre de tout cela. Mr Sy dites aux esclaves de FUUTA d'arrêter de kemmender leur "maitres" quand ça les arrange, de faire la cuisine quand personne ne les demande pour avoir un boubou ou un2000 UM ou même dès fois pour manger et emmener le reste pour ses enfants. Cette situation doit cesser du bord du Mathioude Mr SY , dites à vos parents d'arrêter de kemmender, leurs "maitres" comme vous dites se gênent de cette situation bénéfique qu'aux "mathioudes" d'après vos dire. Merci de ne pas généraliser et d'arrêter d'incrimer les fUUTANKAIS qui condamnent ces cas très rares de nos jours et même inexistants.

3.Posté par ousd le 08/04/2011 02:15
merçi Taarikh v ous aviez donner une bonne gifle a Sy ui veut accuser les fuutankes d' esclavagistes ii doit demander s'il des sparents maccudo s'il etait victime

4.Posté par Mooliido Sall le 09/04/2011 11:25
L'esclavage au Fuuta n'existe plus sous la forme que mr Sy décrit. Peut-être qu'il ne va plus au Fuuta. C'est le contraire qui se passe au Fuuta comme l'a décrit Taarikh. Mais si les gens de bonne volonté s'y mette pour arrêter aux anciens esclaves de vouloir se soumettre à leurs anciens "maitres" pour leurs intérêts personnels, la domination disparaitra. Quand aux rangs sociaux en Afrique en général, difficile de changer les mentalités, il faut un travail sans ralache sur le terrain . Nous avons constater en Europe , l'aristocratie se mélange pas avec les autres, la bourgeoisie pareille, les familles royales on en parle pas . C'est un fait que personne n'y changera rien , seul un travail d'un siècle ou même plus qui pourra effacer cette injustice naturelle que nous avons hérité.

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