
Des ministres des pays membres du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) ont menacé une nouvelle fois la junte au pouvoir en Mauritanie depuis le 6 août de sanctions, malgré la libération du président déposé, a constaté l'AFP.
"Le Conseil a pris note de la libération du président Sidi (Ould Cheikh Abdallahi), et considère que cela peut aider à trouver une solution à la crise, selon la constitution de la Mauritanie", a déclaré le président de cette réunion, le ministre zambien des Affaires étrangères, Kabinga J. Pande.
"Cependant le Conseil considère que cette libération est le résultat de la pression exercée par la communauté internationale, et ne constitue qu'une réponse partielle à ses attentes", a-t-il ajouté.
"Le 5 février 2009, cela fera six mois que le coup d'Etat aura eu lieu", a-t-il rappelé en référence au délai accordé aux instances de l'UA pour prendre des sanctions contre les putschistes. "S'il n'y a aucun changement de la situation, notamment vers un retour à l'ordre constitutionnel," le CPS pourra "prendre des sanctions contre tous les membres de la junte qui seront également soumises au Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il précisé.
Dans son rapport sur la situation en Mauritanie, le prési-dent de la Commission de l'UA, Jean Ping, avait souligné que "si aucun progrès (en particulier sur le retour à l'ordre constitutionnel) n'est enregistré d'ici le 5 janvier, le CPS pourrait considérer l'imposition de sanctions limitées et individuelles, particulièrement le refus de visas, des restrictions de voyager, et des gels d'avoirs financiers pour tous les personnels civils et militaires de la junte.
Source: angola press
"Le Conseil a pris note de la libération du président Sidi (Ould Cheikh Abdallahi), et considère que cela peut aider à trouver une solution à la crise, selon la constitution de la Mauritanie", a déclaré le président de cette réunion, le ministre zambien des Affaires étrangères, Kabinga J. Pande.
"Cependant le Conseil considère que cette libération est le résultat de la pression exercée par la communauté internationale, et ne constitue qu'une réponse partielle à ses attentes", a-t-il ajouté.
"Le 5 février 2009, cela fera six mois que le coup d'Etat aura eu lieu", a-t-il rappelé en référence au délai accordé aux instances de l'UA pour prendre des sanctions contre les putschistes. "S'il n'y a aucun changement de la situation, notamment vers un retour à l'ordre constitutionnel," le CPS pourra "prendre des sanctions contre tous les membres de la junte qui seront également soumises au Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il précisé.
Dans son rapport sur la situation en Mauritanie, le prési-dent de la Commission de l'UA, Jean Ping, avait souligné que "si aucun progrès (en particulier sur le retour à l'ordre constitutionnel) n'est enregistré d'ici le 5 janvier, le CPS pourrait considérer l'imposition de sanctions limitées et individuelles, particulièrement le refus de visas, des restrictions de voyager, et des gels d'avoirs financiers pour tous les personnels civils et militaires de la junte.
Source: angola press