
Déclaration
En fin décembre, selon des sources dignes de foi, le rapatriement des refugiés mauritaniens au Sénégal avait été interrompu, afin d’entamer celui des refugiés mauritaniens au Mali qui devait commencer dès fin janvier. Or jusqu’ici aucun accord tripartite entre les Gouvernement mauritanien et malien et le HCR ne semble voir le jour.
Les refugiés mauritaniens au Mali inquiets, attendent avec impatience de se voir rapatriés.
Le comité des refugiés demande instamment, aux gouvernements concernés de tout mettre en œuvre pour entamer rapidement le règlement du dossier de nos compatriotes au Mali.
Le Comité rappelle par ailleurs que des centaines de volontaires de refugiés urbains au Sénégal, enregistrés depuis 2008 par le HCR, attendent toujours leur rapatriement.
Le Comité appelle l’ensemble des refugiés mauritanien au Sénégal et au Mali à rester vigilants pour déjouer toutes manœuvres visant à retarder leur retour, et demande enfin au HCR de prendre ses responsabilités.
Le Comité attire l’attention du Gouvernement mauritanien sur l’attitude suspecte des autorités administratives régionales du Trarza qui ne cessent , depuis le retour des déportes, de se livrer à un harcèlement continu sur les rapatriés ; cas des terres de Djolly, cas du village de Fada , des terres de Tekane ; emprisonnement arbitraire récent de Iba DIOP, et ce matin , menaces et intimidation sur Abbass SY , déterminés à cultiver leurs champs .
Le Comité dénonce, enfin l’arrestation de Ousmane DJACK et de Abbass SY notables du village de Djolly par le préfet et le commissaire de police de Tekane suite aux intimidations ces jours passés. Ils sont emprisonnés à Tekane
Le gouverneur de Rosso et le Préfet de Tekane , opposés au changement , cherchent en fait à faire échouer le rapatriement et l’intégration des refugiés, en tentant de semer les germes d’une confrontation entre ceux ci et les populations arabes ou haratines locales. Par leurs actes ces autorités cherchent à jeter le discrédit sur la réconciliation nationale qui passe nécessairement par le rétablissement de la justice.
Le comité invite le Gouvernement à œuvrer rapidement pour une solution juste et globale du problème explosif des terres.
IL appelle par ailleurs les refugiés à rester mobilisés et déterminés jusqu’au recouvrement de tous leurs droits, y compris celui de la récupération de leurs terres.
Le Comité Directeur
Le 02 Mars 2010
En fin décembre, selon des sources dignes de foi, le rapatriement des refugiés mauritaniens au Sénégal avait été interrompu, afin d’entamer celui des refugiés mauritaniens au Mali qui devait commencer dès fin janvier. Or jusqu’ici aucun accord tripartite entre les Gouvernement mauritanien et malien et le HCR ne semble voir le jour.
Les refugiés mauritaniens au Mali inquiets, attendent avec impatience de se voir rapatriés.
Le comité des refugiés demande instamment, aux gouvernements concernés de tout mettre en œuvre pour entamer rapidement le règlement du dossier de nos compatriotes au Mali.
Le Comité rappelle par ailleurs que des centaines de volontaires de refugiés urbains au Sénégal, enregistrés depuis 2008 par le HCR, attendent toujours leur rapatriement.
Le Comité appelle l’ensemble des refugiés mauritanien au Sénégal et au Mali à rester vigilants pour déjouer toutes manœuvres visant à retarder leur retour, et demande enfin au HCR de prendre ses responsabilités.
Le Comité attire l’attention du Gouvernement mauritanien sur l’attitude suspecte des autorités administratives régionales du Trarza qui ne cessent , depuis le retour des déportes, de se livrer à un harcèlement continu sur les rapatriés ; cas des terres de Djolly, cas du village de Fada , des terres de Tekane ; emprisonnement arbitraire récent de Iba DIOP, et ce matin , menaces et intimidation sur Abbass SY , déterminés à cultiver leurs champs .
Le Comité dénonce, enfin l’arrestation de Ousmane DJACK et de Abbass SY notables du village de Djolly par le préfet et le commissaire de police de Tekane suite aux intimidations ces jours passés. Ils sont emprisonnés à Tekane
Le gouverneur de Rosso et le Préfet de Tekane , opposés au changement , cherchent en fait à faire échouer le rapatriement et l’intégration des refugiés, en tentant de semer les germes d’une confrontation entre ceux ci et les populations arabes ou haratines locales. Par leurs actes ces autorités cherchent à jeter le discrédit sur la réconciliation nationale qui passe nécessairement par le rétablissement de la justice.
Le comité invite le Gouvernement à œuvrer rapidement pour une solution juste et globale du problème explosif des terres.
IL appelle par ailleurs les refugiés à rester mobilisés et déterminés jusqu’au recouvrement de tous leurs droits, y compris celui de la récupération de leurs terres.
Le Comité Directeur
Le 02 Mars 2010