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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Un détenu mauritanien de Guantanamo blanchi par un juge fédéral américain


Un détenu mauritanien de Guantanamo blanchi par un juge fédéral américain
Un juge fédéral américain a innocenté Mohammedou Ould Slahi, un Mauritanien actuellement détenu à Guantanamo, qui avait pourtant été présenté par l'administration Bush comme ayant des liens avec les attentats du 11Septembre, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Dans une notice tenant en deux lignes publiée sur le site du tribunal fédéral de Washington, que l'AFP a consultée, le juge James Robertson donne raison à M. Slahi qui contestait sa détention à Guantanamo, selon la procédure au civil dite d'Habeas corpus. Le juge précise qu'un argumentaire expliquant sa décision sera rendu public quand il aura été déclassifié par les services de renseignement.

En mars 2005, M. Slahi avait déposé son premier recours rédigé à la main en anglais devant le tribunal fédéral de Washington. L'administration Bush lui reprochait notamment d'avoir participé à la "cellule de Hambourg ", liée aux attentats du 11-Septembre, le Mauritanien ayant passé plusieurs années en Allemagne après son retour d'Afghanistan en 1992.
Dans son recours, M. Slahi expliquait s'être présenté de lui-même aux autorités mauritaniennes après les attentats du 11-Septembre 2001.

Selon la transcription par un officier américain des débats lors de l'examen à Guantanamo des charges pesant contre lui, qui n'est pas datée, M. Slahi a passé après son arrestation huit mois en Jordanie, où il a été interrogé. "Ils m'ont rendu fou pour que j'admette avoir quelque chose à voir avec" le complot pour organiser un attentat en 1999 contre l'aéroport de Los Angeles. "Il y avait tellement de pression et de mauvais traitement que je l'ai admis", avait-il ajouté.

Après les attentats du 11-Septembre, les Etats-Unis ont transféré pour interrogatoires certains suspects de terrorisme, dit de "haut intérêt" dans des pays étrangers, soit dans des prisons secrètes de la CIA, soit confiés aux autorités locales. Tous ont témoignés avoir été torturés.

Les audiences qui ont conduit à la décision du juge Robertson se sont tenues en décembre à huis clos pour des questions de secret-défense.

Les avocats de Mohamedou Ould Slahi avaient dénoncé en mars 2008 les "tortures sévères" subies par leur client, en Jordanie puis à Guantanamo. Ils avaient assuré que son dossier était "tellement sale et insoutenable" qu'un procureur militaire chargé de l'instruction "a dû renoncer, eu égard aux formes cruelles de tortures pratiquées contre lui", à le poursuivre en justice.

Malgré les graves accusations pesant contre lui, M. Slahi n'a en effet jamais été renvoyé devant un tribunal militaire d'exception.

Il s'agit du 34e détenu de Guantanamo blanchi par un juge fédéral depuis que la Cour suprême leur a donné le droit de contester leur détention devant la justice de droit commun. Mais cette décision du juge Robertson ne signifie pas pour autant que M. Slahi va être libéré de sitôt. Une dizaine de détenus "libérés" sont encore emprisonnés à Guantanamo, soit parce que le gouvernement a fait appel, soit parce qu'aucun pays tiers n'a été trouvé pour les recevoir.


Source: AFP VIA ANI
Mercredi 24 Mars 2010 - 12:39
Mercredi 24 Mars 2010 - 12:47
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