Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a conclu lundi soir à Tripoli un sommet extraordinaire de l’Union africaine consacré aux conflits en Afrique, sans prendre de mesures qui pourraient venir à bout des guerres qui minent le continent.
La séance de clôture a été marquée par l’arrivée du président vénézuélien Hugo Chavez et son homologue dominicain Leonel Fernandez, venus pour célébrer l’anniversaire de la révolution libyenne qui a porté au pouvoir le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, le 1er septembre 1969.Dans un discours, M. Chavez a scandé plusieurs slogans contre l’impérialisme occidental et appelé à l’unité africaine.
"L’Afrique unie est une Afrique libre", a-t-il dit, saluant "40 ans de révolution verte" en Libye. "Nous avons confirmé l’invitation à l’ensemble des présidents de l’Union Africaine, pour que nous nous retrouvions au Venezuela les 26 et 27 septembre", a poursuivi M. Chavez. "Nous avons choisi l’île de Margarita pour organiser cette réunion", a-t-il ajouté.
Le deuxième sommet Afrique-Amérique du Sud était initialement prévu du 14 au 19 septembre à Caracas. Le premier avait eu lieu au Nigeria en novembre 2006. Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains, dont le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup de poursuites internationales, ont participé à cette "session spéciale", qui a notamment examiné la situation en Somalie et au Darfour.
A l’issue de leurs travaux, une "déclaration de Tripoli" et un plan d’action ont été adoptés "pour trouver des solutions urgentes aux crises et conflits" en Afrique, sans toutefois réaliser d’avancées concrètes par rapport au sommet ordinaire de de juillet à Syrte en Libye. "Il n’y a quasiment rien de nouveau", a indiqué à l’AFP un ministre africain sous couvert de l’anonymat.
"Pour les Libyens, le sommet était juste un moyen de garantir la participation de chefs d’Etat aux célébrations du 1er septembre", a-t-il dit. Le plan d’action appelle notamment les pays membres ayant promis des contributions en troupes à la force africaine de paix en Somalie (Amisom) à honorer "rapidement" leurs promesses et "fournir le soutien nécessaire à l’Amisom et au gouvernement somalien de transition (TFG), y compris en ressources financières, en effectifs, équipements et formation".
L’UA avait déjà appelé à plusieurs reprises au renforcement des effectifs de l’Amisom, qui avec ses 5.000 hommes sur les 8.000 initialement prévus sécurise notamment la présidence, le port et l’aéroport de Mogadiscio. Le président somalien Sharif Cheikh Ahmed, présenté comme un islamiste modéré, est confronté à une vaste offensive depuis début mai des islamistes radicaux.
Le sommet a appelé par ailleurs à un congrès international pour discuter d’une résolution internationale au sujet de la piraterie en Somalie. En ce qui concerne le Darfour, cette région de l’ouest du Soudan en guerre civile, les Chefs d’Etat ont souligné la nécessité de garantir "une avancée rapide dans les efforts visant à réaliser la paix, la sécurité, la justice et la conciliation au Darfour", selon le texte dont l’AFP a eu une copie.
De hauts responsables de la Mission de paix hybride des Nations unies et de l’Union africaine (Minuad) ont affirmé récemment qu’il n’y avait "plus de guerre" dans cette région de l’ouest du Soudan. Outre M. Béchir, poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes au Darfour, le président du Zimbabwe Robert Mugabe était également présent sous la tente géante érigée sur le port de Tripoli.
En revanche, les présidents sud-africain Jacob Zuma, sénégalais Abdoulaye Wade, nigérian Umaru Yar’Adua et ougandais Yoweri Museveni étaient absents. Mardi, un défilé militaire et un spectacle sont prévus pour retracer l’histoire de la Libye de Mouammar Kadhafi, à l’occasion de l’anniversaire de son accession au pouvoir le 1er septembre 1969, et célébrer le 10e anniversaire de l’UA.
source : Le Veridique
La séance de clôture a été marquée par l’arrivée du président vénézuélien Hugo Chavez et son homologue dominicain Leonel Fernandez, venus pour célébrer l’anniversaire de la révolution libyenne qui a porté au pouvoir le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, le 1er septembre 1969.Dans un discours, M. Chavez a scandé plusieurs slogans contre l’impérialisme occidental et appelé à l’unité africaine.
"L’Afrique unie est une Afrique libre", a-t-il dit, saluant "40 ans de révolution verte" en Libye. "Nous avons confirmé l’invitation à l’ensemble des présidents de l’Union Africaine, pour que nous nous retrouvions au Venezuela les 26 et 27 septembre", a poursuivi M. Chavez. "Nous avons choisi l’île de Margarita pour organiser cette réunion", a-t-il ajouté.
Le deuxième sommet Afrique-Amérique du Sud était initialement prévu du 14 au 19 septembre à Caracas. Le premier avait eu lieu au Nigeria en novembre 2006. Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains, dont le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup de poursuites internationales, ont participé à cette "session spéciale", qui a notamment examiné la situation en Somalie et au Darfour.
A l’issue de leurs travaux, une "déclaration de Tripoli" et un plan d’action ont été adoptés "pour trouver des solutions urgentes aux crises et conflits" en Afrique, sans toutefois réaliser d’avancées concrètes par rapport au sommet ordinaire de de juillet à Syrte en Libye. "Il n’y a quasiment rien de nouveau", a indiqué à l’AFP un ministre africain sous couvert de l’anonymat.
"Pour les Libyens, le sommet était juste un moyen de garantir la participation de chefs d’Etat aux célébrations du 1er septembre", a-t-il dit. Le plan d’action appelle notamment les pays membres ayant promis des contributions en troupes à la force africaine de paix en Somalie (Amisom) à honorer "rapidement" leurs promesses et "fournir le soutien nécessaire à l’Amisom et au gouvernement somalien de transition (TFG), y compris en ressources financières, en effectifs, équipements et formation".
L’UA avait déjà appelé à plusieurs reprises au renforcement des effectifs de l’Amisom, qui avec ses 5.000 hommes sur les 8.000 initialement prévus sécurise notamment la présidence, le port et l’aéroport de Mogadiscio. Le président somalien Sharif Cheikh Ahmed, présenté comme un islamiste modéré, est confronté à une vaste offensive depuis début mai des islamistes radicaux.
Le sommet a appelé par ailleurs à un congrès international pour discuter d’une résolution internationale au sujet de la piraterie en Somalie. En ce qui concerne le Darfour, cette région de l’ouest du Soudan en guerre civile, les Chefs d’Etat ont souligné la nécessité de garantir "une avancée rapide dans les efforts visant à réaliser la paix, la sécurité, la justice et la conciliation au Darfour", selon le texte dont l’AFP a eu une copie.
De hauts responsables de la Mission de paix hybride des Nations unies et de l’Union africaine (Minuad) ont affirmé récemment qu’il n’y avait "plus de guerre" dans cette région de l’ouest du Soudan. Outre M. Béchir, poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes au Darfour, le président du Zimbabwe Robert Mugabe était également présent sous la tente géante érigée sur le port de Tripoli.
En revanche, les présidents sud-africain Jacob Zuma, sénégalais Abdoulaye Wade, nigérian Umaru Yar’Adua et ougandais Yoweri Museveni étaient absents. Mardi, un défilé militaire et un spectacle sont prévus pour retracer l’histoire de la Libye de Mouammar Kadhafi, à l’occasion de l’anniversaire de son accession au pouvoir le 1er septembre 1969, et célébrer le 10e anniversaire de l’UA.
source : Le Veridique