
A sa création notre armée était composée au début d’environ 3000 hommes issus de différentes régions, ethnies et qui constituait le ciment de la nation.
Il y avait une discipline et une efficacité qui puisaient leurs sources dans cette entente tacite entre ses différentes composantes ce qui lui conférait la force et l’efficacité qu’elle avait affichée durant le conflit du sahara.
Placés devant le risque de voir la situation de la Mauritanie dégénérée, des officiers des forces armées et de sécurité ont décidé de prendre le pouvoir lors du glorieux mouvement du 10 juillet.
Cet événement salutaire et porteur de beaucoup d’espoirs a malheureusement plongé nos forces armées et de sécurité dans une succession de règlement de compte qui ont plombé leur évolution qualitative.
Nonobstant la grande valeur et la probité des hommes qui les composent, leur manque d’expérience a été exploité par des groupuscules politiques, des groupes de pressions tribaux et régionaux alimentant leurs divisions et entraînant l’instabilité du comité militaire de redressement national qui fut incapable de gérer la situation du pays.
De cette situation, en découlera une 1ere crise qui va se solder, malheureusement par le changement du CMRN par un CMSN et entraîner la mise à l’écart d’officiers compétents, finissant par affaiblir l’unité de l’armée et renforcer le climat d’instabilité et de suspicions déjà latent.
Le CMSN a cru de son devoir de nommer un premier ministre civil sans aucune concertation préalable avec les forces politiques ce qui nous mènera à une autre crise.
Cette situation va provoquer une 3eme crise extrêmement dangereuse où des frères d’armes vont se tirer dessus le 16 mars 1981.
Avec cette crise l’armée va perdre de valeureux officiers notamment feu Colonel Ahmed Salem Ould Sidi, officier Saint cyncirien de grande qualité, et père fondateur de l’EMIA d’atar, le colonel Mohamed ould Bah ould Abdelkader, le père de l’armée de l’air mauritanienne sans oublier les sous lieutenant Niang Sala et Mohamed Doudou Seck.
Durant la période précédant le 12/12, l’armée est restée républicaine gardant son âme et loin des divisions ethniques ou tribales. La période relative au mandat du Lieutenant-Colonel Haidalla s’est caractérisée par les acquis suivants :
1- L’application de la chariaa qui malgré l’hostilité des occidentaux demeure un élément important pour l’évolution, l’ancrage de notre pays dans la civilisation islamique,
2- L’émancipation et le développement économique et social ont connu un saut qualitatif
3- L’abolition de l’esclavage,
4- La reforme foncière,
5- La mise en place d’un programme économique efficace avec une politique de pêche performante,
6- L’amélioration du rendement de l’administration et son rapprochement des administrés,
7- La mise en place d’un mouvement social favorisant la participation des populations dans la gestion des affaires de la cité, ainsi que la mise en place d’un plan d’urgence permanant sur toute l’étendue du territoire piloté par le chef de l’Etat.
8- La mise en place d’un institut de langues nationales.
9- Durant toute cette période l’armée est restée unie sans divisions tribales ou ethniques. . donc l’objectif final était d’affirmer les valeurs de citoyenneté, unique rempart contre les divisions ethniques.
A partir 12 12 1984, avec l’avènement du mouvement dit de restructuration du CMSN, ce fut la descente aux enfers de l’armée. Elle commença à perdre ce qui fut sa force à savoir sa neutralité et sa vocation républicaine. Nous avons ainsi assisté à des purges qui vont saigner l’armée :
En 1984 6 officiers ont été mis à la retraite d’office
En 1985 des officiers, sous officiers et hommes de troupes accusés d’être des baathistes ont été rayés de l’armée
En 1987 des officiers, sous officiers et hommes de troupes de la composante africaine ont été victimes de cette purge
En 1987-88 des officiers, sous officiers et hommes de troupes accusés d’être nasséristes vont connaître le même sort.
En 1989-91 des officiers, sous officiers et hommes de troupes de la composante africaine vont subir encore le même sort.
En 2003 des officiers, sous officiers et hommes de troupes ont été arrêtés ; jugés en 2005 à Wade El Naga condamnés et pour la majorité exclue de l’armée sans droits.
Cette période s’est donc caractérisée par un bilan désastreux qui a engendré la radiation de plus de 300 officiers, sous officiers et hommes de troupe qui seront privés de facto de leurs droits. Une véritable hémorragie qui continue à faire des malheureux parmi les hommes de cette grande institution.
Pour compléter le tableau le C.M.J.D. a mis 2005, 6 officiers à la retraite d’office.
En conclusion, le CMRN, CMSN, CMSN-Restructuration et le CMJD ont légué un imposant passif dans ce domaine qui, malheureusement n’a pu être traité par tous les chefs d’Etat Majors, les Commandants de la Garde, les Commandants de la Gendarmerie et les Directeurs Généraux de la Sûreté qui se sont succédés.
Avec l’avènement du 8 Août 2008 à la tête duquel se trouve le général Mohamed o/Abdel Aziz l’espoir de voir les problèmes brûlants des forces armées et de sécurité trouver des solutions, semble s’être installé dans les milieux des victimes de ces mesures déplorables.
Aujourd’hui à l’occasion de ce trente-deuxième anniversaire, je lance un appel à Monsieur le Président de la République, commandant en chef des forces armées, pour l’organisation d’une table ronde pour débattre des sujets suivants :
1- La réforme globale des forces armées et de sécurité, en égard aux défis que sont la défense de l’intégrité la sécurité des biens et des personnes et le maintient de la cohésion nationale et la paix civile.
2- Voir dans quelle mesure régler les problèmes de toutes les victimes des purges successives qui ont frappé les forces armées et de sécurité de 1978 à nos jours.
3- Harmoniser la valeur indiciaire des retraités d’avant 2007
4- Rehausser la valeur de la pension eu égard à la détérioration du pouvoir d’achat
5- Un programme de réinsertion doit être mis en place en direction de cette importante composante des forces armées et de sécurité.
6- Appliquer les directives donnant la primauté de travail aux retraités qui sont en mesure de travailler.
Tout en me félicitant des directives données par le Président de la République Commandant en Chef des Forces Armées Mohamed o/Abdel Aziz aux différents chef d’Etat Major qui se sont traduits par la création d’un bureau d’association des retraités de la gendarmerie nationale, d’un bureau d’association des retraités de la Garde Nationale, d’un bureau d’association des retraités de la Police Nationale, et celui en gestation des Forces Armées Nationale, j’ai constaté l’absence d’une feuille de route claire permettant à ces bureaux de remplir efficacement leur mission. Je n’en veux pour preuve que le désordre qui s’est crée depuis 3 mois au niveau des services de pensions (suppression des droits des enfants sans justifications, confusion sur les bulletins de salaires etc..) et à ma connaissance, les bureaux cités plus haut ont brillé par leur absence. Seuls des initiatives individuelles qui se sont mobilisées pour les assister ont pu résoudre certains problèmes.
Pour ma part, je pense que les retraités des différents corps forment une même famille. Si on doit maintenir cette organisation de différents bureaux, il serait indiqué de créer une coordination qui coordonne l’action de l’ensemble de ces bureaux, au niveau du ministère de la défense, de la primature ou de la présidence, et qui facilite le règlement des différents litiges.
Les menaces actuelles et futures que fait planer le terrorisme et l’extrémisme violent sur notre pays, l’apport des anciens et retraités des forces armées et de sécurité est déterminant et doit faire l’objet d’une attention particulière de la part des autorités.
Aux uns et aux autres, je rappelle que l’armée nationale est la seule force organisée dans le pays, qu’elle a été l’instigatrice de tous les changements survenus dans le pays, y compris le dernier mouvement qui a permis la transition vers la démocratie avec aujourd’hui un Président légitime incontesté.
Enfin, je pense que l’armée nationale, dans ce monde fait de menaces et de tensions, doit rester le pilier de notre indépendance et préserver notre unité nationale. Cependant les autorités militaires et civiles doivent œuvrer ensemble dans un esprit de patriotisme, de responsabilité et de clairvoyance pour assurer la stabilité, la paix sociale et la pérennité des institutions républicaines.
Je me félicite du degré de responsabilité affiché par les membres de nos forces armées et de sécurité face aux appels belliqueux sporadiques de certains acteurs de la classe politique et de la société civile, pour entraîner nos forces de sécurité dans des dérapages irresponsables.
Nous devons dénoncer de tels discours et appeler à l’unité nationale.
Aujourd’hui, à l’occasion de ce 32eme anniversaire, je demande au Président de la République Commandant en Chef des Forces Armées Mohamed o/Abdel Aziz, d’adresser un signal fort aux mauritaniens en accordant :
1 – La décoration à titre posthume de tous les officiers, sous officiers, hommes de troupe tombés sur le champ d’honneur
2- Le pardon et la réhabilitation à tous les membres des forces armées et de sécurité quelques soient les motifs qui ont conduit à leur éloignement.
Je pense que cet acte chargé de symboles contribuera à réconcilier les forces armées et de sécurité avec elles même et rehausser leur prestige.
Capitaine Breyka Ould M’Bareck
Ancien commandant de la 1ére batterie d’artillerie sol-sol en remplacement de feu le capitaine ,Dieng Nadhirou tombé au champ d’honneur à la bataille de Gleibatt Legleiya dans la région du Tiris El Beidha
Commandant du Centre d’Instruction d’Artillerie Aoussred,premier officier chargé de former 300 sous-officiers,caporaux et Hommes de troupe sous le feu de l’ennemi
Ancien Commandant du Centre d’Instruction de l’Armée Nationale,
Ancien Commandant du Groupement Autonome Blindé et Ancien Commandant de la 2ème, 5ème et 6ème région militaire
source: Diallowally Dimatt
diallowallyd@yahoo.fr
Il y avait une discipline et une efficacité qui puisaient leurs sources dans cette entente tacite entre ses différentes composantes ce qui lui conférait la force et l’efficacité qu’elle avait affichée durant le conflit du sahara.
Placés devant le risque de voir la situation de la Mauritanie dégénérée, des officiers des forces armées et de sécurité ont décidé de prendre le pouvoir lors du glorieux mouvement du 10 juillet.
Cet événement salutaire et porteur de beaucoup d’espoirs a malheureusement plongé nos forces armées et de sécurité dans une succession de règlement de compte qui ont plombé leur évolution qualitative.
Nonobstant la grande valeur et la probité des hommes qui les composent, leur manque d’expérience a été exploité par des groupuscules politiques, des groupes de pressions tribaux et régionaux alimentant leurs divisions et entraînant l’instabilité du comité militaire de redressement national qui fut incapable de gérer la situation du pays.
De cette situation, en découlera une 1ere crise qui va se solder, malheureusement par le changement du CMRN par un CMSN et entraîner la mise à l’écart d’officiers compétents, finissant par affaiblir l’unité de l’armée et renforcer le climat d’instabilité et de suspicions déjà latent.
Le CMSN a cru de son devoir de nommer un premier ministre civil sans aucune concertation préalable avec les forces politiques ce qui nous mènera à une autre crise.
Cette situation va provoquer une 3eme crise extrêmement dangereuse où des frères d’armes vont se tirer dessus le 16 mars 1981.
Avec cette crise l’armée va perdre de valeureux officiers notamment feu Colonel Ahmed Salem Ould Sidi, officier Saint cyncirien de grande qualité, et père fondateur de l’EMIA d’atar, le colonel Mohamed ould Bah ould Abdelkader, le père de l’armée de l’air mauritanienne sans oublier les sous lieutenant Niang Sala et Mohamed Doudou Seck.
Durant la période précédant le 12/12, l’armée est restée républicaine gardant son âme et loin des divisions ethniques ou tribales. La période relative au mandat du Lieutenant-Colonel Haidalla s’est caractérisée par les acquis suivants :
1- L’application de la chariaa qui malgré l’hostilité des occidentaux demeure un élément important pour l’évolution, l’ancrage de notre pays dans la civilisation islamique,
2- L’émancipation et le développement économique et social ont connu un saut qualitatif
3- L’abolition de l’esclavage,
4- La reforme foncière,
5- La mise en place d’un programme économique efficace avec une politique de pêche performante,
6- L’amélioration du rendement de l’administration et son rapprochement des administrés,
7- La mise en place d’un mouvement social favorisant la participation des populations dans la gestion des affaires de la cité, ainsi que la mise en place d’un plan d’urgence permanant sur toute l’étendue du territoire piloté par le chef de l’Etat.
8- La mise en place d’un institut de langues nationales.
9- Durant toute cette période l’armée est restée unie sans divisions tribales ou ethniques. . donc l’objectif final était d’affirmer les valeurs de citoyenneté, unique rempart contre les divisions ethniques.
A partir 12 12 1984, avec l’avènement du mouvement dit de restructuration du CMSN, ce fut la descente aux enfers de l’armée. Elle commença à perdre ce qui fut sa force à savoir sa neutralité et sa vocation républicaine. Nous avons ainsi assisté à des purges qui vont saigner l’armée :
En 1984 6 officiers ont été mis à la retraite d’office
En 1985 des officiers, sous officiers et hommes de troupes accusés d’être des baathistes ont été rayés de l’armée
En 1987 des officiers, sous officiers et hommes de troupes de la composante africaine ont été victimes de cette purge
En 1987-88 des officiers, sous officiers et hommes de troupes accusés d’être nasséristes vont connaître le même sort.
En 1989-91 des officiers, sous officiers et hommes de troupes de la composante africaine vont subir encore le même sort.
En 2003 des officiers, sous officiers et hommes de troupes ont été arrêtés ; jugés en 2005 à Wade El Naga condamnés et pour la majorité exclue de l’armée sans droits.
Cette période s’est donc caractérisée par un bilan désastreux qui a engendré la radiation de plus de 300 officiers, sous officiers et hommes de troupe qui seront privés de facto de leurs droits. Une véritable hémorragie qui continue à faire des malheureux parmi les hommes de cette grande institution.
Pour compléter le tableau le C.M.J.D. a mis 2005, 6 officiers à la retraite d’office.
En conclusion, le CMRN, CMSN, CMSN-Restructuration et le CMJD ont légué un imposant passif dans ce domaine qui, malheureusement n’a pu être traité par tous les chefs d’Etat Majors, les Commandants de la Garde, les Commandants de la Gendarmerie et les Directeurs Généraux de la Sûreté qui se sont succédés.
Avec l’avènement du 8 Août 2008 à la tête duquel se trouve le général Mohamed o/Abdel Aziz l’espoir de voir les problèmes brûlants des forces armées et de sécurité trouver des solutions, semble s’être installé dans les milieux des victimes de ces mesures déplorables.
Aujourd’hui à l’occasion de ce trente-deuxième anniversaire, je lance un appel à Monsieur le Président de la République, commandant en chef des forces armées, pour l’organisation d’une table ronde pour débattre des sujets suivants :
1- La réforme globale des forces armées et de sécurité, en égard aux défis que sont la défense de l’intégrité la sécurité des biens et des personnes et le maintient de la cohésion nationale et la paix civile.
2- Voir dans quelle mesure régler les problèmes de toutes les victimes des purges successives qui ont frappé les forces armées et de sécurité de 1978 à nos jours.
3- Harmoniser la valeur indiciaire des retraités d’avant 2007
4- Rehausser la valeur de la pension eu égard à la détérioration du pouvoir d’achat
5- Un programme de réinsertion doit être mis en place en direction de cette importante composante des forces armées et de sécurité.
6- Appliquer les directives donnant la primauté de travail aux retraités qui sont en mesure de travailler.
Tout en me félicitant des directives données par le Président de la République Commandant en Chef des Forces Armées Mohamed o/Abdel Aziz aux différents chef d’Etat Major qui se sont traduits par la création d’un bureau d’association des retraités de la gendarmerie nationale, d’un bureau d’association des retraités de la Garde Nationale, d’un bureau d’association des retraités de la Police Nationale, et celui en gestation des Forces Armées Nationale, j’ai constaté l’absence d’une feuille de route claire permettant à ces bureaux de remplir efficacement leur mission. Je n’en veux pour preuve que le désordre qui s’est crée depuis 3 mois au niveau des services de pensions (suppression des droits des enfants sans justifications, confusion sur les bulletins de salaires etc..) et à ma connaissance, les bureaux cités plus haut ont brillé par leur absence. Seuls des initiatives individuelles qui se sont mobilisées pour les assister ont pu résoudre certains problèmes.
Pour ma part, je pense que les retraités des différents corps forment une même famille. Si on doit maintenir cette organisation de différents bureaux, il serait indiqué de créer une coordination qui coordonne l’action de l’ensemble de ces bureaux, au niveau du ministère de la défense, de la primature ou de la présidence, et qui facilite le règlement des différents litiges.
Les menaces actuelles et futures que fait planer le terrorisme et l’extrémisme violent sur notre pays, l’apport des anciens et retraités des forces armées et de sécurité est déterminant et doit faire l’objet d’une attention particulière de la part des autorités.
Aux uns et aux autres, je rappelle que l’armée nationale est la seule force organisée dans le pays, qu’elle a été l’instigatrice de tous les changements survenus dans le pays, y compris le dernier mouvement qui a permis la transition vers la démocratie avec aujourd’hui un Président légitime incontesté.
Enfin, je pense que l’armée nationale, dans ce monde fait de menaces et de tensions, doit rester le pilier de notre indépendance et préserver notre unité nationale. Cependant les autorités militaires et civiles doivent œuvrer ensemble dans un esprit de patriotisme, de responsabilité et de clairvoyance pour assurer la stabilité, la paix sociale et la pérennité des institutions républicaines.
Je me félicite du degré de responsabilité affiché par les membres de nos forces armées et de sécurité face aux appels belliqueux sporadiques de certains acteurs de la classe politique et de la société civile, pour entraîner nos forces de sécurité dans des dérapages irresponsables.
Nous devons dénoncer de tels discours et appeler à l’unité nationale.
Aujourd’hui, à l’occasion de ce 32eme anniversaire, je demande au Président de la République Commandant en Chef des Forces Armées Mohamed o/Abdel Aziz, d’adresser un signal fort aux mauritaniens en accordant :
1 – La décoration à titre posthume de tous les officiers, sous officiers, hommes de troupe tombés sur le champ d’honneur
2- Le pardon et la réhabilitation à tous les membres des forces armées et de sécurité quelques soient les motifs qui ont conduit à leur éloignement.
Je pense que cet acte chargé de symboles contribuera à réconcilier les forces armées et de sécurité avec elles même et rehausser leur prestige.
Capitaine Breyka Ould M’Bareck
Ancien commandant de la 1ére batterie d’artillerie sol-sol en remplacement de feu le capitaine ,Dieng Nadhirou tombé au champ d’honneur à la bataille de Gleibatt Legleiya dans la région du Tiris El Beidha
Commandant du Centre d’Instruction d’Artillerie Aoussred,premier officier chargé de former 300 sous-officiers,caporaux et Hommes de troupe sous le feu de l’ennemi
Ancien Commandant du Centre d’Instruction de l’Armée Nationale,
Ancien Commandant du Groupement Autonome Blindé et Ancien Commandant de la 2ème, 5ème et 6ème région militaire
source: Diallowally Dimatt
diallowallyd@yahoo.fr