
Selon des sources journalistiques, les autorités mauritaniennes envisagent de procéder au recensement des citoyens négro-africains qui avaient perdu leur emploi durant les douloureux évènements de 1989.
Une commission comprenant l'ensemble des départements ministériels et présidée par la ministre de la Fonction Publique, Mme Coumba Ba aurait déjà été mise sur pied pour étudier la question.
Quelques 1.000 personnes seraient concernées par ce recensement. Ce chiffre correspondrait au nombre d'agents et fonctionnaires de l'Etat qui ont été radiés durant cette période. Ils seront convoqués individuellement par la commission qui procédera à une étude au cas par cas pour confirmer ou infirmer leurs prétentions.
Il faut dire que les années 89 et 90 ont été le théâtre d'un vaste mouvement d'épuration qui a entraîné la conduite manu militari vers les frontières sud du pays de plusieurs mauritaniens de souche emportés par la folie qui avait caractérisé ces années de braise. Il a fallu attendre vingt ans après, après le coup d'Etat du 3 août 2005, pour voir le dossier des réfugiés abordés officiellement par les autorités mauritaniennes. Une mission de prise de contact fut initiée, suivi de l'accord tripartite signé entre le Sénégal, la Mauritanie et le Haut commissariat des Réfugiés, prélude à un retour au terroir qui a été déclenché en février 2007. L'opération de rapatriement qui s'achève le 31 décembre 2009 va permettre le retour de quelques 20.000 réfugiés mauritaniens installés au Sénégal et au Mali.
source :l'authentique
Via OCVIDH
Une commission comprenant l'ensemble des départements ministériels et présidée par la ministre de la Fonction Publique, Mme Coumba Ba aurait déjà été mise sur pied pour étudier la question.
Quelques 1.000 personnes seraient concernées par ce recensement. Ce chiffre correspondrait au nombre d'agents et fonctionnaires de l'Etat qui ont été radiés durant cette période. Ils seront convoqués individuellement par la commission qui procédera à une étude au cas par cas pour confirmer ou infirmer leurs prétentions.
Il faut dire que les années 89 et 90 ont été le théâtre d'un vaste mouvement d'épuration qui a entraîné la conduite manu militari vers les frontières sud du pays de plusieurs mauritaniens de souche emportés par la folie qui avait caractérisé ces années de braise. Il a fallu attendre vingt ans après, après le coup d'Etat du 3 août 2005, pour voir le dossier des réfugiés abordés officiellement par les autorités mauritaniennes. Une mission de prise de contact fut initiée, suivi de l'accord tripartite signé entre le Sénégal, la Mauritanie et le Haut commissariat des Réfugiés, prélude à un retour au terroir qui a été déclenché en février 2007. L'opération de rapatriement qui s'achève le 31 décembre 2009 va permettre le retour de quelques 20.000 réfugiés mauritaniens installés au Sénégal et au Mali.
source :l'authentique
Via OCVIDH