
Assurément l’opposition mauritanienne est loin de vivre ses heures de gloire, si tant est qu’elle en est eue. En perte de vitesse depuis la date fatidique du 18 juillet 2009 lorsque le peuple souverain a voté massivement en sa défaveur, elle n’arrive plus à trouver ses marques depuis cette échec cinglant qui du reste s’est confirmé lors du renouvellement du tiers du Sénat ; un scrutin au cours duquel ce pôle politique a été battu à plate couture parce tout simplement les électeurs dans leur majorité, ne souscrivent guère au projet de société que l’opposition propose.
Une perte de vitesse qui s’est particulièrement manifesté dans la circonscription électorale de Nouakchott où se jouait la proportionnelle et où malgré ce système l’opposition n’a pas pu obtenir un seul des trois sièges en compétition. Au lieu de tirer les conclusions qui s’imposent de ce cuisant revers les partis de l’opposition se sont tassés et puis ce fut le silence radio total.
De fait, pour les observateurs avertis, l’échec de l’opposition mauritanienne est dû à plusieurs facteurs ; le premier de cette série est l’incapacité de ses leaders à avoir une vue plus longue que leur orteil.
Pour la plupart des dirigeants de ce pôle, le seul combat qui vaille et pour lequel ils concentrent tous leurs efforts, est d’accéder à la maison brune.Tout le reste est, à leurs yeux, du menu fretin.
Ceci est particulièrement valable pour le leader du RFD et chef de file de l’opposition démocratique monsieur Ahmed Ould Daddah, obnubilé par le fauteuil présidentiel depuis que fins politiciens, spécialistes de ce genre de manœuvres, l’ont tiré au début des années 90 de son douillet fauteuil de représentant du FMI en Afrique pour en faire leur cheval de bataille pour l’obtention de certaines choses dont seuls en ont le secret.. .
Depuis le vieux marabout s’accroche à ce rêve alors que tous ces compagnons de l’époque, et Allah sait qu’ils sont légion, l’ont abandonné sans prendre la peine de lui dire que ce n’était qu’un rêve d’écolier. Le second grief qui empêche l’opposition nationale de faire adhérer à son projet de société les mauritaniens, c’est son incapacité à proposer aux citoyens des solutions alternatives aux politiques du gouvernement qu’il dénigre vertement.
Parfois, l’opposition met le doigt sur un mal qui ronge les citoyens comme la hausse des prix parfois injustifiée de certains produits de première nécessité. Au lieu de concentrer leurs efforts à contraindre le gouvernement à revoir cette politique en lui faisant des suggestions de sortie de crise, ces dirigeants de l’opposition cherchent plutôt à ce que la situation pourrisse croyant ainsi que cela va accélérer la chute du régime. Autant dire que leur préoccupation réelle ce n’est pas le citoyen mais l’accession au moelleux fauteuil présidentiel.
Autre reproche qui ne milite guère en faveur de l’opposition : son refus de reconnaitre et d’accompagner certaines initiatives prises certes par leur concurrent au pouvoir mais qui s’inscrivent dans l’intérêt général du pays. Par exemple, lorsque les pouvoirs publics enclenche une bataille contre la gabegie il n’y aucun mal à ce que l’opposition souscrive à ce travail et fasse des propositions en vue de renforcer cette démarche constructive.
Lorsque le pouvoir construit des routes pour désenclaver certains quartiers périphériques, il n’y aucun mal à ce que l’opposition salue pareille initiative et demande plus d’effort dans le sens de construction d’un plus grand nombre d’infrastructures.
L’une des autres raisons de l’échec de l’opposition c’est son incapacité à accorder ses violons lorsque l’intérêt supérieur de la nation l’exige. Par exemple lorsqu’il s’agit comme lors de la dernière élection présidentielle à barrer la route à l’homme du pouvoir, l’opposition a éclaté en mille morceaux. En effet, au lieu de faire bloc commun en présentant une candidature unique, chacun y est allé de sa manière. Jean ne faisant pas confiance à Paul et ce dernier ayant une dent contre le premier…
De fait l’opposition est tout simplement victime de…l’opposition L’autre raison de l’échec de l’opposition est la récupération par le président Mohamed Ould Abdel Aziz de leurs principales revendications : rupture des relations avec l’Etat d’Israël, guerre contre la prévarication, priorité aux plus démunies, etc. Des objectifs dont il en fait son propre cheval de bataille.
La Rédaction
source : Le Véridique
Une perte de vitesse qui s’est particulièrement manifesté dans la circonscription électorale de Nouakchott où se jouait la proportionnelle et où malgré ce système l’opposition n’a pas pu obtenir un seul des trois sièges en compétition. Au lieu de tirer les conclusions qui s’imposent de ce cuisant revers les partis de l’opposition se sont tassés et puis ce fut le silence radio total.
De fait, pour les observateurs avertis, l’échec de l’opposition mauritanienne est dû à plusieurs facteurs ; le premier de cette série est l’incapacité de ses leaders à avoir une vue plus longue que leur orteil.
Pour la plupart des dirigeants de ce pôle, le seul combat qui vaille et pour lequel ils concentrent tous leurs efforts, est d’accéder à la maison brune.Tout le reste est, à leurs yeux, du menu fretin.
Ceci est particulièrement valable pour le leader du RFD et chef de file de l’opposition démocratique monsieur Ahmed Ould Daddah, obnubilé par le fauteuil présidentiel depuis que fins politiciens, spécialistes de ce genre de manœuvres, l’ont tiré au début des années 90 de son douillet fauteuil de représentant du FMI en Afrique pour en faire leur cheval de bataille pour l’obtention de certaines choses dont seuls en ont le secret.. .
Depuis le vieux marabout s’accroche à ce rêve alors que tous ces compagnons de l’époque, et Allah sait qu’ils sont légion, l’ont abandonné sans prendre la peine de lui dire que ce n’était qu’un rêve d’écolier. Le second grief qui empêche l’opposition nationale de faire adhérer à son projet de société les mauritaniens, c’est son incapacité à proposer aux citoyens des solutions alternatives aux politiques du gouvernement qu’il dénigre vertement.
Parfois, l’opposition met le doigt sur un mal qui ronge les citoyens comme la hausse des prix parfois injustifiée de certains produits de première nécessité. Au lieu de concentrer leurs efforts à contraindre le gouvernement à revoir cette politique en lui faisant des suggestions de sortie de crise, ces dirigeants de l’opposition cherchent plutôt à ce que la situation pourrisse croyant ainsi que cela va accélérer la chute du régime. Autant dire que leur préoccupation réelle ce n’est pas le citoyen mais l’accession au moelleux fauteuil présidentiel.
Autre reproche qui ne milite guère en faveur de l’opposition : son refus de reconnaitre et d’accompagner certaines initiatives prises certes par leur concurrent au pouvoir mais qui s’inscrivent dans l’intérêt général du pays. Par exemple, lorsque les pouvoirs publics enclenche une bataille contre la gabegie il n’y aucun mal à ce que l’opposition souscrive à ce travail et fasse des propositions en vue de renforcer cette démarche constructive.
Lorsque le pouvoir construit des routes pour désenclaver certains quartiers périphériques, il n’y aucun mal à ce que l’opposition salue pareille initiative et demande plus d’effort dans le sens de construction d’un plus grand nombre d’infrastructures.
L’une des autres raisons de l’échec de l’opposition c’est son incapacité à accorder ses violons lorsque l’intérêt supérieur de la nation l’exige. Par exemple lorsqu’il s’agit comme lors de la dernière élection présidentielle à barrer la route à l’homme du pouvoir, l’opposition a éclaté en mille morceaux. En effet, au lieu de faire bloc commun en présentant une candidature unique, chacun y est allé de sa manière. Jean ne faisant pas confiance à Paul et ce dernier ayant une dent contre le premier…
De fait l’opposition est tout simplement victime de…l’opposition L’autre raison de l’échec de l’opposition est la récupération par le président Mohamed Ould Abdel Aziz de leurs principales revendications : rupture des relations avec l’Etat d’Israël, guerre contre la prévarication, priorité aux plus démunies, etc. Des objectifs dont il en fait son propre cheval de bataille.
La Rédaction
source : Le Véridique