
Un miséreux de Tunis, de la place Tahrir, de Gour Teniagouri dans le pays Smasside ou de Toufnde Boubou, en plein pays Halaybe, est le même; Il est assujetti aux humeurs d’un piètre despote et d’un système qui le réduisent à une réalité abstraite, un objet manipulable et corvéable à loisir.
Les révoltes populaires qui sévissent dans le monde (pas seulement dans le monde arabe comme le font croire les mass-médias de l’occident) ne sont que le corollaire de crises sédimentées et dont souffrent les populations en question.
Ces crises sont multidimensionnelles mais plus exactement existentielles ; Elles gangrènent le système de gouvernement, de gestion politique et socio-économique où le mérite et la compétence sont relégués au second plan.
Ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte et qui continuent dans ces deux pays et qui gagnent la Libye suivie des exactions horribles et insupportables doivent se passer dans la majorité des pays dits pauvres de notre planète.
Ces révoltes sont un cri de détresse qui doit non seulement endeuiller les Hommes originaires de ces pays mais aussi l’Homme tout court. C’est en même temps le signe révélateur, éloquent et le symptôme de l’échec d’une génération au niveau national mais aussi internationale. C’est l’échec de l’occident qui, tout en prêchant le droit et la démocratie, ne s’offusquent guère à prêter main forte aux despotes de ce monde.
Attention opinion internationale ! Ces populations se sentent trahies car mal assistées ou pas du tout assistées par les politiques, les intellectuels de leurs pays respectifs et de l’opinion internationale. Or sans démocratie aucune race humaine ne connaitra équilibre et quiétude.
Les révoltes outre qu’elles révèlent les symptômes tristes de la fragilité de nos pays, sont l’expression des aspirations de ces peuples à la démocratie, à la liberté et à la dignité volées aux populations meurtries. Il s’y greffe le silence cynique des intellectuels qui participe à aggraver la situation chaotique que vit la majorité de l’humanité.
L’on s’étonnera en même temps du silence de cet occident démocratique qui privilégie le court terme au long terme et de cette ONU qui est réduite uniquement à un rôle d’administration de lois et règles jamais appliquées et le plus souvent bafouées par la majorité des états.
Dans beaucoup de pays le chef de l’état très souvent contesté, édifie des régimes despotiques et policiers qui, au lieu de servir les populations, les maintiennent dans la misère et l’oppression. Ces régimes ne s’intéressent aux populations qu’a la veuille d’élections pour semer la haine, la discorde et les luttes puériles au sein des composantes nationales via l’argent du trésor public.
Moments pendant lesquels les rapaces qui se recrutent dans toutes les ethnies se déploient pour jouer la division dans leurs terroirs. Ces rapaces conçoivent la nation, l’état et la famille qu’en fonction de leurs intérêts et de celui du policier en chef, le chef de l’état. Ces régimes usent de la force, de la répression pour acheter les consciences et confisquer les libertés sans répondre aux attentes des populations.
Ces pratiques créent des miséreux et des mécontents potentiels parce que dépourvus de dignité, d’honneur mais aussi de liberté et de démocratie. Là où de telles valeurs sont bafouées, il devient tout à fait normal de manifester et de s’en prendre à l’état représenté par le chef de l’état, ses rapaces et ses troubadours disséminés dans l’administration, l’armée, la police et le service de renseignement.
En face de l’état despotique, corrompu se développe une opposition de même nature qui n’échappent pas, hélas, aux appétits et aux calculs et autres ruses, règles par lesquelles fonctionnent nos états. La preuve ! Partout dans nos pays les fruits n’ont pas encore tenus les promesses des fleurs. Déchirées, Infiltrées, divisées et incapables de s’entendre, les oppositions africaines qui devraient jouer le rôle d’éclaireurs, de contrôle démocratique et de forces motrices de riposte structurées et organisées sont au contraire des forces inhibitrices qui bloquent toute initiative de résistance nationale.
Au delà de leur incapacité à définir un projet de société politique, social ou économique en cohérence avec les réalités et les valeurs intrinsèques des composantes nationales, les oppositions mauritaniennes, par exemple, sont plutôt enclines aux querelles puériles, aux insultes gratuites et ce, pour s’assurer des espaces au sein des gouvernements despotiques. En Mauritanie, le sentiment d’appartenance à un pays africain et arabe n’existe pas et là c’est l’échec d’une classe politique et intellectuelle qui a longtemps refusé de le reconnaitre.
Les politiques et les intellectuels sont en vérité plus préoccupés à gagner le pain quotidien qu’à jouer leur partition pour bâtir la Mauritanie arabe et africaine. Chaque politique et tous nos instruits sont des chasseurs de biens et de l’argent devenus les critères sociaux de la supériorité entre les Hommes. Nos charlatans politiques et nos intellectuels très fameux ont un mépris éloquent pour les valeurs universelles de justice et dignité humaines développant ainsi des attitudes mesquines d’enrichissement illicite en effectuant des ponctions sur les biens de l’état.
De fait, les régimes qui se sont succédés en Mauritanie ont globalement encouragés ces pratiques honteuses et il est tout a fait juste que les populations demandent des comptes aux voleurs et aux rapaces qui se recrutent aussi bien dans la vallée du Fleuve que dans le Nord, l’est et l’ouest de notre pays.
Après 50 ans de racisme, d’exclusion et d’esclavage mais aussi de pillage des nos ressources publiques, la Mauritanie a absolument besoin d’un Système politique nouveau pour unir les cœurs et les esprits autour d’un projet de construction d’une véritable nation africaine et arabe.
Adama NGAIDE. USA
CRIDEM.ORG
Les révoltes populaires qui sévissent dans le monde (pas seulement dans le monde arabe comme le font croire les mass-médias de l’occident) ne sont que le corollaire de crises sédimentées et dont souffrent les populations en question.
Ces crises sont multidimensionnelles mais plus exactement existentielles ; Elles gangrènent le système de gouvernement, de gestion politique et socio-économique où le mérite et la compétence sont relégués au second plan.
Ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte et qui continuent dans ces deux pays et qui gagnent la Libye suivie des exactions horribles et insupportables doivent se passer dans la majorité des pays dits pauvres de notre planète.
Ces révoltes sont un cri de détresse qui doit non seulement endeuiller les Hommes originaires de ces pays mais aussi l’Homme tout court. C’est en même temps le signe révélateur, éloquent et le symptôme de l’échec d’une génération au niveau national mais aussi internationale. C’est l’échec de l’occident qui, tout en prêchant le droit et la démocratie, ne s’offusquent guère à prêter main forte aux despotes de ce monde.
Attention opinion internationale ! Ces populations se sentent trahies car mal assistées ou pas du tout assistées par les politiques, les intellectuels de leurs pays respectifs et de l’opinion internationale. Or sans démocratie aucune race humaine ne connaitra équilibre et quiétude.
Les révoltes outre qu’elles révèlent les symptômes tristes de la fragilité de nos pays, sont l’expression des aspirations de ces peuples à la démocratie, à la liberté et à la dignité volées aux populations meurtries. Il s’y greffe le silence cynique des intellectuels qui participe à aggraver la situation chaotique que vit la majorité de l’humanité.
L’on s’étonnera en même temps du silence de cet occident démocratique qui privilégie le court terme au long terme et de cette ONU qui est réduite uniquement à un rôle d’administration de lois et règles jamais appliquées et le plus souvent bafouées par la majorité des états.
Dans beaucoup de pays le chef de l’état très souvent contesté, édifie des régimes despotiques et policiers qui, au lieu de servir les populations, les maintiennent dans la misère et l’oppression. Ces régimes ne s’intéressent aux populations qu’a la veuille d’élections pour semer la haine, la discorde et les luttes puériles au sein des composantes nationales via l’argent du trésor public.
Moments pendant lesquels les rapaces qui se recrutent dans toutes les ethnies se déploient pour jouer la division dans leurs terroirs. Ces rapaces conçoivent la nation, l’état et la famille qu’en fonction de leurs intérêts et de celui du policier en chef, le chef de l’état. Ces régimes usent de la force, de la répression pour acheter les consciences et confisquer les libertés sans répondre aux attentes des populations.
Ces pratiques créent des miséreux et des mécontents potentiels parce que dépourvus de dignité, d’honneur mais aussi de liberté et de démocratie. Là où de telles valeurs sont bafouées, il devient tout à fait normal de manifester et de s’en prendre à l’état représenté par le chef de l’état, ses rapaces et ses troubadours disséminés dans l’administration, l’armée, la police et le service de renseignement.
En face de l’état despotique, corrompu se développe une opposition de même nature qui n’échappent pas, hélas, aux appétits et aux calculs et autres ruses, règles par lesquelles fonctionnent nos états. La preuve ! Partout dans nos pays les fruits n’ont pas encore tenus les promesses des fleurs. Déchirées, Infiltrées, divisées et incapables de s’entendre, les oppositions africaines qui devraient jouer le rôle d’éclaireurs, de contrôle démocratique et de forces motrices de riposte structurées et organisées sont au contraire des forces inhibitrices qui bloquent toute initiative de résistance nationale.
Au delà de leur incapacité à définir un projet de société politique, social ou économique en cohérence avec les réalités et les valeurs intrinsèques des composantes nationales, les oppositions mauritaniennes, par exemple, sont plutôt enclines aux querelles puériles, aux insultes gratuites et ce, pour s’assurer des espaces au sein des gouvernements despotiques. En Mauritanie, le sentiment d’appartenance à un pays africain et arabe n’existe pas et là c’est l’échec d’une classe politique et intellectuelle qui a longtemps refusé de le reconnaitre.
Les politiques et les intellectuels sont en vérité plus préoccupés à gagner le pain quotidien qu’à jouer leur partition pour bâtir la Mauritanie arabe et africaine. Chaque politique et tous nos instruits sont des chasseurs de biens et de l’argent devenus les critères sociaux de la supériorité entre les Hommes. Nos charlatans politiques et nos intellectuels très fameux ont un mépris éloquent pour les valeurs universelles de justice et dignité humaines développant ainsi des attitudes mesquines d’enrichissement illicite en effectuant des ponctions sur les biens de l’état.
De fait, les régimes qui se sont succédés en Mauritanie ont globalement encouragés ces pratiques honteuses et il est tout a fait juste que les populations demandent des comptes aux voleurs et aux rapaces qui se recrutent aussi bien dans la vallée du Fleuve que dans le Nord, l’est et l’ouest de notre pays.
Après 50 ans de racisme, d’exclusion et d’esclavage mais aussi de pillage des nos ressources publiques, la Mauritanie a absolument besoin d’un Système politique nouveau pour unir les cœurs et les esprits autour d’un projet de construction d’une véritable nation africaine et arabe.
Adama NGAIDE. USA
CRIDEM.ORG