
Le sixième sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Groupe Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) qui se tient à Accra du 30 septembre au 03 octobre 2008 vient de donner lieu à un bras de fer des délégations pro et anti putsch.
La représentation de la Mauritanie cristallisait l'épreuve de force auprès du Secrétariat de la réunion, entre Corera Isaga Ministre de l'Agriculture du gouvernement Ould Ahmed El Waghf et Sidi Ould Tah, actuel ministre des Finances, rejoint, le 1er octobre, par le Premier Ministre et le Ministre des Affaires Etrangères.
Les organisateurs, saisis par Corera Issaga réunissent les deux parties et leur proposent de rester en qualité d'observateurs égaux, sans occuper le siège de la Mauritanie ou se mettre d'accord sur une délégation commune. Le second terme de l'alternative étant exclu par les deux, Corera Issaga accepte le premier ; après d'âpres négociations, le Secrétariat rejette les demandes insistantes des partisans du putsch ; en signe de protestation ceux-ci déclinent le compromis et se retirent, sans préciser s'il s'agit d'une décision définitive ou d'un mouvement d'humeur ; néanmoins, les organisateurs sont formels : la place de la Mauritanie restera vacante lors de la session en cours.
De leur côté, Corera Issaga et Moussa Bocar Bâ, membres du Front pour la Défense de la Démocratie (FNDD) continuent de participer aux débats.
L'arbitrage a été réalisé par les ministres des affaires étrangères du Ghana, du Burkina Faso et le Président du groupe des parlementaires africains auprès des instances paritaires ACP-Union Européenne (UE).
La bataille diplomatique autour de la légitimation ou de la contestation du coup d'état du 6 août tourne à la compétition ouverte entre l'Algérie et le Maroc, respectivement hostile et favorable au coup d'état du 6 août.
Le Président du Sénégal, un moment hésitant, joue désormais la carte de Rabat et tente d'unifier, avec le Mali, une position de soutien discret au Haut Conseil d'Etat (HCE) ; selon des sources concordantes, Abdoulaye Wade agirait ainsi sous influence conjuguée de son fils Karim, ami présumé du banquier et entrepreneur Mohamed Ould Bouamatou, l'un des principaux facteurs d'influence au profit de la junte que dirige son cousin, le Général Ould Abdel Aziz.
Taquadoumy
La représentation de la Mauritanie cristallisait l'épreuve de force auprès du Secrétariat de la réunion, entre Corera Isaga Ministre de l'Agriculture du gouvernement Ould Ahmed El Waghf et Sidi Ould Tah, actuel ministre des Finances, rejoint, le 1er octobre, par le Premier Ministre et le Ministre des Affaires Etrangères.
Les organisateurs, saisis par Corera Issaga réunissent les deux parties et leur proposent de rester en qualité d'observateurs égaux, sans occuper le siège de la Mauritanie ou se mettre d'accord sur une délégation commune. Le second terme de l'alternative étant exclu par les deux, Corera Issaga accepte le premier ; après d'âpres négociations, le Secrétariat rejette les demandes insistantes des partisans du putsch ; en signe de protestation ceux-ci déclinent le compromis et se retirent, sans préciser s'il s'agit d'une décision définitive ou d'un mouvement d'humeur ; néanmoins, les organisateurs sont formels : la place de la Mauritanie restera vacante lors de la session en cours.
De leur côté, Corera Issaga et Moussa Bocar Bâ, membres du Front pour la Défense de la Démocratie (FNDD) continuent de participer aux débats.
L'arbitrage a été réalisé par les ministres des affaires étrangères du Ghana, du Burkina Faso et le Président du groupe des parlementaires africains auprès des instances paritaires ACP-Union Européenne (UE).
La bataille diplomatique autour de la légitimation ou de la contestation du coup d'état du 6 août tourne à la compétition ouverte entre l'Algérie et le Maroc, respectivement hostile et favorable au coup d'état du 6 août.
Le Président du Sénégal, un moment hésitant, joue désormais la carte de Rabat et tente d'unifier, avec le Mali, une position de soutien discret au Haut Conseil d'Etat (HCE) ; selon des sources concordantes, Abdoulaye Wade agirait ainsi sous influence conjuguée de son fils Karim, ami présumé du banquier et entrepreneur Mohamed Ould Bouamatou, l'un des principaux facteurs d'influence au profit de la junte que dirige son cousin, le Général Ould Abdel Aziz.
Taquadoumy