
Sept personnes ont été enlevées dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord du Niger : cinq Français, un Togolais et un Malgache, salariés du groupe nucléaire français Areva et d'une autre entreprise française, Sogea-Satom (filiale de Vinci).
Sept personnes travaillant pour le groupe Areva et la société Satom (Vinci), dont cinq ressortissants français, ont été enlevées jeudi matin au Niger, selon les entreprises, le Quai d'Orsay et les autorités nigériennes. Ce groupe comprend aussi un Togolais et un Malgache, a indiqué une source sécuritaire nigérienne.
"Les assaillants seraient probablement des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)" ou des bandits qui revendent leurs otages aux jihadistes, selon cette source.
Selon une autre sécuritaire nigérienne, deux couples de Français figurent parmi les otages. L'enlèvement a eu lieu "entre 2h et 5h du matin", a-t-on précisé. Les sept personnes étaient "sorties sans escorte et ont été surprises par un groupe de ravisseurs enturbannés, venus à bord de cinq pick-up", selon la même source.
"Dispositions militaires et policière".
Le groupe français Areva, qui exploite des mines d'uranium au Niger, a confirmé l'enlèvement de deux de ses salariés. "Nous déplorons l'enlèvement, dans la nuit de mercredi à jeudi, de deux salariés travaillant sur le site minier d'Arlit (près de 1.000 km au nord de Niamey)", a déclaré une porte-parole du groupe. Les cinq autres personnes kidnappées travaillaient pour Satom, filiale du groupe Vinci de bâtiment et travaux publics, très présente en Afrique et qui travaille comme sous-traitant d'Areva sur le site minier d'Arlit.
"Un certain nombre de dispositions ont été prises, aussi bien militaires que policières, pour rapidement rechercher les victimes ainsi que les auteurs de l'enlèvement sans pour autant compromettre la vie des otages", a déclaré le porte-parole du gouvernement nigérien Laouali Dan Dah.
Menace sérieuse.
Le 19 avril dernier, un Français de 78 ans, Michel Germaneau, qui travaillait pour un projet humanitaire, avait été enlevé dans le nord du Niger par un commando d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Son exécution avait été annoncée le 25 juillet par Aqmi. Aqmi avait lancé ensuite des menaces contre les intérêts français en France et dans la région, et la France avait renforcé ses mesures de sécurité.
Dans son dernier conseil aux voyageurs, actualisé sur son site internet le 31 août, le Quai d'Orsay indiquait que "les menaces d'Al-Qaïda au Maghreb islamique contre les ressortissants français doivent être prises très au sérieux". "Les risques d'enlèvement dans la bande frontalière avec le Mali, tout particulièrement à proximité de la région de l'Azaouagh, restent élevés", ajoutait-il. Il précisait encore que "les mines, le brigandage et les grands trafics constituent une autre menace sérieuse sur l'ensemble de la zone saharienne de l'Aïr et du Ténéré" et qu'il était "formellement déconseillé de se rendre dans les régions situées au nord de la ligne Ayorou-Ingaï-Agadez-Nguimi".
Areva avait annoncé le 27 juillet le renforcement de sa vigilance au Niger, où il exploite deux gisements d'uranium et emploie près de 2.500 personnes dont une cinquantaine de Français, après la mort de Michel Germaneau.
Source/ cridem
Sept personnes travaillant pour le groupe Areva et la société Satom (Vinci), dont cinq ressortissants français, ont été enlevées jeudi matin au Niger, selon les entreprises, le Quai d'Orsay et les autorités nigériennes. Ce groupe comprend aussi un Togolais et un Malgache, a indiqué une source sécuritaire nigérienne.
"Les assaillants seraient probablement des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)" ou des bandits qui revendent leurs otages aux jihadistes, selon cette source.
Selon une autre sécuritaire nigérienne, deux couples de Français figurent parmi les otages. L'enlèvement a eu lieu "entre 2h et 5h du matin", a-t-on précisé. Les sept personnes étaient "sorties sans escorte et ont été surprises par un groupe de ravisseurs enturbannés, venus à bord de cinq pick-up", selon la même source.
"Dispositions militaires et policière".
Le groupe français Areva, qui exploite des mines d'uranium au Niger, a confirmé l'enlèvement de deux de ses salariés. "Nous déplorons l'enlèvement, dans la nuit de mercredi à jeudi, de deux salariés travaillant sur le site minier d'Arlit (près de 1.000 km au nord de Niamey)", a déclaré une porte-parole du groupe. Les cinq autres personnes kidnappées travaillaient pour Satom, filiale du groupe Vinci de bâtiment et travaux publics, très présente en Afrique et qui travaille comme sous-traitant d'Areva sur le site minier d'Arlit.
"Un certain nombre de dispositions ont été prises, aussi bien militaires que policières, pour rapidement rechercher les victimes ainsi que les auteurs de l'enlèvement sans pour autant compromettre la vie des otages", a déclaré le porte-parole du gouvernement nigérien Laouali Dan Dah.
Menace sérieuse.
Le 19 avril dernier, un Français de 78 ans, Michel Germaneau, qui travaillait pour un projet humanitaire, avait été enlevé dans le nord du Niger par un commando d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Son exécution avait été annoncée le 25 juillet par Aqmi. Aqmi avait lancé ensuite des menaces contre les intérêts français en France et dans la région, et la France avait renforcé ses mesures de sécurité.
Dans son dernier conseil aux voyageurs, actualisé sur son site internet le 31 août, le Quai d'Orsay indiquait que "les menaces d'Al-Qaïda au Maghreb islamique contre les ressortissants français doivent être prises très au sérieux". "Les risques d'enlèvement dans la bande frontalière avec le Mali, tout particulièrement à proximité de la région de l'Azaouagh, restent élevés", ajoutait-il. Il précisait encore que "les mines, le brigandage et les grands trafics constituent une autre menace sérieuse sur l'ensemble de la zone saharienne de l'Aïr et du Ténéré" et qu'il était "formellement déconseillé de se rendre dans les régions situées au nord de la ligne Ayorou-Ingaï-Agadez-Nguimi".
Areva avait annoncé le 27 juillet le renforcement de sa vigilance au Niger, où il exploite deux gisements d'uranium et emploie près de 2.500 personnes dont une cinquantaine de Français, après la mort de Michel Germaneau.
Source/ cridem