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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Déclaration APP - Coordination Régionale du Trarza


Déclaration APP - Coordination Régionale du Trarza
Coordination Régionale du Trarza



Déclaration :



Une fois encore un cas d’esclavage révélé, il s’agit d’une jeune femme que les vaillants militants de APP ont secouru en ce 03 Octobre 2010, contrairement à ce que on a déclaré dans une certaine presse.

Nous saisissons cette opportunité pour rappeler que :

1- Notre partie APP est un parti qui est toujours resté constant dans ses principes progressistes.

2- Le coupable dans cette affaire est bien militant de notre parti mais il n’y occupe aucune responsabilité à quelque degré que ce soit.

3- Après son audition par la police, il a été aussitôt convoqué par le coordinateur régional qui lui a signifié sa suspension du parti pour actes contraires aux idéaux que nous défendons en attendant son procès et la décision définitive du bureau exécutif.

4- Le coordinateur, les responsables de la section de Rosso et certains militants actifs de notre parti à Rosso étaient à la police pendant la comparution des deux parties, mais leur mobilisation était exclusivement en faveur des victimes.

Ainsi, la coordination régionale du Trarza et toutes ses sections départementales dénoncent avec la dernière énergie ces agissements rétrogrades et répréhensibles d’un autre temps. Par la même occasion, elles rejettent les agissements de certains ennemis qui pensent pouvoir porter atteinte à la crédibilité de ce grand parti de rassemblement et atteindre par des actes irresponsables et par de vraie fausses déclarations à son image et à celle de son Président, le camarade Messaoud O/ Boulkheir qui a toujours été à l’avant grade de tous les combats en faveur des droits de l’homme en général et pour l’éradication de l’esclavage de façon particulière.





Rosso le 04/10/2010

Pour la Coordination,

Le Coordinateur,

Sidi O/ Messoud


source: Baba ould Jiddou

Jeudi 7 Octobre 2010 - 23:13
Jeudi 7 Octobre 2010 - 23:15
INFOS AVOMM
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1.Posté par Djibril BA le 09/10/2010 13:29
BRAVO L'IRA, BRAVO L'APP nous sommes sur le bon chemin. Enfin nous commençons à sortir de cette hypocrisie qui a longtemps sévit et continue encore de sévir.
Que ce militant soit jugé servira d'exemple à ceux qui n'arrêtent pas de dire que l'esclavage est une histoire du passé. Les faits sont têtus et traiter les faits constitue, pour le plus douloureux que cela soit le seul moyen que nous avons de sortir de cette abomination. Je reviens sur le terme "jugé" car c'est là que reside toute la problématique de cette question. Combien de cas jugés ? Combien de cas traités. Combien de cas punis par la loi? Qui sont les punis par la loi ?

Le chemin est rocailleux et long mais avec conviction et tenacité la victoire est au bout : l'eradication totale de cette abomination et de sesséquelles.
Au juste qu'est il advenu de cette fameuse histoire diffusé sur Cridem ?
Traitée, jugée, punie par la loi oui ou non ?

03.06.09 : 19:48 : Kobeni (Hodh El Gharbi): «Si on exécute ce jugement contre ce marabout, ça va créer des tensions… »











Aicha Oumi Mint Brahim Ould Elemine st venue de Kobeni (Hodh El Gharbi). Elle a saisi l’Ong Sos Esclaves. Objet de la saisine : « les bien de sa sœur, Zeinabou, décédée en 2003, ont été récupéré par un marabout chef religieux.» Nous avons rencontré Aicha et son tuteur au siège de la Commission nationale des droits de l’Homme à Nouakchott. Ils ont fait les témoignages suivants:

Aicha Oumi Mint Brahim Ould Elemine

«J’avais une soeur de même père, Zeinabou. Elle est décédée en 2003. Elle n’a pas laissé d’enfants. Elle a laissé 900 moutons, 120 vaches, trois chevaux, deux charrettes, trois fusils et quelques ânes. C’est ce que nous savons de sa richesse. Un homme, chef religieux, se déclarant maître de ma soeur, a récupérée tous ses biens en 2004. Les biens de ma soeur me reviennent de droit. Pour les reprendre, j’ai choisi un tuteur, Mohamed El Mehdi Ould Sidi Mohamed Ould Hadj Amar, pour m’aider.»

Mohamed El Mehdi Ould Sidi Mohamed Ould Hadj Amar

«Je suis enseignant de coran à Kobeni. Je suis voisin et ami de la famille de Aicha. Nous ne sommes pas de la même tribu. Je connais son père et ses soeurs. Je sais qu’un marabout, se considérant maître de la maman de Zeinabou, a récupéré ses biens. C’est sur procuration de la famille que j’ai saisi le Cadi (juge) de Kobeni en 2006. Ce cadi a rendu un jugement demandant la restitution des biens à Aicha.

Il a envoyé trois convocations au marabout. Elles sont restées sans suite. Faute de l’exécution de la décision du cadi, je suis allé voir le ministre de la justice de l’époque. Le ministre a confié le dossier à un de ses conseillers, Hamoud Ould Ramdane. Ce dernier a fait un rapport concluant à une captation d’héritage à caractère esclavagiste.

Le ministre a transmis le dossier au procureur général près la cour suprême pour exécution du jugement. Ce dernier a écrit au procureur général près la cour d’appel de Kiffa (compétente pour le Hodh El Gharbi). Ce dernier a écrit au procureur de la République d’Aiouin pour exécution. Le procureur d’Aioun a fait état d’un défaut de formule exécutoire.

Je suis reparti au tribunal départemental de Kobeni et la formule a été faite. Le cadi a proposé une exécution à l’amiable. Le greffier est allé voir le marabout qui a refusé. Je suis retourné chez le cadi qui a fait état de son impuissance. Je suis allé alors voir le procureur à Aioun en 2008, au moment de la visite du ministre de la justice dans cette ville.

J’ai fait état de l’inexécution de la décision. Quand j’ai commencé à parler au ministre, le wali lui a dit qu’il s’agit d’une affaire privée. Le ministre m’a demandé de me taire et les gardes m’ont fait sortir de la salle. Dans l’après-midi, j’ai été rappelé. En présence du procureur, du président du tribunal départemental de Kobneni, du wali et du ministre de la justice, je suis revenu sur l’intégralité du dossier.

Le wali, s’adressant au ministre, a dit : ça ne me concerne pas mais je vais te faire comprendre la situation. Si on exécute ce jugement contre ce marabout, ça va créer des tensions dans tout le pays. Donner moi le temps de convaincre le marabout pour qu’il restitue les biens. Je n’ai pas accepté cette proposition du wali. Le lendemain, le ministre est retourné à Nouakchott. Jusqu’à ce jour rien n’a été fait. C’est pourquoi, nous avons saisi les ONG défenseurs des droits de l’Homme.»

Témoignage recueillis par Khalilou Diagana

Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Info source :
Le Quotidien de Nouakchott



Djibril BA

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