
A son arrivée à Toronto.
Souad Haji Mohamud est allée au Kenya pour rendre une visite à sa mère malade. Au moment de quitter le pays, au début du mois de mai, elle est interceptée à l’aéroport. Les autorités locales jugent que la photo de son passeport canadien émis en 2005 ne lui ressemble pas. Ses lèvres semblent avoir changé, ses lunettes aussi.
Les responsables consulaires canadiens au Kenya se rangent derrière cet avis et annulent le passeport. C’est le début d’un long cauchemar pour la femme de 31 ans. Les autorités kenyanes la jettent en prison et l’accusent d’usurpation d’identité. Elle risque l’extradition dans son pays d’origine, la Somalie.
Entre temps, l’avocat de Mme Mohamud au Canada multiplie les démarches pour prouver l’identité de sa cliente. Un tribunal canadien finit par ordonner qu’un test soit effectué pour comparer son ADN à celui de son fils, resté à Toronto. Le 10 août, les résultats se révèlent concluants : Ottawa qui refusait depuis le début de l’affaire d’intervenir se ravise et demande au Kenya de retirer les accusations pour permettre le retour de Mme Mohamud.
Cinq jours plus tard, c’est chose faite : Souad Haji Mohamud a retrouvé les siens mais elle doit encore soigner sa santé, ébranlée par une épreuve, qui, selon plusieurs analystes, est un autre signe que le gouvernement conservateur de Stephen Harper est de moins en moins enclin à soutenir les Canadiens en difficulté à l’étranger.
Source: RFI
Les responsables consulaires canadiens au Kenya se rangent derrière cet avis et annulent le passeport. C’est le début d’un long cauchemar pour la femme de 31 ans. Les autorités kenyanes la jettent en prison et l’accusent d’usurpation d’identité. Elle risque l’extradition dans son pays d’origine, la Somalie.
Entre temps, l’avocat de Mme Mohamud au Canada multiplie les démarches pour prouver l’identité de sa cliente. Un tribunal canadien finit par ordonner qu’un test soit effectué pour comparer son ADN à celui de son fils, resté à Toronto. Le 10 août, les résultats se révèlent concluants : Ottawa qui refusait depuis le début de l’affaire d’intervenir se ravise et demande au Kenya de retirer les accusations pour permettre le retour de Mme Mohamud.
Cinq jours plus tard, c’est chose faite : Souad Haji Mohamud a retrouvé les siens mais elle doit encore soigner sa santé, ébranlée par une épreuve, qui, selon plusieurs analystes, est un autre signe que le gouvernement conservateur de Stephen Harper est de moins en moins enclin à soutenir les Canadiens en difficulté à l’étranger.
Source: RFI