
En 2008, 90 % des exécutions ont eu lieu en Arabie Saoudite (102 dont 39 personnes étrangères), en Chine (entre 1 700 selon Amnesty International et six mille d’après Dui Hua Foundation), aux Etats-unis (37 dont 18 au Texas, taux le plus bas depuis 1994), en Iran (346 dont huit mineurs au moment des faits) et au Pakistan (au moins 36). Le 4e Congrès triennal mondial contre la peine de mort, qui se tient cette année à Genève du 24 au 26 février 2010, veut porter de la façon la plus large possible les arguments en faveur d’une justice qui ne tue pas.
De hauts responsables s’adresseront aux mille congressistes qui seront réunis à Genève du 24 au 26 février 2010, pour les besoins du 4e Congrès mondial contre la peine de mort. Il s’agit, notamment, d’Abdou Diouf, José Luis Rodriguez Zapatero, Micheline Calmy Rey, Bill Richardson, Navanethem Pillay, Robert Badinter, Shirin Ebadi, etc. L’association française Ensemble contre la peine de mort (Ecpm) organisatrice de ce Congrès, avec entre autres partenaires, la Confédération helvétique, la Coalition mondiale contre la peine de mort, vise l’abolition universelle de la peine de mort.
Vingt-deux évènements, en trois jours, déclinés sous trois formats différents : deux sessions plénières, dix tables rondes et neuf ateliers. Le 4e Congrès mondial contre la peine de mort, qui se tient du 24 au 26 février à Genève après Strasbourg (2001), Montréal (2004) et Paris (2007), sera ouvert officiellement au Palais des Nations dans la Salle des droits de l’Homme, en présence de Luis José Zapatero, président du gouvernement espagnol qui a fait de la lutte contre la peine de mort le cheval de bataille de la présidence espagnole de l’Union européenne, de l’ancien président du Sénégal et Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, qui portera aux mille congressistes le message de la Francophonie. La cérémonie de clôture sera présidée par la ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy Rey.
Le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), rappellera, notamment, quelques textes fondamentaux de l’organisation qui permettent aux Etats membres d’avancer avec assurance dans les domaines de la paix, de la démocratie et des droits de l’Homme. L’Oif dispose d’outils qui préservent le progrès et l’intégrité humaine. La Déclaration de Bamako (2000), en l’occurrence, l’article 2.1 affirme que ‘la démocratie, système de valeurs universelles, est fondée sur la reconnaissance du caractère inaliénable de la dignité humaine’. Une exégèse généreuse de cette disposition permettrait aux pays membres de l’Oif d’aller de l’avant dans l’abolition en droit de la peine de mort, assimilée de plus en plus à une barbarie.
La République du Sénégal est Abolitionniste pour les crimes ordinaires (Aoc en 1967) et Abolitionniste pour tous les crimes (Aac en 2004). La Confédération suisse est Aoc en 1942 et Aac en 1992. A noter que la République et canton de Genève, qui accueille le 4e Congrès mondial, est abolitionniste déjà en 1871, neuf ans après que Victor Hugo, dans une fameuse lettre survenue en plein débat constitutionnel, eut enjoint les Genevois à renoncer à la guillotine. A quand l’abolition universelle ? Le Congrès, s’engage, en définitive, de coordonner les actions de tous les acteurs abolitionnistes politiques, société civile, organisations internationales et les outils juridiques existants pour ‘apaiser le cauchemar d’une population pénale en attente d’exécution’.
El Hadji Gorgui Wade NDOYE
Source: walfad
De hauts responsables s’adresseront aux mille congressistes qui seront réunis à Genève du 24 au 26 février 2010, pour les besoins du 4e Congrès mondial contre la peine de mort. Il s’agit, notamment, d’Abdou Diouf, José Luis Rodriguez Zapatero, Micheline Calmy Rey, Bill Richardson, Navanethem Pillay, Robert Badinter, Shirin Ebadi, etc. L’association française Ensemble contre la peine de mort (Ecpm) organisatrice de ce Congrès, avec entre autres partenaires, la Confédération helvétique, la Coalition mondiale contre la peine de mort, vise l’abolition universelle de la peine de mort.
Vingt-deux évènements, en trois jours, déclinés sous trois formats différents : deux sessions plénières, dix tables rondes et neuf ateliers. Le 4e Congrès mondial contre la peine de mort, qui se tient du 24 au 26 février à Genève après Strasbourg (2001), Montréal (2004) et Paris (2007), sera ouvert officiellement au Palais des Nations dans la Salle des droits de l’Homme, en présence de Luis José Zapatero, président du gouvernement espagnol qui a fait de la lutte contre la peine de mort le cheval de bataille de la présidence espagnole de l’Union européenne, de l’ancien président du Sénégal et Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, qui portera aux mille congressistes le message de la Francophonie. La cérémonie de clôture sera présidée par la ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy Rey.
Le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), rappellera, notamment, quelques textes fondamentaux de l’organisation qui permettent aux Etats membres d’avancer avec assurance dans les domaines de la paix, de la démocratie et des droits de l’Homme. L’Oif dispose d’outils qui préservent le progrès et l’intégrité humaine. La Déclaration de Bamako (2000), en l’occurrence, l’article 2.1 affirme que ‘la démocratie, système de valeurs universelles, est fondée sur la reconnaissance du caractère inaliénable de la dignité humaine’. Une exégèse généreuse de cette disposition permettrait aux pays membres de l’Oif d’aller de l’avant dans l’abolition en droit de la peine de mort, assimilée de plus en plus à une barbarie.
La République du Sénégal est Abolitionniste pour les crimes ordinaires (Aoc en 1967) et Abolitionniste pour tous les crimes (Aac en 2004). La Confédération suisse est Aoc en 1942 et Aac en 1992. A noter que la République et canton de Genève, qui accueille le 4e Congrès mondial, est abolitionniste déjà en 1871, neuf ans après que Victor Hugo, dans une fameuse lettre survenue en plein débat constitutionnel, eut enjoint les Genevois à renoncer à la guillotine. A quand l’abolition universelle ? Le Congrès, s’engage, en définitive, de coordonner les actions de tous les acteurs abolitionnistes politiques, société civile, organisations internationales et les outils juridiques existants pour ‘apaiser le cauchemar d’une population pénale en attente d’exécution’.
El Hadji Gorgui Wade NDOYE
Source: walfad