Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Abidjan: manifestation six femmes tuées par balles


Abidjan: manifestation six femmes tuées par balles
Abidjan a connu jeudi de nouvelles violences avec la mort d'au moins six femmes, tuées par balles par les forces de l'ordre fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo qui ont dispersé un rassemblement dans le quartier d'Abobo, favorable à Alassane Ouattara, ont rapporté des témoins.

La montée des tensions depuis la mi-février ne cesse d'inquiéter à l'extérieur, où l'on redoute que la crise née du scrutin de novembre ne tourne à la guerre civile. Le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir jeudi.

Ainsi, selon un dernier bilan, cinquante personnes ont été tuées dans le pays au cours de la semaine écoulée, dont 26 dans le quartier d'Abobo, a annoncé la mission de l'ONU dans le pays, l'Onuci.

"Cinquante personnes ont été tuées en une semaine", portant à "365" le nombre de morts depuis mi-décembre dans des violences engendrées par la crise née de la présidentielle de novembre, a déclaré à l'AFP Guillaume Ngefa, directeur adjoint de la Division des droits de l'Homme de l'Onuci.

Le nouvel incident est survenu à Abobo, dans le nord de la capitale économique, épicentre du conflit entre le régime de Laurent Gbagbo et le camp d'Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale.

Plusieurs centaines de femmes s'étaient réunies dans la matinée à un rond-point du quartier et scandaient les slogans "Gbagbo, dégage!", "on ne veut pas de Gbagbo" et "Alassane président", a indiqué à l'AFP un habitant.

Quand les Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales au dirigeant sortant, à bord notamment d'un blindé, "sont arrivées au niveau du regroupement, elles ont ouvert le feu", a raconté un autre.

"Six femmes ont été tuées sur-le-champ", a-t-il dit, tandis que d'autres témoins évoquaient des bilans plus lourds.

Il y a eu "beaucoup de blessés", certains par balles et d'autres victimes de la bousculade qui a suivi, ont précisé ces témoins.

L'ambiance dans la zone restait surchauffée à la mi-journée, après le départ des manifestantes. "On est prêt à en découdre" avec le pouvoir en place, jurait un jeune homme.

Sur la voie principale d'Abobo et dans nombre de ruelles, des jeunes pro-Ouattara avaient barré les accès avec des carcasses de voitures ou des tables renversées.

Depuis la mi-février, des jeunes et depuis quelques jours des femmes descendent dans les rues, dans certains quartiers populaires, pour crier leur ras-le-bol devant la situation du pays et exiger le départ du président sortant, se heurtant parfois aux FDS.

Mais Abobo est aussi le théâtre d'affrontements d'une tout autre nature: la semaine dernière, FDS et insurgés s'y sont livrés durant plusieurs jours des combats meurtriers à l'arme lourde.

Pour les Nations unies, la situation est très grave.

La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, s'est dite "extrêmement préoccupée" par l'escalade de la violence et a dénoncé "les attaques de supporters de Gbagbo contre le personnel de l'ONU, des civils et des Casques bleus".

Selon elle, avec les violences à Abidjan et dans l'ouest ivoirien, le pays est confronté à "une crise humanitaire" faisant fuir de nombreux civils.

Les Etats-Unis ont recommandé à leurs ressortissants de quitter la Côte d'Ivoire, et le président français Nicolas Sarkozy a estimé que "tout devait être fait pour éviter de nouveaux morts et de nouvelles violences".

Alors que la situation intérieure se dégrade rapidement, aucune issue politique ne se dessine.

Le panel de cinq chefs d'Etat africains chargé par l'Union africaine de dénouer la crise ivoirienne, censé arrêter fin février des solutions "contraignantes", a finalement tout le mois de mars pour tenter de trouver une issue, signe des divisions en son sein.

Il doit se retrouver vendredi à Nouakchott, sous la présidence du chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.


Source: AFP
Jeudi 3 Mars 2011 - 17:07
Jeudi 3 Mars 2011 - 17:12
INFOS AVOMM
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte


Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 602