
Sept militants anti-esclavagistes ont été déférés devant le parquet, le 15 décembre 2010, après deux jours de garde à vue. Parmi eux figure le dirigeant de l’organisation IRA, Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste, Biram Ould Dah Ould Abeid.
De source policière, les sept hommes sont accusés d’avoir attaqué les forces de l’ordre, saccagé le commissariat et proférer des propos racistes et injurieux à leur encontre.
L’incident s’est produit alors que les militants accompagnaient deux filles mineures présumées esclaves au commissariat pour dénoncer leur situation.
Selon l’IRA la police aurait refusé au dirigeant de l’IRA d’assister à leur audition, et c’est à ce moment là que la situation a dégénéré. C’est ce qu’affirme Malik Fall, le conseiller de Biram Ould Dah Ould Abeid : « Il s’est passé quelque chose devant le commissariat mais mes amis n’étaient pas armés, on avait que nos boubous et nos chaussures. Ils n’avaient pas l’intention du tout d’agresser qui que ce soit. Mais malheureusement devant le commissariat, ils ont trouvé des policiers très bien armés et prêts à en découdre.
Le mouvement IRA est un mouvement pacifique, IRA a une vision pour tous les Mauritaniens. Nous ne sommes pas des racistes, nous ne sommes pas violents. Ce que nous disons c’est que nous combattons de manière ferme les pratiques d’esclavage qui existent encore en Mauritanie ».
Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et partis politiques d’opposition ont dénoncé le 15 décembre l’arrestation de ces militants et ont exigé leur remise en liberté. Les autorités n’étaient pas joignables ce jeudi.
Version des sources sécuritaires.
Selon une source sécuritaire haut placée, a indiqué que l’arrestation de Biram Ould Abeid , en compagnie de 6 autres de ses compagnons, est intervenue au moment où ce groupe menait un assaut contre le commissariat de police Arafat I, sous sa direction.
Suite à cette attaque du commissariat, poursuit cette source, plusieurs homme de sécurité, dont le commissaire, ont été blessés. Et la source d’ajouter : « tout a commencé quand le hakem de Arafat a contacté le commissaire pour lui demander d’accompagner Biram pour constate ce qui serait, selon Biram, un cas d’esclavage mis à jour dans la moughataa d’Arafat, par son organisation.
Le commissaire avait alors demandé à Biram de désigner trois personnes parmi les 23 qui l’accompagnaient, pour l’accompagner en partant sur le lieu précis où le cas d’esclavage aurait été constaté pour amener les victimes présumés. Selon cette source, c’est au moment où Biram était en compagnie des policiers qu’il a décidé de prendre part à une manifestation improvisée devant le domicile de la famille concernée par le cas présumé d’esclavage, où les manifestant arboraient des pancarte et scandaient des slogans racistes et incitateurs à la haine.
Quand le commissaire a sommé les manifestants de se disperser, étant donné que leur rassemblement n’est pas autorisé, Biram, devenu furieux, avait commencé par « insulter les forces de l’ordre et le président de la République, ainsi que ce qu’il a appelé beidanes ». Il a également, poursuit la source sécuritaire, demandé à ses compagnons de s’attaquer à out celui qui s’approche d’eux ou tente de gêner leur rassemblement.
C’est après avoir maitrisé, de façon pacifique, la situation et que tout était revenu au calme, que les policiers ont rejoint le commissariat, où ils sont été attaqués, à coup de pierres, par un public embarqué à bord de plusieurs voitures. Ce qui a provoqué la blessure de cinq policiers, dont le commissaire.
Certains ont été évacués d’urgence vers l’hôpital. Des équipements de la police ont été également endommagés par les assaillants, dont certains ont été arrêtés. Par la suite, six parmi le groupe arrêté ont été remis en liberté, cependant que 7 autres, dont Biram Ould Abeid, sont restés en garde à vue.
Par ailleurs, cette source sécuritaire a indiqué que le commissariat a mené l’enquête dans le cas présumé d’esclavage et arrêté sur son lieu de travail, sur ordre du procureur de la république, la femme soupçonnée de soumettre les deux petites filles à des pratiques esclavagistes. Les deux mineures ont été remis à la Brigade des mineurs en conflit avec la loi, et la procédure est engagée pour soumettre ce dossier à la justice, a conclu cette source.
Rebondissements.
Le vendredi 19 décembre l’enquête menée par les autorités aboutit à un fait surprenant : les filles que l’IRA présentait à l’opinion publique come étant des esclaves déclarent aux chaines de télévisions internationales que n’ont rien d’esclaves et qu’elles ont été ont été manipulées par l’organisation de Birame ould Abeidi qui leur avait demandé de jouer ce jeu.
Elles ont déclaré notamment à la chaine de TV Al Jazzera que la famille qui les héberge est leur famille naturelle et qu’elles ne subissent aucun traitement inhumain. Elles ont nié être traitées d’esclaves.
Source : Levéridique via CRIDEM
De source policière, les sept hommes sont accusés d’avoir attaqué les forces de l’ordre, saccagé le commissariat et proférer des propos racistes et injurieux à leur encontre.
L’incident s’est produit alors que les militants accompagnaient deux filles mineures présumées esclaves au commissariat pour dénoncer leur situation.
Selon l’IRA la police aurait refusé au dirigeant de l’IRA d’assister à leur audition, et c’est à ce moment là que la situation a dégénéré. C’est ce qu’affirme Malik Fall, le conseiller de Biram Ould Dah Ould Abeid : « Il s’est passé quelque chose devant le commissariat mais mes amis n’étaient pas armés, on avait que nos boubous et nos chaussures. Ils n’avaient pas l’intention du tout d’agresser qui que ce soit. Mais malheureusement devant le commissariat, ils ont trouvé des policiers très bien armés et prêts à en découdre.
Le mouvement IRA est un mouvement pacifique, IRA a une vision pour tous les Mauritaniens. Nous ne sommes pas des racistes, nous ne sommes pas violents. Ce que nous disons c’est que nous combattons de manière ferme les pratiques d’esclavage qui existent encore en Mauritanie ».
Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et partis politiques d’opposition ont dénoncé le 15 décembre l’arrestation de ces militants et ont exigé leur remise en liberté. Les autorités n’étaient pas joignables ce jeudi.
Version des sources sécuritaires.
Selon une source sécuritaire haut placée, a indiqué que l’arrestation de Biram Ould Abeid , en compagnie de 6 autres de ses compagnons, est intervenue au moment où ce groupe menait un assaut contre le commissariat de police Arafat I, sous sa direction.
Suite à cette attaque du commissariat, poursuit cette source, plusieurs homme de sécurité, dont le commissaire, ont été blessés. Et la source d’ajouter : « tout a commencé quand le hakem de Arafat a contacté le commissaire pour lui demander d’accompagner Biram pour constate ce qui serait, selon Biram, un cas d’esclavage mis à jour dans la moughataa d’Arafat, par son organisation.
Le commissaire avait alors demandé à Biram de désigner trois personnes parmi les 23 qui l’accompagnaient, pour l’accompagner en partant sur le lieu précis où le cas d’esclavage aurait été constaté pour amener les victimes présumés. Selon cette source, c’est au moment où Biram était en compagnie des policiers qu’il a décidé de prendre part à une manifestation improvisée devant le domicile de la famille concernée par le cas présumé d’esclavage, où les manifestant arboraient des pancarte et scandaient des slogans racistes et incitateurs à la haine.
Quand le commissaire a sommé les manifestants de se disperser, étant donné que leur rassemblement n’est pas autorisé, Biram, devenu furieux, avait commencé par « insulter les forces de l’ordre et le président de la République, ainsi que ce qu’il a appelé beidanes ». Il a également, poursuit la source sécuritaire, demandé à ses compagnons de s’attaquer à out celui qui s’approche d’eux ou tente de gêner leur rassemblement.
C’est après avoir maitrisé, de façon pacifique, la situation et que tout était revenu au calme, que les policiers ont rejoint le commissariat, où ils sont été attaqués, à coup de pierres, par un public embarqué à bord de plusieurs voitures. Ce qui a provoqué la blessure de cinq policiers, dont le commissaire.
Certains ont été évacués d’urgence vers l’hôpital. Des équipements de la police ont été également endommagés par les assaillants, dont certains ont été arrêtés. Par la suite, six parmi le groupe arrêté ont été remis en liberté, cependant que 7 autres, dont Biram Ould Abeid, sont restés en garde à vue.
Par ailleurs, cette source sécuritaire a indiqué que le commissariat a mené l’enquête dans le cas présumé d’esclavage et arrêté sur son lieu de travail, sur ordre du procureur de la république, la femme soupçonnée de soumettre les deux petites filles à des pratiques esclavagistes. Les deux mineures ont été remis à la Brigade des mineurs en conflit avec la loi, et la procédure est engagée pour soumettre ce dossier à la justice, a conclu cette source.
Rebondissements.
Le vendredi 19 décembre l’enquête menée par les autorités aboutit à un fait surprenant : les filles que l’IRA présentait à l’opinion publique come étant des esclaves déclarent aux chaines de télévisions internationales que n’ont rien d’esclaves et qu’elles ont été ont été manipulées par l’organisation de Birame ould Abeidi qui leur avait demandé de jouer ce jeu.
Elles ont déclaré notamment à la chaine de TV Al Jazzera que la famille qui les héberge est leur famille naturelle et qu’elles ne subissent aucun traitement inhumain. Elles ont nié être traitées d’esclaves.
Source : Levéridique via CRIDEM