
"Les esclaves chez les Arabo-berbères, sont des propriétés de leurs maîtres. Ils sont un bien meuble et immeuble au même titre que les troupeaux et les domaines cultivables de ces derniers. Ils travaillent sans salaires, ne vont pas l’école, subissent des châtiments corporels les plus invraisemblables. Ils sont cédés, loués, ne peuvent ester en justice et n’ont aucun droit sur leurs enfants ou leurs épouses esclaves. Les femmes esclaves et ses enfants sont séquestrés et astreints au travail, leurs filles sont violées par leurs maîtres dés la fleur de l’age, un viol que la version locale du droit musulman autorise et légitime. Au nom de ce droit musulman, l’esclave n’a pas le droit à la propriété, c’est un mineur du point de vue de cette loi et, à sa mort, ses biens sont captés par ses maîtres au détriment de ses héritiers. "
Extrait de la communication de Mr Biram Dah Abeid à la conférénce des pays de la méditerranée en Italie
Extrait de la communication de Mr Biram Dah Abeid à la conférénce des pays de la méditerranée en Italie