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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Travail domestique : les collégiennes s’y mêlent !


Travail domestique : les collégiennes s’y mêlent !
Les vacances scolaires viennent à point nommé, neuf mois après d’âpres efforts intellectuels. Une occasion en or pour certaines jeunes filles mineures de profiter de ce repos sabbatique pour chercher un travail de domestique. Honni par certains amendements de la protection pénale de l’enfant, le travail domestique continue de séduire les mineures.

Plus touchées par cette nouvelle forme d’esclavage, les filles issues de familles pauvres. Poussées par le gain facile et par la pauvreté extrême, des milliers de mineures s’en donnent à cœur joie pour aider leur famille ou pour changer leur garde robe.

Maltraitées, violentées, elles gardent toujours au fond de leur cœur une brindille d’espoir de subvenir aux besoins de leur famille. Mais derrière ces masques, se cachent aussi le visage d’autres mineures qui rêvent d’un autre monde. KS est une jeune fille de 15 ans qui fréquente un collège de la place. Cinquième fille d’une famille de six enfants, elle attendait avec impatience depuis des mois, les vacances scolaires pour s’adonner à son métier favori, le travail domestique. Chaque jour, elle quitte DarNaim pour rejoindre son lieu de travail, sis à Ksar. Dans une maison huppée de la place, elle assure 5 jours sur 7 le travail ménager d’une famille de quatre personnes. Un métier qu’elle a adopté depuis trois ans et dont elle targue de prouesses. Pour un salaire de 20000um mensuel, elle compte mettre sur la touche ses études l’année prochaine, dont elle déclare de moins en moins intéressé.

Partagée entre le sentiment d’échec social et l’envie d’aider sa famille, elle met tous les atouts de son coté pour espérer convaincre sa famille. Pour saupoudrer leurs yeux, elle partage son salaire en deux parties : l’une pour la famille et l’autre pour ses achats personnels.

Se faire belle et être toujours au diapason ont toujours été les raisons de sa réorientation. Adepte de la mode et des belles choses, elle ne laisse rien au hasard lors de ses shoppings. Effets de toilettes et effets vestimentaires viennent garnir son tableau de chasse tous les fins du mois. Elle ne sait pas encore que le travail qu’elle fait est illégale et puni par l’Article62 du code de la protection pénale de l’enfant « le travail de l’enfant n’ayant pas encore atteint de la fin de la scolarité obligatoire est interdit ».

Ce travail constitue pour elle un moyen de survie. Quitte à accepter les réprimandes des uns ou la maltraitance du patron. Sa situation semble lui satisfaire et elle n’en démord pas. Est-ce une raison pour abandonner ses études scolaires. Pour l’instant, elle n’en a pas encore discuté avec ses parents. Pour les séduire, elle déclare qu’elle va chercher un salaire plus rémunérant du coté de Tevragh-Zeina pour mieux prendre soin de sa famille.

Avoir une fille mineure comme domestique semble être la mode actuellement. A l’heure où la société civile s’investit davantage à sensibiliser les familles contre le phénomène du travail domestique, les mineures s’en réjouissent à cœur joie.


Dialtabé


Source: quotidiennouakchott
Mercredi 14 Juillet 2010 - 22:49
Mercredi 14 Juillet 2010 - 23:09
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1.Posté par Goguiyanke le 15/07/2010 20:02
Si les associations veulent interdire le travail des mineures, elles devraient imposer à l'état Mauritanien de payer le RAS aux familles pauvres comme en Europe. Si nos dirigeants n'étaient pas nuls, chaqu'un aura un salaire , avec une population de 3M ce n'est pas diable. Messieurs les dirigeants devraient avoir pitié des pauvres et d'arrêter de piller ce pays qui est très riche mais géré par des incompétants. Les lois sont faites que pour les pauvres. Ces petites n'ont pas le choix, c'est très dur de se réveiller le matin sans pouvoir acheter un pain pour sa famille, ni assurer leurs billets de taxi qui coutent trop cher.
La lutte contre la gabagie c'est bien où va cet argent qui devrait servir à des micros crédits pour les sans revenus.

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