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Le premier acte dans ce sens est la mobilisation pour l'organisation du procès contre Ould Taya maître d'oeuvre devant une juridiction compétente pour que l'ancien dictateur réponde devant les crimes perpétrés contre l'humanité. Il n'est pas concevable que des crimes de mort et de négation de l'humanité de l'autre soient réduits à une simple question de pardon comme si la règle de droit pouvait être une affaire traitée entre des fonctionnaires issus du système dirigé par les bourreaux et des membres de la communauté victime.
Il ne revient pas aux survivants de négocier à l'amiable, ce qui relève de l'exigence humaine et universelle de l'application de la règle droit. A travers la plainte déposée contre le dictateur raciste Ould Taya devant les tribunaux belges en référence à la compétence universelle, nous exprimons notre espoir de voir un jour surgir une ère nouvelle où l'impunité ne sera pas tolérée dans un monde qui se veut civilisé et porteur des valeurs de justice, de respect du droit des personnes à vivre dignes et libres dans leur propre pays.
Le devoir de mémoire et de respect pour nos morts qui n'ont pas encore bénéficié d'une sépulture respectant la dignité humaine, la bienveillance pour les victimes, la considération pour toute la composante africaine encore humiliée nous impose et nous oblige à résister jusqu'au jour où la Mauritanie officielle acceptera de prendre son courage en main, par la reconnaissance qu'elle a perpétré un génocide contre ses propres citoyens africains noirs.
Il n'y a pas de demi-mesure, la reconnaissance de ce crime exige que justice soit rendue, seule condition pour l'avènement d'une société mauritanienne réconciliée avec elle-même. La Mauritanie officielle ne pourra retrouver sa place dans le concert des nations garantes de la dignité humaine que par la résolution juste et équitable du crime de génocide et de crime contre l'humanité commis contre la communauté africaine noire. Autrement, le déni officiel de ce crime la maintiendra dans la liste des pays qui doivent être bannis par les nations civilisées du monde. Au lieu d'imposer ou de forcer le pardon, les dirigeants actuels feraient mieux de coopérer à l'exigence de justice afin de tourner dignement et humainement cette période sombre et barbare de notre histoire.
Bruxelles le 31 juillet 2010
SY Hamdou Rabby
Conseiller de l'AVOMM
*http://www.avomm.com/Crime-contre-l-humanite-l-exigence-de-justice-par-SY-Hamdou-Rabby_a12111.html
Le premier acte dans ce sens est la mobilisation pour l'organisation du procès contre Ould Taya maître d'oeuvre devant une juridiction compétente pour que l'ancien dictateur réponde devant les crimes perpétrés contre l'humanité. Il n'est pas concevable que des crimes de mort et de négation de l'humanité de l'autre soient réduits à une simple question de pardon comme si la règle de droit pouvait être une affaire traitée entre des fonctionnaires issus du système dirigé par les bourreaux et des membres de la communauté victime.
Il ne revient pas aux survivants de négocier à l'amiable, ce qui relève de l'exigence humaine et universelle de l'application de la règle droit. A travers la plainte déposée contre le dictateur raciste Ould Taya devant les tribunaux belges en référence à la compétence universelle, nous exprimons notre espoir de voir un jour surgir une ère nouvelle où l'impunité ne sera pas tolérée dans un monde qui se veut civilisé et porteur des valeurs de justice, de respect du droit des personnes à vivre dignes et libres dans leur propre pays.
Le devoir de mémoire et de respect pour nos morts qui n'ont pas encore bénéficié d'une sépulture respectant la dignité humaine, la bienveillance pour les victimes, la considération pour toute la composante africaine encore humiliée nous impose et nous oblige à résister jusqu'au jour où la Mauritanie officielle acceptera de prendre son courage en main, par la reconnaissance qu'elle a perpétré un génocide contre ses propres citoyens africains noirs.
Il n'y a pas de demi-mesure, la reconnaissance de ce crime exige que justice soit rendue, seule condition pour l'avènement d'une société mauritanienne réconciliée avec elle-même. La Mauritanie officielle ne pourra retrouver sa place dans le concert des nations garantes de la dignité humaine que par la résolution juste et équitable du crime de génocide et de crime contre l'humanité commis contre la communauté africaine noire. Autrement, le déni officiel de ce crime la maintiendra dans la liste des pays qui doivent être bannis par les nations civilisées du monde. Au lieu d'imposer ou de forcer le pardon, les dirigeants actuels feraient mieux de coopérer à l'exigence de justice afin de tourner dignement et humainement cette période sombre et barbare de notre histoire.
Bruxelles le 31 juillet 2010
SY Hamdou Rabby
Conseiller de l'AVOMM
*http://www.avomm.com/Crime-contre-l-humanite-l-exigence-de-justice-par-SY-Hamdou-Rabby_a12111.html