
SOUVIENS TOI ! : Leur vie fut combattante, leur mort héroïque, leur sacrifice sacré et leur mémoire éternelle. Les jeunes lieutenants Sarr Amadou , Sy Saïdou Daouda et Ba Seydi Amadou .
Exécutés le 6 Decembre 1987 par le colonel raciste Ould Taya . Disparus mais pas oubliés, assommés mais pas réfutés. L´histoire retiendra les noms de ces premiers martyrs de la lutte de libération des noirs en Mauritanie. Que la terre leur soit légére. Amen !
Pour vous, « Djambareebe », héros de Liberté.
Je veux dire ce chant dont la Mauritanie Saura faire un drapeau contre son oppression. Car refusant la peur et les compromissions, Vous vous êtes dressés contre la tyrannie, Et vous avez crié « Noire est la dignité » Ils vous ont arrêtés, vous et vos compagnons, Ils vous ont enchaînés, torturés sans remords.
Mais c’est à Oualata qu’est née notre espérance : En vos jours et vos nuits qui n’étaient que souffrance, En ces heures sans fin vous menant à la mort, S’est forgée notre lutte et scellée notre union...
« Guèye Tene Youssouf », chantre du sol natal, Et « Djigo Tapsirou », « Ba Alassane Oumar » Et « Ba Abdoul Ghoudouss », vous reconnaissant Frères, Fils d’une seule lutte et d’une même terre, Ouolofs ou Soninkés, Maures ou Halpular, Vous nous gardez unis : Keefo, Diappo, Dental...
Vous n’aviez pour linceul que douleur et torture, Ils vous ont refusé deuil et cérémonie, Vous n’avez pas de tombe où reposer vos coeurs. Mais vous, fils du Tekrour, vous êtes les vainqueurs. Car votre immense tombe est la Mauritanie Et chacun de nos coeurs est votre sépulture. Non, vous n’êtes pas morts, et votre heure est venue.
Non vous n’êtes pas morts, car de vos meurtrissures Est né un arbre vert, une flamme a jailli. Très peu -ayez pitié- parmi nous ont failli Voulant l’argent pourri pour panser leurs blessures. Tous les autres sont là, la lutte continue.
Frères, nous gagnerons : forts de nous souvenir, Nous saurons maintenir la détermination Qui fait les hommes libres, et qui les gardes sages. Au delà du racisme, ils verront nos visages : Au delà de leurs peurs, la réconciliation : Justice et Paix pour tous, c’est là notre avenir.
Nous tous Mauritaniens, reconnaissons nous frères Ils nous faudra bâtir un Monde plus humain Où nous pardonnerons, sans jamais oublier, Où nous partagerons mais sans jamais plier. Un jour tous nos enfants se tiendront par la main, Fils d’une seule lutte et d’une même terre. La lutte continue !
source : Le Soleil
Exécutés le 6 Decembre 1987 par le colonel raciste Ould Taya . Disparus mais pas oubliés, assommés mais pas réfutés. L´histoire retiendra les noms de ces premiers martyrs de la lutte de libération des noirs en Mauritanie. Que la terre leur soit légére. Amen !
Pour vous, « Djambareebe », héros de Liberté.
Je veux dire ce chant dont la Mauritanie Saura faire un drapeau contre son oppression. Car refusant la peur et les compromissions, Vous vous êtes dressés contre la tyrannie, Et vous avez crié « Noire est la dignité » Ils vous ont arrêtés, vous et vos compagnons, Ils vous ont enchaînés, torturés sans remords.
Mais c’est à Oualata qu’est née notre espérance : En vos jours et vos nuits qui n’étaient que souffrance, En ces heures sans fin vous menant à la mort, S’est forgée notre lutte et scellée notre union...
« Guèye Tene Youssouf », chantre du sol natal, Et « Djigo Tapsirou », « Ba Alassane Oumar » Et « Ba Abdoul Ghoudouss », vous reconnaissant Frères, Fils d’une seule lutte et d’une même terre, Ouolofs ou Soninkés, Maures ou Halpular, Vous nous gardez unis : Keefo, Diappo, Dental...
Vous n’aviez pour linceul que douleur et torture, Ils vous ont refusé deuil et cérémonie, Vous n’avez pas de tombe où reposer vos coeurs. Mais vous, fils du Tekrour, vous êtes les vainqueurs. Car votre immense tombe est la Mauritanie Et chacun de nos coeurs est votre sépulture. Non, vous n’êtes pas morts, et votre heure est venue.
Non vous n’êtes pas morts, car de vos meurtrissures Est né un arbre vert, une flamme a jailli. Très peu -ayez pitié- parmi nous ont failli Voulant l’argent pourri pour panser leurs blessures. Tous les autres sont là, la lutte continue.
Frères, nous gagnerons : forts de nous souvenir, Nous saurons maintenir la détermination Qui fait les hommes libres, et qui les gardes sages. Au delà du racisme, ils verront nos visages : Au delà de leurs peurs, la réconciliation : Justice et Paix pour tous, c’est là notre avenir.
Nous tous Mauritaniens, reconnaissons nous frères Ils nous faudra bâtir un Monde plus humain Où nous pardonnerons, sans jamais oublier, Où nous partagerons mais sans jamais plier. Un jour tous nos enfants se tiendront par la main, Fils d’une seule lutte et d’une même terre. La lutte continue !
source : Le Soleil