Ahmed Ould Daddah et Messoud Ould Boulkheir, respectivement candidat malheureux du RFD et du FNDD à la présidentielle mauritanienne du 18 juillet, ont tenu une conférence de presse mardi 28 juillet à Nouakchott. Il était prévu que le troisième candidat contestataire des résultats de ce scrutin, Ely Ould Mohamed vall, soit avec eux. A la surprise générale, il a fait faux bond.
Dans le communiqué signé Ould Messoud et Ould Daddah, il est fait entre autres, état de «l’uniformité troublante des scores de Aziz dans les différentes Moughataas de la Mauritanie, de la proclamation des résultats de l’élection par le conseil constitutionnel dans un contexte marqué par la démission du président de la CENI, de la proclamation de ces résultats sur la base d’un communique controversé de la CENI et de la prédication dans la prise de la décision de ce conseil.»
Pour les deux candidats, le conseil constitutionnel n’a pas «tenu compte des fait exigeant une enquête sérieuse» Ces faits sont, entre autres, «la violation systématique de l’accord cadre de Dakar, le taux anormalement élevé des votes nulles et le caractère technique des bulletins de vote.»
Malgré tous ces griefs, les deux candidats disent «avoir pris acte sur le plan juridique de la décision du conseil constitutionnel.» Pour eux, cependant, la crise, dans sa dimension politique, demeure.
Ahmed Ould Daddah et Messoud Ould Boulkheir demandent une «commission d’enquête consensuelle» pour faire la lumière sur les irrégularités ayant entachées le scrutin du 18 juillet. Ils ont réaffirmé leur commune volonté de rester uni et solidaire dans le combat pour plus de démocratie.
Après la lecture du communiqué, il a été présenté sur écran une communication intitulée «Mode operandi de la fraude.»
Rappelons que la présidentielle du 18 juillet en Mauritanie a été remportée par le candidat de l’UPR, Mohamed Ould Abdel Aziz, au premier tour avec 52, 47% des voix.
Khalilou Diagana
cridem
Dans le communiqué signé Ould Messoud et Ould Daddah, il est fait entre autres, état de «l’uniformité troublante des scores de Aziz dans les différentes Moughataas de la Mauritanie, de la proclamation des résultats de l’élection par le conseil constitutionnel dans un contexte marqué par la démission du président de la CENI, de la proclamation de ces résultats sur la base d’un communique controversé de la CENI et de la prédication dans la prise de la décision de ce conseil.»
Pour les deux candidats, le conseil constitutionnel n’a pas «tenu compte des fait exigeant une enquête sérieuse» Ces faits sont, entre autres, «la violation systématique de l’accord cadre de Dakar, le taux anormalement élevé des votes nulles et le caractère technique des bulletins de vote.»
Malgré tous ces griefs, les deux candidats disent «avoir pris acte sur le plan juridique de la décision du conseil constitutionnel.» Pour eux, cependant, la crise, dans sa dimension politique, demeure.
Ahmed Ould Daddah et Messoud Ould Boulkheir demandent une «commission d’enquête consensuelle» pour faire la lumière sur les irrégularités ayant entachées le scrutin du 18 juillet. Ils ont réaffirmé leur commune volonté de rester uni et solidaire dans le combat pour plus de démocratie.
Après la lecture du communiqué, il a été présenté sur écran une communication intitulée «Mode operandi de la fraude.»
Rappelons que la présidentielle du 18 juillet en Mauritanie a été remportée par le candidat de l’UPR, Mohamed Ould Abdel Aziz, au premier tour avec 52, 47% des voix.
Khalilou Diagana
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