
Le leader du Rassemblement des forces démocratiques (Rfd), Ahmed Ould Daddah, est sorti de ses gongs lors d’une conférence de presse consacrée aux états généraux de la démocratie, dont la fin est fixée à ce lundi 5 janvier 2008. Il a ainsi fait des reproches aux militaires à propos du déroulement du processus de concertation politique qu’il qualifie de ‘Hyde Parc’ au vu du nombre important de personnes et de l’ambiance foraine qui y règne. Selon lui, les différents thèmes débattus dans les ateliers sont insignifiants par rapport aux problèmes de santé, d’éducation, de justice, à la situation économique, au chômage, à l’esclavage, au retour des déportés qui gangrènent la société.
Concernant la révision de la constitution par les militaires qui leur donnerait l’occasion de se présenter aux prochaines élections, il a opposé un niet catégorique. Son parti, dira-t-il, ‘considère que le texte de la loi fondamentale constitue une référence et une source pour tous les Mauritaniens et ne peut donc être modifié que sur la base d’un consensus national qui fait défaut actuellement’. A ce titre, il défend les militaires de toucher à la constitution. Selon lui, le Rfd ‘estime qu’une candidature des membres des forces armées et de sécurité consacrerait le choix des régimes militaires qui se sont succédé au pouvoir depuis trois décennies sans aucun résultat’. Pour lui donc, l’armée doit être mise à l’écart du processus électoral pour mieux se consacrer à sa mission essentielle qu’est la défense de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale. Il demandera également aux militaires de réviser le découpage électoral sur une base plus objective, en retenant comme référence le nombre d’habitants pour l’élection à l'Assemblée nationale et l’organisation administrative pour l’élection au Sénat.
Comme solution de sortie de crise, Ahmed Ould Daddah a préconisé la formation d’un gouvernement de large union, doté des pouvoirs nécessaires pour la gestion de la phase transitoire au cours de laquelle le Haut Conseil d'Etat sera chargé de la gestion des dossiers de sécurité (armée et forces de sécurité) jusqu'à l’installation du nouveau président.
Longtemps présenté comme un pro putschiste, Ahmed Ould Daddah n’a pas mâché ses mots sur le déroulement des états généraux qu’il a qualifié de nuls, tant sur le plan organisationnel que sur les thèmes proposés dans les ateliers. Seulement voilà : le leader du Rfd a été reçu juste après sa conférence de presse, par le général Abdel Aziz. Un entretien dont on ne connaît pas encore la teneur.
Mame Seydou DIOP
Source: walfad
Concernant la révision de la constitution par les militaires qui leur donnerait l’occasion de se présenter aux prochaines élections, il a opposé un niet catégorique. Son parti, dira-t-il, ‘considère que le texte de la loi fondamentale constitue une référence et une source pour tous les Mauritaniens et ne peut donc être modifié que sur la base d’un consensus national qui fait défaut actuellement’. A ce titre, il défend les militaires de toucher à la constitution. Selon lui, le Rfd ‘estime qu’une candidature des membres des forces armées et de sécurité consacrerait le choix des régimes militaires qui se sont succédé au pouvoir depuis trois décennies sans aucun résultat’. Pour lui donc, l’armée doit être mise à l’écart du processus électoral pour mieux se consacrer à sa mission essentielle qu’est la défense de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale. Il demandera également aux militaires de réviser le découpage électoral sur une base plus objective, en retenant comme référence le nombre d’habitants pour l’élection à l'Assemblée nationale et l’organisation administrative pour l’élection au Sénat.
Comme solution de sortie de crise, Ahmed Ould Daddah a préconisé la formation d’un gouvernement de large union, doté des pouvoirs nécessaires pour la gestion de la phase transitoire au cours de laquelle le Haut Conseil d'Etat sera chargé de la gestion des dossiers de sécurité (armée et forces de sécurité) jusqu'à l’installation du nouveau président.
Longtemps présenté comme un pro putschiste, Ahmed Ould Daddah n’a pas mâché ses mots sur le déroulement des états généraux qu’il a qualifié de nuls, tant sur le plan organisationnel que sur les thèmes proposés dans les ateliers. Seulement voilà : le leader du Rfd a été reçu juste après sa conférence de presse, par le général Abdel Aziz. Un entretien dont on ne connaît pas encore la teneur.
Mame Seydou DIOP
Source: walfad