
Deux semaines après son déclenchement, aucune solution à la crise dite « crise des dockers » ne se profile à l’horizon. Au contraire, le régime semble avoir délibérément choisi la répression comme réponse aux manifestations pacifiques par lesquelles les dockers expriment leurs revendications légitimes, centrées autour de l’augmentation de tarifs de chargement/déchargement des marchandises à la tonne, dans un contexte marqué par la détérioration du pouvoir d’achat de
toutes les catégories sociales, suite à la hausse vertigineuse des denrées de première nécessité. Pourtant, on s’attendait plutôt à voir ce régime dont le chef s’est arrogé le titre de « président des pauvres » engage le patronat et les travailleurs à privilégier le dialogue et la compréhension au lieu de la manière forte qui n’impressionne plus personne. L’UFP qui suit avec beaucoup d’intérêt l’évolution de cette crise depuis son déclenchement, est de plus en plus préoccupé par la tournure que prennent les événements et les risques de dérapages, surtout depuis les affrontements de ce jeudi, au cours desquels la police a sévi avec brutalité contre les travailleurs désarmés.
Face à cette situation très grave, le Parti :
Réaffirme sa condamnation ferme de la répression et des arrestations avec lesquels la police à répondu aux revendications légitimes des travailleurs ;
Fait porter au pouvoir l’entière responsabilité des conséquences liées à l’abus de violence et à la répression aveugle ;
Appelle le patronat et les employeurs à engager un dialogue responsable et constructif pour trouver les solutions idoines aux revendications légitimes des travailleurs ;
Exprime sa solidarité totale avec les dockers dans leur lutte pour recouvrer leurs droits et appelle l’ensemble de forces vives (syndicats, partis politiques et OSC) à les soutenir.
Nouakchott, 13 mai 2010
La Commission de Communication
source: Baba Maréga
toutes les catégories sociales, suite à la hausse vertigineuse des denrées de première nécessité. Pourtant, on s’attendait plutôt à voir ce régime dont le chef s’est arrogé le titre de « président des pauvres » engage le patronat et les travailleurs à privilégier le dialogue et la compréhension au lieu de la manière forte qui n’impressionne plus personne. L’UFP qui suit avec beaucoup d’intérêt l’évolution de cette crise depuis son déclenchement, est de plus en plus préoccupé par la tournure que prennent les événements et les risques de dérapages, surtout depuis les affrontements de ce jeudi, au cours desquels la police a sévi avec brutalité contre les travailleurs désarmés.
Face à cette situation très grave, le Parti :
Réaffirme sa condamnation ferme de la répression et des arrestations avec lesquels la police à répondu aux revendications légitimes des travailleurs ;
Fait porter au pouvoir l’entière responsabilité des conséquences liées à l’abus de violence et à la répression aveugle ;
Appelle le patronat et les employeurs à engager un dialogue responsable et constructif pour trouver les solutions idoines aux revendications légitimes des travailleurs ;
Exprime sa solidarité totale avec les dockers dans leur lutte pour recouvrer leurs droits et appelle l’ensemble de forces vives (syndicats, partis politiques et OSC) à les soutenir.
Nouakchott, 13 mai 2010
La Commission de Communication
source: Baba Maréga