
A Nouakchott, capitale de la Mauritanie, les informations venant de l’autre rive du fleuve Sénégal intéressent plus d’un. Aussi depuis la fermeture de la Radiotélévision Wal Fadjri, les Sénégalais et Mauritaniens adeptes de Sandiogou et consorts n’ont pas manqué de manifester leur courroux face à ce qu’ils considèrent comme une injustice faite au groupe de Front de terre.
En fait, malgré la prolifération des antennes paraboles dans la capitale mauritanienne, la chaîne privée sénégalaise Wal Fadjri occupe une place prépondérante dans le cœur des téléspectateurs mauritaniens, comme en atteste le taux d’écoute qu’il enregistre dans la capitale tous les jours. Ce qui pousse tous les jours des milliers de familles à orienter leur antenne, suivant les aléas du temps, pour suivre les émissions Ataya, Nepad Musical, etc, en direct et gratis en plus. En effet, il suffit d’avoir une antenne Vhf/Uhf simple, pour bénéficier des largesses de Sidy Lamine Niasse à Nouakchott, alors qu’un abonnement est nécessaire pour les autres chaînes de télévision privées sénégalaises.
Selon Malik Diagne, maçon sénégalais, ‘vous ne pouvez pas savoir ce que Walf représente pour nous ici, à Nouakchott. Le soir, je suis pressé de rentrer à la maison pour suivre les programmes de ma chaîne préférée. Alors, l’Etat sénégalais ne peut pas mesurer l’impact de sa fermeture sur la diaspora sénégalaise en Mauritanie’. En effet, nombreux sont ceux qui, depuis le début de la crise, ont manifesté leur répugnance au Bsda, pour les avoir sevrés de l’humour et de la gaieté de ces animateurs et humoristes, de cette information à chaud même dans les coins les éloignés du pays.
‘Même si Sidy Lamine doit de l’argent au Bsda, ce n’est pas une raison pour priver la chaîne à des milliers de téléspectateurs. Ils devaient d’abord penser à l’intérêt du peuple, au lieu de faire primer leur intérêt personnel’, clame Awa Guèye, coiffeuse. Cette décision du Bsda d’éliminer la ‘chaîne des pauvres’, celle des sans-voix du paysage audiovisuel sénégalais est, selon Ibrahima Kane, ’vise à faire taire les animateurs et les journalistes perçus comme des mal-pensants parce qu’ils assurent, tous les jours, au public le droit à l’information crédible’. Mais, rétorque le marchand ambulant Isma Dieng, ‘le Sénégal est un pays démocratique qui respecte la liberté d’expression. Ils peuvent fermer les locaux de Walf, mais ils ne pourront jamais faire se tarir l’encre du journaliste’.
Pour la commerçante Maïmouna Sow, ‘la politique du bâton et de la carotte doit être révolue, d’autant qu’en fermant la télévision et la radio, beaucoup de pères de famille vont se retrouver au chômage. Nous demandons donc à l’Etat sénégalais, en particulier le président de la République Abdoulaye Wade, d’arrêter les agissements du Bsda et nous réclamons l’ouverture des locaux de la radiotélévision Wal Fadjri’. Et Ousmane diop, marchand ambulant, de déclarer : ‘Si cette situation continue, nous allons porter plainte contre l’Etat sénégalais pour non assistance à personnes en danger.’
Même son de cloche chez les Mauritaniens qui avaient déjà adopté Wal Fadjri Tv. Ces derniers déplorent le manque de dialogue entre les deux parties, mais, selon eux, ‘Walf trouvera toujours les moyens humains et financiers pour faire face à ce malentendu’.
Mame Seydou DIOP
Source: walfad
En fait, malgré la prolifération des antennes paraboles dans la capitale mauritanienne, la chaîne privée sénégalaise Wal Fadjri occupe une place prépondérante dans le cœur des téléspectateurs mauritaniens, comme en atteste le taux d’écoute qu’il enregistre dans la capitale tous les jours. Ce qui pousse tous les jours des milliers de familles à orienter leur antenne, suivant les aléas du temps, pour suivre les émissions Ataya, Nepad Musical, etc, en direct et gratis en plus. En effet, il suffit d’avoir une antenne Vhf/Uhf simple, pour bénéficier des largesses de Sidy Lamine Niasse à Nouakchott, alors qu’un abonnement est nécessaire pour les autres chaînes de télévision privées sénégalaises.
Selon Malik Diagne, maçon sénégalais, ‘vous ne pouvez pas savoir ce que Walf représente pour nous ici, à Nouakchott. Le soir, je suis pressé de rentrer à la maison pour suivre les programmes de ma chaîne préférée. Alors, l’Etat sénégalais ne peut pas mesurer l’impact de sa fermeture sur la diaspora sénégalaise en Mauritanie’. En effet, nombreux sont ceux qui, depuis le début de la crise, ont manifesté leur répugnance au Bsda, pour les avoir sevrés de l’humour et de la gaieté de ces animateurs et humoristes, de cette information à chaud même dans les coins les éloignés du pays.
‘Même si Sidy Lamine doit de l’argent au Bsda, ce n’est pas une raison pour priver la chaîne à des milliers de téléspectateurs. Ils devaient d’abord penser à l’intérêt du peuple, au lieu de faire primer leur intérêt personnel’, clame Awa Guèye, coiffeuse. Cette décision du Bsda d’éliminer la ‘chaîne des pauvres’, celle des sans-voix du paysage audiovisuel sénégalais est, selon Ibrahima Kane, ’vise à faire taire les animateurs et les journalistes perçus comme des mal-pensants parce qu’ils assurent, tous les jours, au public le droit à l’information crédible’. Mais, rétorque le marchand ambulant Isma Dieng, ‘le Sénégal est un pays démocratique qui respecte la liberté d’expression. Ils peuvent fermer les locaux de Walf, mais ils ne pourront jamais faire se tarir l’encre du journaliste’.
Pour la commerçante Maïmouna Sow, ‘la politique du bâton et de la carotte doit être révolue, d’autant qu’en fermant la télévision et la radio, beaucoup de pères de famille vont se retrouver au chômage. Nous demandons donc à l’Etat sénégalais, en particulier le président de la République Abdoulaye Wade, d’arrêter les agissements du Bsda et nous réclamons l’ouverture des locaux de la radiotélévision Wal Fadjri’. Et Ousmane diop, marchand ambulant, de déclarer : ‘Si cette situation continue, nous allons porter plainte contre l’Etat sénégalais pour non assistance à personnes en danger.’
Même son de cloche chez les Mauritaniens qui avaient déjà adopté Wal Fadjri Tv. Ces derniers déplorent le manque de dialogue entre les deux parties, mais, selon eux, ‘Walf trouvera toujours les moyens humains et financiers pour faire face à ce malentendu’.
Mame Seydou DIOP
Source: walfad