
Accompagnés de plusieurs autres membres d’organisations des droits de l’homme, les leaders du Front de Lutte contre l’esclavage le Racisme et l’Exclusion et (FLERE) se sont présentés, lundi 13 Décembre 2010 à la moughataa d’Arafat pour saisir le Hakem de l’existence d’un cas d’esclavage avéré pratiqué par Madame Meylimnine Mint Bacar Vall sur deux mineures, en l’occurrence, Salma et Neïna âgées respectivement de 9 et 13 ans à Vellouja.
Après une très longue discussion, le Hakem a fini par souscrire aux exigences des militants des droits de l’homme lesquelles se résument dans une seule et unique demande à savoir l’envoi des éléments de la police pour récupérer les victimes et arrêter l’esclavagiste pour les remettre aux autorités compétentes. Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeid n’a pas manqué, à cet effet, de rappeler les dispositions des lois en vigueur qui confèrent aux organisations des droits de l’homme le droit d’ester en justice les mineures dans de pareilles circonstances.
Ainsi, le Hakem enjoint-il l’ordre au Commissaire de les accompagner pour se rendre au domicile de l’esclavagiste et faire le constat. Mais celui-ci a préféré se défiler et envoyer deux éléments de la police le temps de se consacrer à son opération de représailles, de dissimilation et de diversion.
Sur place, les deux mineures furent embarquées par les éléments des forces de l’ordre à bord d’une voiture de marque Mercedes dont ils disposaient. Elles seront conduites au commissariat d’Arafat1et non à la brigade des mineurs comme il était convenu. En dépit de leur surprise, les militants des droits de l’homme se sont résolus à suivre les policiers et jouer leur devoir qui les met en position de prévenir les manœuvres de diversion auxquelles ils se heurtent à chaque fois qu’ils sont devant un cas de dénonciation de pratiques d’esclavage avérés.
Arrivée au commissariat, ils furent reçus par un bataillon de police anti-émeute armé de tous les moyens de répression. Le dispositif mis en place par le commissaire Mohamed Ould Jaavar ne put outre mesure entamer la détermination des militants résolus à assister à l’audition bâclée des mineures. C’est alors qu’ils furent objet d’une répression barbare à coups de matraques et de bouteilles de gaz lacrymogènes en pleine rue et face à tout le monde. Il en sortait que la police prenait part pour l’esclavagiste et tenait à tout prix à en défendre la forfaiture.
Par son attitude n’ayant d’autre but que de cacher la forfaiture de l’esclavagiste, la police tenait coûte que coûte à semer le désordre afin de pouvoir divertir et détourner les regards du vrai problème qui est le cas d’esclavage. La fabrication d’un tel scénario totalement inédit visait, par ailleurs, à masquer la gêne et la panique que l’Etat ne cesse d’éprouver dès qu’un cas de pratiques d’esclavages est révélé au monde. Encore a-t-il fallu, malheureusement, une nouvelle fois que le pouvoir fort de son hypocrisie et de ses traitements discriminatoires s’évertue de façon obsessionnelle à réduire le calvaire de ces deux mineurs en non événement, désinformer l’opinion et saborder l’enquête dans toutes ses phases en jetant un voile de suspicion, d’opprobre et de honte sur la réalité de cette affaire.
Les deux mineures (Salma et Neïna) sont entre les mains hideuses de l’esclavagiste à qui elles ont été injustement remises par le truchement d’une justice inféodée qui n’a pas hésité à la libérer et l’auréoler de tous les honneurs après un seul jour de détention. Aujourd’hui elle est rentrée chez elle bien qu’elle soit poursuivie judiciairement.
Face à cette situation on ne peu plus grave, le Front de Lutte contre l’Esclavage, le Racisme et l’Exclusion:
1- Condamne fermement le retour des deux mineures à « la maison de l’esclavage » et considère cette décision comme un mépris totale et cinglant de la juridiction et des organisations des droits de l’homme dont la détention des leaders est une tentative d’empêchement d’accompagner les mineures vers la libération ;
2- Avise l’opinion nationale et internationale que les allégations tendancieuses de la police insinuées à travers la complicité de quelques organes de presse caporalisés sont dénuées de tout fondement. Car en réalité c’est la police qui a suscité ce désordre prémédité afin de détourner l’attention du monde du cas d’esclavage révélé au grand jour à l’opinion ;
3- Engage le pouvoir à appliquer toutes les lois : la loi condamnant et incriminant les pratiques de l’esclavage, mais aussi celles interdisant la vente des êtres humains et le travail des mineurs. A ce titre, le FLERE rappelle Moylimnine Mint bacar Vall et les parents le droit des filles à l’enseignement ;
4- Exige la libération immédiate et inconditionnelle des détenus et à leur tête l’exceptionnel et brave militant, Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeïd ainsi que la sanction de la police pour sa falsification des faits en vue de justifier l’arrestation des militants ;
5- Invite tous les militants à rester mobilisés jusqu’à la libération de notre chère patrie de toutes les pratiques esclavagistes odieuses et exécrables ;
6- Adresse ses vifs remerciements à tous les partis politiques, les organisations de la société civile, les personnalités nationales et internationales qui nous ont manifesté leur solidarité dans cette rude épreuve.
Enfin au nom de BIRAM nous sollicitons l’appui de vous tous et comptons sur votre soutien en attendant vous pouvez nous contacter sur le mail.
La lutte continue
source:biram dah
wagueye93@yahoo.fr
Après une très longue discussion, le Hakem a fini par souscrire aux exigences des militants des droits de l’homme lesquelles se résument dans une seule et unique demande à savoir l’envoi des éléments de la police pour récupérer les victimes et arrêter l’esclavagiste pour les remettre aux autorités compétentes. Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeid n’a pas manqué, à cet effet, de rappeler les dispositions des lois en vigueur qui confèrent aux organisations des droits de l’homme le droit d’ester en justice les mineures dans de pareilles circonstances.
Ainsi, le Hakem enjoint-il l’ordre au Commissaire de les accompagner pour se rendre au domicile de l’esclavagiste et faire le constat. Mais celui-ci a préféré se défiler et envoyer deux éléments de la police le temps de se consacrer à son opération de représailles, de dissimilation et de diversion.
Sur place, les deux mineures furent embarquées par les éléments des forces de l’ordre à bord d’une voiture de marque Mercedes dont ils disposaient. Elles seront conduites au commissariat d’Arafat1et non à la brigade des mineurs comme il était convenu. En dépit de leur surprise, les militants des droits de l’homme se sont résolus à suivre les policiers et jouer leur devoir qui les met en position de prévenir les manœuvres de diversion auxquelles ils se heurtent à chaque fois qu’ils sont devant un cas de dénonciation de pratiques d’esclavage avérés.
Arrivée au commissariat, ils furent reçus par un bataillon de police anti-émeute armé de tous les moyens de répression. Le dispositif mis en place par le commissaire Mohamed Ould Jaavar ne put outre mesure entamer la détermination des militants résolus à assister à l’audition bâclée des mineures. C’est alors qu’ils furent objet d’une répression barbare à coups de matraques et de bouteilles de gaz lacrymogènes en pleine rue et face à tout le monde. Il en sortait que la police prenait part pour l’esclavagiste et tenait à tout prix à en défendre la forfaiture.
Par son attitude n’ayant d’autre but que de cacher la forfaiture de l’esclavagiste, la police tenait coûte que coûte à semer le désordre afin de pouvoir divertir et détourner les regards du vrai problème qui est le cas d’esclavage. La fabrication d’un tel scénario totalement inédit visait, par ailleurs, à masquer la gêne et la panique que l’Etat ne cesse d’éprouver dès qu’un cas de pratiques d’esclavages est révélé au monde. Encore a-t-il fallu, malheureusement, une nouvelle fois que le pouvoir fort de son hypocrisie et de ses traitements discriminatoires s’évertue de façon obsessionnelle à réduire le calvaire de ces deux mineurs en non événement, désinformer l’opinion et saborder l’enquête dans toutes ses phases en jetant un voile de suspicion, d’opprobre et de honte sur la réalité de cette affaire.
Les deux mineures (Salma et Neïna) sont entre les mains hideuses de l’esclavagiste à qui elles ont été injustement remises par le truchement d’une justice inféodée qui n’a pas hésité à la libérer et l’auréoler de tous les honneurs après un seul jour de détention. Aujourd’hui elle est rentrée chez elle bien qu’elle soit poursuivie judiciairement.
Face à cette situation on ne peu plus grave, le Front de Lutte contre l’Esclavage, le Racisme et l’Exclusion:
1- Condamne fermement le retour des deux mineures à « la maison de l’esclavage » et considère cette décision comme un mépris totale et cinglant de la juridiction et des organisations des droits de l’homme dont la détention des leaders est une tentative d’empêchement d’accompagner les mineures vers la libération ;
2- Avise l’opinion nationale et internationale que les allégations tendancieuses de la police insinuées à travers la complicité de quelques organes de presse caporalisés sont dénuées de tout fondement. Car en réalité c’est la police qui a suscité ce désordre prémédité afin de détourner l’attention du monde du cas d’esclavage révélé au grand jour à l’opinion ;
3- Engage le pouvoir à appliquer toutes les lois : la loi condamnant et incriminant les pratiques de l’esclavage, mais aussi celles interdisant la vente des êtres humains et le travail des mineurs. A ce titre, le FLERE rappelle Moylimnine Mint bacar Vall et les parents le droit des filles à l’enseignement ;
4- Exige la libération immédiate et inconditionnelle des détenus et à leur tête l’exceptionnel et brave militant, Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeïd ainsi que la sanction de la police pour sa falsification des faits en vue de justifier l’arrestation des militants ;
5- Invite tous les militants à rester mobilisés jusqu’à la libération de notre chère patrie de toutes les pratiques esclavagistes odieuses et exécrables ;
6- Adresse ses vifs remerciements à tous les partis politiques, les organisations de la société civile, les personnalités nationales et internationales qui nous ont manifesté leur solidarité dans cette rude épreuve.
Enfin au nom de BIRAM nous sollicitons l’appui de vous tous et comptons sur votre soutien en attendant vous pouvez nous contacter sur le mail.
La lutte continue
source:biram dah
wagueye93@yahoo.fr