Communiqué de l’intersyndicale

Défilé de travailleurs, le 1er mai à Nouakchott
CGTM, CLTM, CNTM
Les organisations syndicales ouvrières (CGTM, CLTM, CNTM) expriment leur profonde inquiétude face à la situation économique et sociale préoccupante qui prévaut dans notre pays, situation marquée par une détérioration continue du pouvoir d’achat des travailleurs suite à la flambée vertigineuse des prix des denrées de première nécessité, au moment où les autorités publiques ont décidé un train de mesures qui ne s’élèvent pas au niveau de la gravité de la situation.
Cette crise est d’autant plus préoccupante qu’elle intervient dans un contexte de stagnation des salaires, très bas à l’origine, déjà largement paralysés par une fiscalité insoutenable et des retards devenus presque normaux dont sont principalement victimes les contractuels de l’Etat et les employés de plusieurs établissements publics.
Si on ajoute à cela un taux de chômage galopant qui frappe 33% de la population active du pays, fruit des décennies de politique de formation –emploi inadaptée aux besoins du marché du travail, on arrive à un stade de désolation susceptible de déboucher sur des débordements imprévisibles de nature à toucher à la stabilité et à la cohésion sociale.
Face à cette situation, nous avons décidé de soumettre une plate forme revendicative aux autres partenaires sociaux prenant en compte l’ensemble des préoccupations des travailleurs mauritaniens.
A cet effet, les centrales syndicales, CGTM, CLTM, CNTM :
Interpellent le gouvernement et le patronat à prendre conscience de la gravité de la situation que vit le pays et à prendre des mesures urgentes et appropriées de nature à stopper cet état de dégradation et de paupérisation dont sont victimes des milliers de salariés mauritaniens.
Exigent l’ouverture immédiate des négociations entre les partenaires sociaux autour de la plate forme en question.
Demandent aux travailleurs de rester vigilants et mobilisés pour défendre leurs droits.
Lancent un appel à tous les acteurs de la société civile de prendre conscience de la gravité de la situation et de contribuer à sa résorption.
Nouakchott, le 19/01/2011
L’Intersyndicale
source: Baba ould Jiddou
Les organisations syndicales ouvrières (CGTM, CLTM, CNTM) expriment leur profonde inquiétude face à la situation économique et sociale préoccupante qui prévaut dans notre pays, situation marquée par une détérioration continue du pouvoir d’achat des travailleurs suite à la flambée vertigineuse des prix des denrées de première nécessité, au moment où les autorités publiques ont décidé un train de mesures qui ne s’élèvent pas au niveau de la gravité de la situation.
Cette crise est d’autant plus préoccupante qu’elle intervient dans un contexte de stagnation des salaires, très bas à l’origine, déjà largement paralysés par une fiscalité insoutenable et des retards devenus presque normaux dont sont principalement victimes les contractuels de l’Etat et les employés de plusieurs établissements publics.
Si on ajoute à cela un taux de chômage galopant qui frappe 33% de la population active du pays, fruit des décennies de politique de formation –emploi inadaptée aux besoins du marché du travail, on arrive à un stade de désolation susceptible de déboucher sur des débordements imprévisibles de nature à toucher à la stabilité et à la cohésion sociale.
Face à cette situation, nous avons décidé de soumettre une plate forme revendicative aux autres partenaires sociaux prenant en compte l’ensemble des préoccupations des travailleurs mauritaniens.
A cet effet, les centrales syndicales, CGTM, CLTM, CNTM :
Interpellent le gouvernement et le patronat à prendre conscience de la gravité de la situation que vit le pays et à prendre des mesures urgentes et appropriées de nature à stopper cet état de dégradation et de paupérisation dont sont victimes des milliers de salariés mauritaniens.
Exigent l’ouverture immédiate des négociations entre les partenaires sociaux autour de la plate forme en question.
Demandent aux travailleurs de rester vigilants et mobilisés pour défendre leurs droits.
Lancent un appel à tous les acteurs de la société civile de prendre conscience de la gravité de la situation et de contribuer à sa résorption.
Nouakchott, le 19/01/2011
L’Intersyndicale
source: Baba ould Jiddou
Plate forme revendicative commune
Notre pays traverse actuellement une situation particulière dont les conséquences néfastes apparaissent de façon visible sur l’ensemble de la population et en particulier les travailleurs, situation marquée par :
- la détérioration du pouvoir d’achat du fait de la hausse vertigineuse des prix en l’absence d’une subvention par l’état des prix des denrées de première nécessité, l’impact de la fiscalité et la stagnation des salaires et traitements ;
- L’absence des projets générateurs de revenus pour les couches les plus défavorisées.
- L’absence du dialogue social, bien que nous ayons soumis, le 27/ 12/ 2009, un cahier de doléances à l’attention des autres partenaires sociaux, plateforme restée, jusqu’a présent, sans réponse;
- La carence du système de la protection sociale et l’inadaptation des textes la régissant aux réalités locales ;
- La hausse du taux de chômage qui a atteint 33% de la population active, un taux considéré parmi les plus élevés dans la sous région, dû à l’absence des politiques cohérentes capables de générer des opportunités d’emplois et l’inadaptation des programmes de formation professionnelle aux besoins du marché du travail ;
- L’incohérence des textes régissant les relations du travail avec les exigences de la liberté syndicale.
Compte tenu de ce qui précède, les centrales syndicales signataires présentent la plate forme revendicative suivante et exige l’ouverture immédiate des négociations entre les partenaires sociaux autour des points qui y sont contenues :
1:Salaires
- revalorisation du SMIG
- augmentation des salaires
- suppression de l’ITS
2:Sécurité sociale et sanitaire
a) Sécurité Social :
- La revalorisation des pensions
- création d’une branche assurance maladie au sein de la CNSS
- La revalorisation des allocations familiales
- Assurance Chômage
- Révision des textes instituant le régime de la sécurité sociale
b) CNAM :
- la révision des dispositions et du mode de fonctionnement de la CNAM
3:La Formation Professionnelle
- Elaboration d’une politique pour la formation professionnelle
4:Dialogue Social
- Création d’un cadre permanent de concertation
5/La législation du Travail
La révision :
- du code du Travail
- Du statut général de la fonction publique et des textes d’application
- Des conventions collectives générales
- Des conventions sectorielles
- Des conventions collectives du Travail maritime
La conclusion des nouvelles conventions collectives du Travail
6/Logement
- Elaboration d’une politique de logements sociaux pour les travailleurs
7:Gestion des entreprises publiques
- implication des travailleurs dans la gestion des entreprises publiques
8:Sous-traitance
- plus de codification législative et réglementaire concernant la sous-traitance
- interdiction de la location de la main d’ouvres
10:Emploi
- révision des politiques de l’emploi
- révision des textes régissant l’emploi
Fait à Nouakchott, le 19/01/2011
-Pour LA CGTM
Abdallahi O/ Mohamed
dit NAHAH
-Pour la CLTM
Samoury O/ Beye
-Pour la CNTM
Med Ahmed O/ Saleck
- la détérioration du pouvoir d’achat du fait de la hausse vertigineuse des prix en l’absence d’une subvention par l’état des prix des denrées de première nécessité, l’impact de la fiscalité et la stagnation des salaires et traitements ;
- L’absence des projets générateurs de revenus pour les couches les plus défavorisées.
- L’absence du dialogue social, bien que nous ayons soumis, le 27/ 12/ 2009, un cahier de doléances à l’attention des autres partenaires sociaux, plateforme restée, jusqu’a présent, sans réponse;
- La carence du système de la protection sociale et l’inadaptation des textes la régissant aux réalités locales ;
- La hausse du taux de chômage qui a atteint 33% de la population active, un taux considéré parmi les plus élevés dans la sous région, dû à l’absence des politiques cohérentes capables de générer des opportunités d’emplois et l’inadaptation des programmes de formation professionnelle aux besoins du marché du travail ;
- L’incohérence des textes régissant les relations du travail avec les exigences de la liberté syndicale.
Compte tenu de ce qui précède, les centrales syndicales signataires présentent la plate forme revendicative suivante et exige l’ouverture immédiate des négociations entre les partenaires sociaux autour des points qui y sont contenues :
1:Salaires
- revalorisation du SMIG
- augmentation des salaires
- suppression de l’ITS
2:Sécurité sociale et sanitaire
a) Sécurité Social :
- La revalorisation des pensions
- création d’une branche assurance maladie au sein de la CNSS
- La revalorisation des allocations familiales
- Assurance Chômage
- Révision des textes instituant le régime de la sécurité sociale
b) CNAM :
- la révision des dispositions et du mode de fonctionnement de la CNAM
3:La Formation Professionnelle
- Elaboration d’une politique pour la formation professionnelle
4:Dialogue Social
- Création d’un cadre permanent de concertation
5/La législation du Travail
La révision :
- du code du Travail
- Du statut général de la fonction publique et des textes d’application
- Des conventions collectives générales
- Des conventions sectorielles
- Des conventions collectives du Travail maritime
La conclusion des nouvelles conventions collectives du Travail
6/Logement
- Elaboration d’une politique de logements sociaux pour les travailleurs
7:Gestion des entreprises publiques
- implication des travailleurs dans la gestion des entreprises publiques
8:Sous-traitance
- plus de codification législative et réglementaire concernant la sous-traitance
- interdiction de la location de la main d’ouvres
10:Emploi
- révision des politiques de l’emploi
- révision des textes régissant l’emploi
Fait à Nouakchott, le 19/01/2011
-Pour LA CGTM
Abdallahi O/ Mohamed
dit NAHAH
-Pour la CLTM
Samoury O/ Beye
-Pour la CNTM
Med Ahmed O/ Saleck