
Les vacances scolaires viennent à point nommé, neuf mois après d’âpres efforts intellectuels. Une occasion en or pour certaines jeunes filles mineures de profiter de ce repos sabbatique pour chercher un travail de domestique. Honni par certains amendements de la protection pénale de l’enfant, le travail domestique continue de séduire les mineures.
Plus touchées par cette nouvelle forme d’esclavage, les filles issues de familles pauvres. Poussées par le gain facile et par la pauvreté extrême, des milliers de mineures s’en donnent à cœur joie pour aider leur famille ou pour changer leur garde robe.
Maltraitées, violentées, elles gardent toujours au fond de leur cœur une brindille d’espoir de subvenir aux besoins de leur famille. Mais derrière ces masques, se cachent aussi le visage d’autres mineures qui rêvent d’un autre monde. KS est une jeune fille de 15 ans qui fréquente un collège de la place. Cinquième fille d’une famille de six enfants, elle attendait avec impatience depuis des mois, les vacances scolaires pour s’adonner à son métier favori, le travail domestique. Chaque jour, elle quitte DarNaim pour rejoindre son lieu de travail, sis à Ksar. Dans une maison huppée de la place, elle assure 5 jours sur 7 le travail ménager d’une famille de quatre personnes. Un métier qu’elle a adopté depuis trois ans et dont elle targue de prouesses. Pour un salaire de 20000um mensuel, elle compte mettre sur la touche ses études l’année prochaine, dont elle déclare de moins en moins intéressé.
Partagée entre le sentiment d’échec social et l’envie d’aider sa famille, elle met tous les atouts de son coté pour espérer convaincre sa famille. Pour saupoudrer leurs yeux, elle partage son salaire en deux parties : l’une pour la famille et l’autre pour ses achats personnels.
Se faire belle et être toujours au diapason ont toujours été les raisons de sa réorientation. Adepte de la mode et des belles choses, elle ne laisse rien au hasard lors de ses shoppings. Effets de toilettes et effets vestimentaires viennent garnir son tableau de chasse tous les fins du mois. Elle ne sait pas encore que le travail qu’elle fait est illégale et puni par l’Article62 du code de la protection pénale de l’enfant « le travail de l’enfant n’ayant pas encore atteint de la fin de la scolarité obligatoire est interdit ».
Ce travail constitue pour elle un moyen de survie. Quitte à accepter les réprimandes des uns ou la maltraitance du patron. Sa situation semble lui satisfaire et elle n’en démord pas. Est-ce une raison pour abandonner ses études scolaires. Pour l’instant, elle n’en a pas encore discuté avec ses parents. Pour les séduire, elle déclare qu’elle va chercher un salaire plus rémunérant du coté de Tevragh-Zeina pour mieux prendre soin de sa famille.
Avoir une fille mineure comme domestique semble être la mode actuellement. A l’heure où la société civile s’investit davantage à sensibiliser les familles contre le phénomène du travail domestique, les mineures s’en réjouissent à cœur joie.
Dialtabé
Source: quotidiennouakchott
Plus touchées par cette nouvelle forme d’esclavage, les filles issues de familles pauvres. Poussées par le gain facile et par la pauvreté extrême, des milliers de mineures s’en donnent à cœur joie pour aider leur famille ou pour changer leur garde robe.
Maltraitées, violentées, elles gardent toujours au fond de leur cœur une brindille d’espoir de subvenir aux besoins de leur famille. Mais derrière ces masques, se cachent aussi le visage d’autres mineures qui rêvent d’un autre monde. KS est une jeune fille de 15 ans qui fréquente un collège de la place. Cinquième fille d’une famille de six enfants, elle attendait avec impatience depuis des mois, les vacances scolaires pour s’adonner à son métier favori, le travail domestique. Chaque jour, elle quitte DarNaim pour rejoindre son lieu de travail, sis à Ksar. Dans une maison huppée de la place, elle assure 5 jours sur 7 le travail ménager d’une famille de quatre personnes. Un métier qu’elle a adopté depuis trois ans et dont elle targue de prouesses. Pour un salaire de 20000um mensuel, elle compte mettre sur la touche ses études l’année prochaine, dont elle déclare de moins en moins intéressé.
Partagée entre le sentiment d’échec social et l’envie d’aider sa famille, elle met tous les atouts de son coté pour espérer convaincre sa famille. Pour saupoudrer leurs yeux, elle partage son salaire en deux parties : l’une pour la famille et l’autre pour ses achats personnels.
Se faire belle et être toujours au diapason ont toujours été les raisons de sa réorientation. Adepte de la mode et des belles choses, elle ne laisse rien au hasard lors de ses shoppings. Effets de toilettes et effets vestimentaires viennent garnir son tableau de chasse tous les fins du mois. Elle ne sait pas encore que le travail qu’elle fait est illégale et puni par l’Article62 du code de la protection pénale de l’enfant « le travail de l’enfant n’ayant pas encore atteint de la fin de la scolarité obligatoire est interdit ».
Ce travail constitue pour elle un moyen de survie. Quitte à accepter les réprimandes des uns ou la maltraitance du patron. Sa situation semble lui satisfaire et elle n’en démord pas. Est-ce une raison pour abandonner ses études scolaires. Pour l’instant, elle n’en a pas encore discuté avec ses parents. Pour les séduire, elle déclare qu’elle va chercher un salaire plus rémunérant du coté de Tevragh-Zeina pour mieux prendre soin de sa famille.
Avoir une fille mineure comme domestique semble être la mode actuellement. A l’heure où la société civile s’investit davantage à sensibiliser les familles contre le phénomène du travail domestique, les mineures s’en réjouissent à cœur joie.
Dialtabé
Source: quotidiennouakchott