
Tous les partis politiques ont livré ces derniers jours leur note, tantôt critique, tantôt apaisée, sinon élogieuse, sur la situation politique nationale, à la lumière des profonds changements vécus ces dernières semaines par certains Etats du monde arabe. L’AJD/MR, l’une des plus grandes formations mauritaniennes, sans rapport avec les faux connecteurs baathistes et nasséristes, d’où son approche plus réaliste et objective, vient de briser à son tour le silence, pour communiquer à l’opinion ses positions sur l’actuelle conjoncture locale et régionale.
A propos des révoltes qui ont secoué la Tunisie, l’Egypte et la Libye, dont le processus semble gagner du terrain ailleurs, le parti d’Ibrahima Moctar Sarr estime qu’à l’heure actuelle « cette volonté de rompre avec les régimes de dictature se répand comme une traînée de poudre au Maroc, en Algérie, en Jordanie, en Syrie », soulignant qu’on assiste en Libye, à Bahreïn et au Yémen «à un face à face quotidien entre des populations excédées par un trop plein de dictature et des régimes sanguinaires et agonisants qui sont en train de massacrer des populations innocentes qui ne demandent qu’à être associées à la manière dont elles doivent être gouvernées».
A ce stade, l’AJD/MR exprime « sa solidarité pleine et entière à cette aspiration légitime des peuples du monde Arabe à prendre en charge leur propre destin en main plutôt que de croupir sous les bottes de régimes sanguinaires et obscurantistes » dénonçant « le traitement inhumain et dégradant auquel est soumis le peuple libyen frère et exprime sa solidarité agissante par rapport aux résolutions des Nations unies concernant le guide libyen et ses proches ». Concernant la Côte d’Ivoire, l’AJD/MR évoque «une dégradation de la situation marquée par des violations des droits de l’homme, des déplacements massifs de populations consécutifs aux affrontements entre les parties en conflits », condamnant du coup l’attitude anti- démocratique de Laurent Gbagbo qui, selon elle, a conduit à ces dérapages.
Sur le plan national, le parti d’Ibrahima Moctar Sarr a exhorté « les autorités mauritaniennes à prendre des dispositions pour rapatrier également les citoyens mauritaniens qui se trouvent dans les provinces libyennes particulièrement à Benghazi et de faire preuve de prévoyance et de vigilance en ce qui concerne nos compatriotes en Côte d’Ivoire ». Evoquant la dernière manif organisée par le groupe des jeunes du 25 février à Nouakchott, dans la place des blocs au centre ville, le parti estime qu’étant conscient de l’absence d’un déficit structurel de démocratie et de liberté en Mauritanie, il n’en demeure pas moins que les autorités « devront être à l’écoute des manifestants et poursuivre les réformes entamées, les élargir et les approfondir », ajoutant que «de cette façon, la Mauritanie pourra s’ancrer résolument dans ce nouveau lever de soleil qui illumine l’ensemble des pays du Monde Arabe et qui a pour devise : Démocratie, Liberté et Pain ». Le parti a interpellé également les pouvoirs publics à « réfléchir à tout ce qui est susceptible de supprimer les malaises sociaux », soulignant que les faiblesses de la démocratie mauritanienne « se cristallisent autour de la fragilité de la cohabitation entre nos différentes composantes nationales, la lutte contre toutes les souffrances » héritées des anciens régimes ainsi que de la question lancinante de l’esclavage.
L’AJD conclut en disant que l’Etat doit approfondir les mesures prises concernant la cherté du coût de la vie et adopter une politique pour l’emploi des jeunes ainsi qu’à prendre des mesures pour dynamiser le secteur privé et en retour demander à celui- ci d’insérer dans la vie active les jeunes au chômage. « L’ Etat devra garder le cap en ce qui concerne la lutte contre la gabegie, le gaspillage des ressources de l’Etat et enfin encourager un dialogue sincère et constructif entre la Majorité , l’opposition démocratique et la société civile ».
Mohamed
Source: Le Rénovateur Quotidien via ajd/mr
A propos des révoltes qui ont secoué la Tunisie, l’Egypte et la Libye, dont le processus semble gagner du terrain ailleurs, le parti d’Ibrahima Moctar Sarr estime qu’à l’heure actuelle « cette volonté de rompre avec les régimes de dictature se répand comme une traînée de poudre au Maroc, en Algérie, en Jordanie, en Syrie », soulignant qu’on assiste en Libye, à Bahreïn et au Yémen «à un face à face quotidien entre des populations excédées par un trop plein de dictature et des régimes sanguinaires et agonisants qui sont en train de massacrer des populations innocentes qui ne demandent qu’à être associées à la manière dont elles doivent être gouvernées».
A ce stade, l’AJD/MR exprime « sa solidarité pleine et entière à cette aspiration légitime des peuples du monde Arabe à prendre en charge leur propre destin en main plutôt que de croupir sous les bottes de régimes sanguinaires et obscurantistes » dénonçant « le traitement inhumain et dégradant auquel est soumis le peuple libyen frère et exprime sa solidarité agissante par rapport aux résolutions des Nations unies concernant le guide libyen et ses proches ». Concernant la Côte d’Ivoire, l’AJD/MR évoque «une dégradation de la situation marquée par des violations des droits de l’homme, des déplacements massifs de populations consécutifs aux affrontements entre les parties en conflits », condamnant du coup l’attitude anti- démocratique de Laurent Gbagbo qui, selon elle, a conduit à ces dérapages.
Sur le plan national, le parti d’Ibrahima Moctar Sarr a exhorté « les autorités mauritaniennes à prendre des dispositions pour rapatrier également les citoyens mauritaniens qui se trouvent dans les provinces libyennes particulièrement à Benghazi et de faire preuve de prévoyance et de vigilance en ce qui concerne nos compatriotes en Côte d’Ivoire ». Evoquant la dernière manif organisée par le groupe des jeunes du 25 février à Nouakchott, dans la place des blocs au centre ville, le parti estime qu’étant conscient de l’absence d’un déficit structurel de démocratie et de liberté en Mauritanie, il n’en demeure pas moins que les autorités « devront être à l’écoute des manifestants et poursuivre les réformes entamées, les élargir et les approfondir », ajoutant que «de cette façon, la Mauritanie pourra s’ancrer résolument dans ce nouveau lever de soleil qui illumine l’ensemble des pays du Monde Arabe et qui a pour devise : Démocratie, Liberté et Pain ». Le parti a interpellé également les pouvoirs publics à « réfléchir à tout ce qui est susceptible de supprimer les malaises sociaux », soulignant que les faiblesses de la démocratie mauritanienne « se cristallisent autour de la fragilité de la cohabitation entre nos différentes composantes nationales, la lutte contre toutes les souffrances » héritées des anciens régimes ainsi que de la question lancinante de l’esclavage.
L’AJD conclut en disant que l’Etat doit approfondir les mesures prises concernant la cherté du coût de la vie et adopter une politique pour l’emploi des jeunes ainsi qu’à prendre des mesures pour dynamiser le secteur privé et en retour demander à celui- ci d’insérer dans la vie active les jeunes au chômage. « L’ Etat devra garder le cap en ce qui concerne la lutte contre la gabegie, le gaspillage des ressources de l’Etat et enfin encourager un dialogue sincère et constructif entre la Majorité , l’opposition démocratique et la société civile ».
Mohamed
Source: Le Rénovateur Quotidien via ajd/mr