
Ton hommage à ma modeste personne ne m'a pas laissé indifférent.
Il est vrai qu’à mon corps défendant il ne m’est pas aisé de rester cohérent surtout quand on s’amuse à déterrer mes vieux discours, j’espère et j’irai prier à Kaédi moi aussi, s’il le faut, pour que tu n’arrives pas à mettre la main sur mes postings, les pires.
Il se peut que j’aie évolué, j’avoue que je n’en suis pas certain. Mais, ma chérie Billel tu sais bien que mes postures politiques sont très difficiles à tenir mais j’essais de toutes mes maigres forces à ne pas me désunir. Militant politique, responsable d’une organisation de victimes ou de droits de l’homme, tout ça sur mes épaules frêles c’est un peu compliqué à supporter. Vois tu chérie Billel, il te faut, si tu veux que notre amour perdure, un peu plus d’indulgence pour ton amoureux de camarade.
C’est vrai chérie Billel j’ai trop parlé. Et parfois lorsque je suis emporté par la colère, l’émotion, mes réactions souvent passionnées, j'ai perdu la raison et j'ai dérapé. Un très grand camarade à nous deux m’a souvent reproché ce manque de maîtrise de ma part, gêné de savoir qu’il a découvert mes faiblesses, j’ai toujours esquivé ses remarques en contre attaquant ou en cherchant à me justifier. Je ne vais pas esquiver tes coups chérie, depuis le temps que tu cherches à me lapider. Ma défense est de te serrer dans mes bras très fort, tellement fort, de rester auprès de ton corps, tout le long de ton corps, de face, les yeux dans les yeux pour que tu aies honte de m’étrangler.
Tu as raison de dire que je suis une girouette, c’est vrai, je suis plus qu’une girouette, je suis un moulin à vent. Comme ton cher président Sidi dont tu disais ces mots : « Le président Sidi Ould Cheikh Abdallah continue la même politique. Il cherche à nous endormir pour consolider le système discriminatoire mis en place par son guru Mokhtar Ould Daddah. Mais, il oublie que nous ne sommes plus à l’ère daddahienne, la conscience politique des Négro-africains est aujourd’hui très forte. » Chérie Billel, vois-tu si je suis un moulin à vent, c’est un honneur car tu as déjà traité ton ex-amant, l’homme de Lemden de moulin à vent et tu disais de lui, toujours : «…La liste des promesses est longue et il n’y a que du vent.»
Billo Camara tu peux m’excuser et me comprendre chérie, j’essais d’être "droit de l’hommiste", ce n'est pas simple pour le vrai putschiste que j'ai été, n’est ce pas ? Je n'ose pas le dire aujourd'hui, histoire de mode et d'appartenance à deux groupes civilisés, l'AVOMM et les FLAM, qui ne veulent plus de putschistes dans leurs rangs. D'ailleurs je retire ce que j'ai dit, je ne suis plus putschiste.
Chérie tu peux être fière de mon voyage chez le Général, je lui ai juste dit ce que nous nous disons depuis que nous nous sommes mariés, la vérité : Que nous devons tout partager équitablement.
Les girouettes sont partout et nombreuses, parfois elles peuvent être utiles.
Un dernier mot chérie Billel, tes jambes sont ce soir si poilues et musclées. Est-ce à cause du vent glacial provenant des moulins des pays du nord ? Billel, Camara !!!
Ousmane Abdoul Sarr
Il est vrai qu’à mon corps défendant il ne m’est pas aisé de rester cohérent surtout quand on s’amuse à déterrer mes vieux discours, j’espère et j’irai prier à Kaédi moi aussi, s’il le faut, pour que tu n’arrives pas à mettre la main sur mes postings, les pires.
Il se peut que j’aie évolué, j’avoue que je n’en suis pas certain. Mais, ma chérie Billel tu sais bien que mes postures politiques sont très difficiles à tenir mais j’essais de toutes mes maigres forces à ne pas me désunir. Militant politique, responsable d’une organisation de victimes ou de droits de l’homme, tout ça sur mes épaules frêles c’est un peu compliqué à supporter. Vois tu chérie Billel, il te faut, si tu veux que notre amour perdure, un peu plus d’indulgence pour ton amoureux de camarade.
C’est vrai chérie Billel j’ai trop parlé. Et parfois lorsque je suis emporté par la colère, l’émotion, mes réactions souvent passionnées, j'ai perdu la raison et j'ai dérapé. Un très grand camarade à nous deux m’a souvent reproché ce manque de maîtrise de ma part, gêné de savoir qu’il a découvert mes faiblesses, j’ai toujours esquivé ses remarques en contre attaquant ou en cherchant à me justifier. Je ne vais pas esquiver tes coups chérie, depuis le temps que tu cherches à me lapider. Ma défense est de te serrer dans mes bras très fort, tellement fort, de rester auprès de ton corps, tout le long de ton corps, de face, les yeux dans les yeux pour que tu aies honte de m’étrangler.
Tu as raison de dire que je suis une girouette, c’est vrai, je suis plus qu’une girouette, je suis un moulin à vent. Comme ton cher président Sidi dont tu disais ces mots : « Le président Sidi Ould Cheikh Abdallah continue la même politique. Il cherche à nous endormir pour consolider le système discriminatoire mis en place par son guru Mokhtar Ould Daddah. Mais, il oublie que nous ne sommes plus à l’ère daddahienne, la conscience politique des Négro-africains est aujourd’hui très forte. » Chérie Billel, vois-tu si je suis un moulin à vent, c’est un honneur car tu as déjà traité ton ex-amant, l’homme de Lemden de moulin à vent et tu disais de lui, toujours : «…La liste des promesses est longue et il n’y a que du vent.»
Billo Camara tu peux m’excuser et me comprendre chérie, j’essais d’être "droit de l’hommiste", ce n'est pas simple pour le vrai putschiste que j'ai été, n’est ce pas ? Je n'ose pas le dire aujourd'hui, histoire de mode et d'appartenance à deux groupes civilisés, l'AVOMM et les FLAM, qui ne veulent plus de putschistes dans leurs rangs. D'ailleurs je retire ce que j'ai dit, je ne suis plus putschiste.
Chérie tu peux être fière de mon voyage chez le Général, je lui ai juste dit ce que nous nous disons depuis que nous nous sommes mariés, la vérité : Que nous devons tout partager équitablement.
Les girouettes sont partout et nombreuses, parfois elles peuvent être utiles.
Un dernier mot chérie Billel, tes jambes sont ce soir si poilues et musclées. Est-ce à cause du vent glacial provenant des moulins des pays du nord ? Billel, Camara !!!
Ousmane Abdoul Sarr