
L’affaire Birame continue à défrayer la chronique et à déchainer les passions. Cette histoire qui occupe le devant de la scène depuis quelques semaines repose la question lancinante de l’esclavage en Mauritanie, un phénomène à la peau dure qui donne du fil à retordre aux autorités mauritaniennes, très frileuses à chaque fois qu’un cas imaginaire ou avéré est brandi par les organisations pour la défense des droits humains agissant dans ce cadre.
Ainsi donc après le concert de soutien au président de l’IRA et du FLERE, M. Birame Ould Abeidi Ould Dah de la part des ONG de droits de l’homme, des partis politiques, des parlementaires avec à leur tête le président de l’Assemblée Nationale, M. Messaoud Ould Boulkheir, c’est au tour du tonitruant président de SOS Esclaves M. Boubakar Ould Messaoud d’entrer dans la danse.
SOS Esclaves accuse deux membres du gouvernement.
M. Messaoud qui a tenu dimanche une conférence de presse n’y est pas allé par quatre chemins pointant un doigt accusateur vers les ministres de l’intérieur et de la décentralisation et celui de la justice accusés d’être derrière la machination que constitue l’affaire d’Arafat qui de son point de vue était un guet apens tendu pour cueillir les militants anti esclavagistes.
Le président de « SOS Esclaves » qui a souligné que les deux ministres sont des descendants d’anciens esclaves a dit qu’ils n’ont rien fait pour lutter contre ce fléau et pire, ils ont au contraire œuvré pour comploter et faire obstruction à la lutte menée par les militants anti esclavagistes.
Boubakar Ould Messaoud s’en est violemment pris aux deux ministres taxés de « corrompus » et qui de son point de vu ont manigancé cette affaire contre les militants anti esclavagistes dont le but était de « de dénoncer l’esclavage pratiqué contre deux adolescentes ».Et le président de « SOS Esclaves de poursuivre : « Rien ne pourra nous empêcher de lutter contre l’esclavage et ce même si on en arrive à la bastonnade et à la mort. On continuera à dénoncer l’esclavage et à affirmer qu’il existe. »
L’esclavage, une question débattue au grand jour.
Pour sa part, M. Mouloud Ould Boubi qui faisait parti des personnes arrêtés dès le début avec Birame, a affirmé : « Les personnes arrêtées ont été maltraitées. Les policiers nous ont parlé avec un langage vulgaire nous qualifiant d’esclaves. » Selon M. Mouloud, ils étaient détenus dans des lieux malsains et on les empêchait parfois d’effectuer la prière.
Pour sa part M. Ould Dik, l’un des avocats membre du collectif de la défense de Birame, il a salué les conditions d’organisation du procès qui selon lui étaient irréprochables et « c’était l’occasion de parler à cœur ouvert et sans équivoque de l’esclavage. »Mais M. Dik s’est déclaré déçu par le verdict affirmant qu’ils vont faire appel.
Il est à noter que cette affaire a été longuement débattue au cours de la dernière session du parlement en présence du premier ministre. Ce dernier a regretté qu’on continue encore à parler d’esclavage au XXIème siècle mais pour lui, dans cette affaire, il s’agit d’une agression contre les forces de l’ordre ce qui affirme-t-il est inadmissible.
De son côté, Mme Malouma Mint Bilal de l’APP a affirmé que « ce procès montre qu’il n’y a pas de justice en Mauritanie. » Quand au président de l’Assemblée Nationale M. Messaoud Ould Boulkheir, il a soutenu qu’il s’agissait là d’un cas d’esclavage avéré. Il conviendrait donc pour lui de libérer les militants anti esclavagistes et il a demandé pour ce faire l’intervention du président de la République.
Bakari Guèye
Source : Nouakchott Info
Ainsi donc après le concert de soutien au président de l’IRA et du FLERE, M. Birame Ould Abeidi Ould Dah de la part des ONG de droits de l’homme, des partis politiques, des parlementaires avec à leur tête le président de l’Assemblée Nationale, M. Messaoud Ould Boulkheir, c’est au tour du tonitruant président de SOS Esclaves M. Boubakar Ould Messaoud d’entrer dans la danse.
SOS Esclaves accuse deux membres du gouvernement.
M. Messaoud qui a tenu dimanche une conférence de presse n’y est pas allé par quatre chemins pointant un doigt accusateur vers les ministres de l’intérieur et de la décentralisation et celui de la justice accusés d’être derrière la machination que constitue l’affaire d’Arafat qui de son point de vue était un guet apens tendu pour cueillir les militants anti esclavagistes.
Le président de « SOS Esclaves » qui a souligné que les deux ministres sont des descendants d’anciens esclaves a dit qu’ils n’ont rien fait pour lutter contre ce fléau et pire, ils ont au contraire œuvré pour comploter et faire obstruction à la lutte menée par les militants anti esclavagistes.
Boubakar Ould Messaoud s’en est violemment pris aux deux ministres taxés de « corrompus » et qui de son point de vu ont manigancé cette affaire contre les militants anti esclavagistes dont le but était de « de dénoncer l’esclavage pratiqué contre deux adolescentes ».Et le président de « SOS Esclaves de poursuivre : « Rien ne pourra nous empêcher de lutter contre l’esclavage et ce même si on en arrive à la bastonnade et à la mort. On continuera à dénoncer l’esclavage et à affirmer qu’il existe. »
L’esclavage, une question débattue au grand jour.
Pour sa part, M. Mouloud Ould Boubi qui faisait parti des personnes arrêtés dès le début avec Birame, a affirmé : « Les personnes arrêtées ont été maltraitées. Les policiers nous ont parlé avec un langage vulgaire nous qualifiant d’esclaves. » Selon M. Mouloud, ils étaient détenus dans des lieux malsains et on les empêchait parfois d’effectuer la prière.
Pour sa part M. Ould Dik, l’un des avocats membre du collectif de la défense de Birame, il a salué les conditions d’organisation du procès qui selon lui étaient irréprochables et « c’était l’occasion de parler à cœur ouvert et sans équivoque de l’esclavage. »Mais M. Dik s’est déclaré déçu par le verdict affirmant qu’ils vont faire appel.
Il est à noter que cette affaire a été longuement débattue au cours de la dernière session du parlement en présence du premier ministre. Ce dernier a regretté qu’on continue encore à parler d’esclavage au XXIème siècle mais pour lui, dans cette affaire, il s’agit d’une agression contre les forces de l’ordre ce qui affirme-t-il est inadmissible.
De son côté, Mme Malouma Mint Bilal de l’APP a affirmé que « ce procès montre qu’il n’y a pas de justice en Mauritanie. » Quand au président de l’Assemblée Nationale M. Messaoud Ould Boulkheir, il a soutenu qu’il s’agissait là d’un cas d’esclavage avéré. Il conviendrait donc pour lui de libérer les militants anti esclavagistes et il a demandé pour ce faire l’intervention du président de la République.
Bakari Guèye
Source : Nouakchott Info