
La Renaissance africaine, thème général du troisième Festival mondial des arts nègres (10-31 décembre), ne doit pas être l’occasion pour les festivaliers de magnifier encore la Négritude, mais la quête d’une nouvelle société africaine, a estimé, mercredi à Dakar, le poète sénégalais Amadou Lamine Sall.
‘’Ce Festival de 2010 a le devoir d’être différent de celui de 1966 et de s’inscrire dans la Renaissance africaine, qui n’est pas la Négritude bis’’, a affirmé M. Sall lors de la cérémonie de remise du 7ème Prix du concours de poésie de la Maison africaine de la poésie internationale (MAPI), dont il est le président-fondateur.
Le troisième Festival mondial des arts nègres s’ouvre le 10 décembre à Dakar et se poursuivra jusqu’au 31, dans plusieurs villes du pays. Il a pour thème général : ‘’la Renaissance africaine’’.
‘’La Renaissance africaine, ce n’est pas parler de l’Afrique souffrante. La Renaissance africaine est une tension, une dynamique et une quête d’une nouvelle société africaine. C’est dans cette perspective que doit s’inscrire le festival’’ mondial des arts nègres, a ajouté M. Sall, lauréat du Grand prix de l’Académie française.
Magnifier la Renaissance africaine, a-t-il encore dit, ne devrait pas consister à ‘’revisiter’’ le passé ‘’jusqu’à Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire ou Frantz Fanon’’. ‘’Senghor nous disait qu’il souhaitait être dépassé. Senghor doit être dépassé.’’
‘’Un pays n’a pas seulement besoin de pain, d’eau et d’électricité. Un pays a besoin aussi de nourriture d’esprit. C’est avec cette nourriture d’esprit que nous pourrons avec sagesse et discipline’’ améliorer le vécu des populations, a-t-il indiqué sur un autre registre.
‘’Chaque discipline a sa part. Il ne s’agit pas seulement de s’occuper des hôpitaux, de l’élevage, de l’agriculture. Il faut aussi s’occuper de l’esprit, parce que l’esprit est le plus important. Et, la poésie véhicule l’esprit’’, a-t-il souligné.
‘’Un peuple doit d’abord être éduqué, pour être ensuite civilisé. Je crois qu’il n’y a pas de pays sous-développé. Il n’y a que des femmes et des hommes qui n’ont pas été éduqués et n’ont pas de culture. Je pense que le Sénégal est un pays de culture. Nous avons donné la priorité à l’esprit’’, a-t-il commenté.
Source: APS
‘’Ce Festival de 2010 a le devoir d’être différent de celui de 1966 et de s’inscrire dans la Renaissance africaine, qui n’est pas la Négritude bis’’, a affirmé M. Sall lors de la cérémonie de remise du 7ème Prix du concours de poésie de la Maison africaine de la poésie internationale (MAPI), dont il est le président-fondateur.
Le troisième Festival mondial des arts nègres s’ouvre le 10 décembre à Dakar et se poursuivra jusqu’au 31, dans plusieurs villes du pays. Il a pour thème général : ‘’la Renaissance africaine’’.
‘’La Renaissance africaine, ce n’est pas parler de l’Afrique souffrante. La Renaissance africaine est une tension, une dynamique et une quête d’une nouvelle société africaine. C’est dans cette perspective que doit s’inscrire le festival’’ mondial des arts nègres, a ajouté M. Sall, lauréat du Grand prix de l’Académie française.
Magnifier la Renaissance africaine, a-t-il encore dit, ne devrait pas consister à ‘’revisiter’’ le passé ‘’jusqu’à Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire ou Frantz Fanon’’. ‘’Senghor nous disait qu’il souhaitait être dépassé. Senghor doit être dépassé.’’
‘’Un pays n’a pas seulement besoin de pain, d’eau et d’électricité. Un pays a besoin aussi de nourriture d’esprit. C’est avec cette nourriture d’esprit que nous pourrons avec sagesse et discipline’’ améliorer le vécu des populations, a-t-il indiqué sur un autre registre.
‘’Chaque discipline a sa part. Il ne s’agit pas seulement de s’occuper des hôpitaux, de l’élevage, de l’agriculture. Il faut aussi s’occuper de l’esprit, parce que l’esprit est le plus important. Et, la poésie véhicule l’esprit’’, a-t-il souligné.
‘’Un peuple doit d’abord être éduqué, pour être ensuite civilisé. Je crois qu’il n’y a pas de pays sous-développé. Il n’y a que des femmes et des hommes qui n’ont pas été éduqués et n’ont pas de culture. Je pense que le Sénégal est un pays de culture. Nous avons donné la priorité à l’esprit’’, a-t-il commenté.
Source: APS