
Et cette façon bizarre que seuls les pays africains ont le secret depuis la chute du maréchal président Mobutu. (Kabila fils succède à kabila père, Eyadema fils succède à Eyadema père, Bongo fils succède à Bongo père et l’opposition sénégalaise a déjà fait sonner l’alarme comme quoi le président Wade père prépare Wade fils pour la suite. Ne serait-ce pas la voie ouverte d'une monarchie bananière à l'africaine ?
Après avoir fait un tour de l’Afrique, je suis de ceux qui pensent que la misère elle, ne connaît de frontières dans ce continent car : dans tous les carrefours d’abidjan on retrouve des mendiants touaregs venant du Niger, à Dakar les mauritaniens, à Nouakchott des sénégalais, en Guinée des sieroleonais, à Bamako les libériens etc.…
La question qui se pose pour tous ceux qui comme moi sont soucieux de la tournure des événements est de savoir pourquoi : à tour de rôle les oppositions démocratiques de ces pays ne manifestent aucune solidarité entre elles. Alors qu'elles sont marginalisées par les pouvoirs dictatoriaux en place avec la complicité de certains dirigeants occidentaux.
Je suis inquiet de voir comment cela s’est passé en Mauritanie, au Niger, en Madagascar et en Guinée par la suite, des pays que je connais bien. Il est évident que : la démocratie étant une condition indissociable de l’émancipation des hommes. On ne peut pas concevoir l’émancipation, s’il n’y a pas celle de l’esprit d abord .
En 2005 malgré ce qu’on lui reproche aujourd’hui, si ould Taya président Mauritanien avait mené à terme de son mandat, il aurait eu les mêmes résultats que le président ould Abdel aziz en 2009 ( plus de 52% au 1er tour des élections présidentielles
L’opposition nigérienne a du mal à se faire entendre dans le monde démocratique malgré l’évidence de sa position (l'argent de l’uranium nigérienne en est pour quelque chose).
L’opposition gabonaise est réduite à recourir à la violence face à la puissance économique et médiatique de la famille Bongo.
Au Togo, le pouvoir se discute au sein de la famille Eyadema.
Les malgaches ne savent plus à quel Saint se vouer car le président élu malgré les insuffisances dont il a fait preuve est sans statut au jour d’aujourd’hui.
Le capitaine Moussa Dadi Camara sur les traces du général Aziz aura sa majorité au premier tour des élections présidentielles guinéenne. Le CNDD guinéen (Conseil National pour le Développement et la Démocratie) comme le FNDD mauritanien (front national pour la défense de la démocratie ) sera banalisé à son tour et discrédité .
Si entre le 18 et 21 octobre 1964 était né à Bamako le Rassemblement Démocratique Africain ( R.D.A ) dont l'objectif était d'augmenter le revenu national africain pour élever le niveau de vie des populations. Par des actions immédiates, la transformation des économies africaines en économies modernes, la liquidation des séquelles du pacte Colonial, l'intégration progressive de l'économie africaine dans de plus vastes ensembles.
Qu'est devenu l'héritage de: Jomo Kenyatta (Kenya), Juluis Nyerere (Tanzanie), Kenneth Kaunda (Zambie), Kwame Nkrumah (Ghana), Habib Bourguiba (Tunisie), Patrice Lumumba (Congo ) Gamal Abdel Nasser (Egypte), Félix Houphouët Boigny (Côte- d’Ivoire) , Modibo Keita (Mali), Ahmadou Ahidjo (Cameroun), Léon Mba (Gabon), Sekou Touré (Guinée ) .
Pourquoi ne pas construire aujourd’hui le Rassemblement des Démocrates et Intellectuels Africains et Caraïbéens (RDIAC) pour sauver ce qui peut encore l'être. Car Les mutations démocratiques des dernières années invitent à s’interroger sur le rôle des intellectuels .
Comme le disait un proverbe africain :«Une machette mal tenue peut blesser grièvement celui qui l’utilise.»
L’outil démocratique mal exploité peut tuer la liberté. Et c’est là que les intellectuels africains se voient dévolus un rôle primordial devant l’histoire : aider la jeune démocratie africaine à bâtir la liberté des peuples. (Ne plus accepter les phrases telles que: «Je ne veux pas présider à l'africaine» Jean-Claude Dassier nouveau president de l'OM )
La solidarité africaine dans les jours, mois et années à venir doit se concrétiser dans les faits et dans les actes. Les intellectuels africains doivent donner l'exemple en formant un bloc autour des démocrates volontaires de ce magnifique continent, faute de quoi l'histoire les jugera.
Le 22 mars 1959 Patrice Lumumba disait dans son discours de clôture au séminaire international d'Ibadan (Nigeria ) : «Africains unissons nous, marchons main dans la main avec ceux qui veulent nous aider pour faire de ce beau continent un continent de la liberté et la justice.»
Ba Mamadou Amadou
source:Ba M.A
Après avoir fait un tour de l’Afrique, je suis de ceux qui pensent que la misère elle, ne connaît de frontières dans ce continent car : dans tous les carrefours d’abidjan on retrouve des mendiants touaregs venant du Niger, à Dakar les mauritaniens, à Nouakchott des sénégalais, en Guinée des sieroleonais, à Bamako les libériens etc.…
La question qui se pose pour tous ceux qui comme moi sont soucieux de la tournure des événements est de savoir pourquoi : à tour de rôle les oppositions démocratiques de ces pays ne manifestent aucune solidarité entre elles. Alors qu'elles sont marginalisées par les pouvoirs dictatoriaux en place avec la complicité de certains dirigeants occidentaux.
Je suis inquiet de voir comment cela s’est passé en Mauritanie, au Niger, en Madagascar et en Guinée par la suite, des pays que je connais bien. Il est évident que : la démocratie étant une condition indissociable de l’émancipation des hommes. On ne peut pas concevoir l’émancipation, s’il n’y a pas celle de l’esprit d abord .
En 2005 malgré ce qu’on lui reproche aujourd’hui, si ould Taya président Mauritanien avait mené à terme de son mandat, il aurait eu les mêmes résultats que le président ould Abdel aziz en 2009 ( plus de 52% au 1er tour des élections présidentielles
L’opposition nigérienne a du mal à se faire entendre dans le monde démocratique malgré l’évidence de sa position (l'argent de l’uranium nigérienne en est pour quelque chose).
L’opposition gabonaise est réduite à recourir à la violence face à la puissance économique et médiatique de la famille Bongo.
Au Togo, le pouvoir se discute au sein de la famille Eyadema.
Les malgaches ne savent plus à quel Saint se vouer car le président élu malgré les insuffisances dont il a fait preuve est sans statut au jour d’aujourd’hui.
Le capitaine Moussa Dadi Camara sur les traces du général Aziz aura sa majorité au premier tour des élections présidentielles guinéenne. Le CNDD guinéen (Conseil National pour le Développement et la Démocratie) comme le FNDD mauritanien (front national pour la défense de la démocratie ) sera banalisé à son tour et discrédité .
Si entre le 18 et 21 octobre 1964 était né à Bamako le Rassemblement Démocratique Africain ( R.D.A ) dont l'objectif était d'augmenter le revenu national africain pour élever le niveau de vie des populations. Par des actions immédiates, la transformation des économies africaines en économies modernes, la liquidation des séquelles du pacte Colonial, l'intégration progressive de l'économie africaine dans de plus vastes ensembles.
Qu'est devenu l'héritage de: Jomo Kenyatta (Kenya), Juluis Nyerere (Tanzanie), Kenneth Kaunda (Zambie), Kwame Nkrumah (Ghana), Habib Bourguiba (Tunisie), Patrice Lumumba (Congo ) Gamal Abdel Nasser (Egypte), Félix Houphouët Boigny (Côte- d’Ivoire) , Modibo Keita (Mali), Ahmadou Ahidjo (Cameroun), Léon Mba (Gabon), Sekou Touré (Guinée ) .
Pourquoi ne pas construire aujourd’hui le Rassemblement des Démocrates et Intellectuels Africains et Caraïbéens (RDIAC) pour sauver ce qui peut encore l'être. Car Les mutations démocratiques des dernières années invitent à s’interroger sur le rôle des intellectuels .
Comme le disait un proverbe africain :«Une machette mal tenue peut blesser grièvement celui qui l’utilise.»
L’outil démocratique mal exploité peut tuer la liberté. Et c’est là que les intellectuels africains se voient dévolus un rôle primordial devant l’histoire : aider la jeune démocratie africaine à bâtir la liberté des peuples. (Ne plus accepter les phrases telles que: «Je ne veux pas présider à l'africaine» Jean-Claude Dassier nouveau president de l'OM )
La solidarité africaine dans les jours, mois et années à venir doit se concrétiser dans les faits et dans les actes. Les intellectuels africains doivent donner l'exemple en formant un bloc autour des démocrates volontaires de ce magnifique continent, faute de quoi l'histoire les jugera.
Le 22 mars 1959 Patrice Lumumba disait dans son discours de clôture au séminaire international d'Ibadan (Nigeria ) : «Africains unissons nous, marchons main dans la main avec ceux qui veulent nous aider pour faire de ce beau continent un continent de la liberté et la justice.»
Ba Mamadou Amadou
source:Ba M.A