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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Déclaration de la Confédération des Travailleurs de Mauritanie


Déclaration de la Confédération des Travailleurs de Mauritanie
Déclaration
Halte à la répression et à la violence arbitraire et sauvage du régime chauvin de Mohamed Abdel Aziz

Aujourd’hui le 13/05/2010 les forces de l’ordre ont réprimé sauvagement et d’une brutalité sans précédent en faisant usage des balles réelles et des bombes lacrymogènes utilisées pour la première fois en Mauritanie (ci-joint photos).

Il s’agit là d’une situation d’une gravité extrême qui menace dangereusement la paix sociale et civile dans notre pays.

La CLTM dénonce énergiquement l’obstruction du libre exercice du droit syndical et condamne vigoureusement ces actes ignobles de barbarie, réitère sa détermination à continuer la lutte jusqu'à la réalisation totale des revendications légitimes des dockers de Nouakchott.

Elle exige fermement la libération immédiate et sans condition des travailleurs en détention dans les commissariats de Nouakchott et demande l’ouverture de négociations autour des revendications des travailleurs.

Nous signalons que les 8 arrestations d’aujourd’hui on trouve parmi eux plusieurs syndicalistes dont le Secrétaire Général du Syndicat Professionnel des Dockers Moïlid Ould M’boirick.
La CLTM, lance un appel à tous les militants pour une mobilisation face à cette situation.
Bureau exécutif Nouakchott, le 13 Mai 2010
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Les détenus du commissariat d’Elmina
1 Cheick Ould Mohamed
2 Khalifa Ould Dah
3 Mohamed Ould Ahmed Cheiboub
4 Ahmed Ould Sidi
5 Hassen Ould Sid’ahmed
6 Cheibani Ould Ahmed Laabeid
7 Abdi Ould Mohamed
8 Mohamed Mahmoud Ould M’bareck
9 Sidi Ould Cheikh
10 Mohamed Lemine Ould Erchid
11 Malainine Ekdeichi
12 Mohamed Lemine Ould Marbe
13 Mohamed Vall Ould Moustapha
14 Mohamed Lemine Ould Amar
15 Hacen Tiyib
16 Oumaro Ahmed Louly
17 Houssein Ould Smaine
18 Lemana Ould Belkheir
Les détenus du commissariat Tevrak Zeïna
1 Mouïlid Ould M’beirick
2 Ejoueid Ould Sidi
3 Othmane Moussa
4 Nema Ould Sidi
5 Mohamed Mahmoud Ould Sidi
6 Houa Ould Abeid
7 Joumoua Soueilim

source: Baba ould Jiddou
Vendredi 14 Mai 2010 - 17:17
Vendredi 14 Mai 2010 - 17:22
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1.Posté par Djibril BA le 15/05/2010 14:55
Triste non ?

Je vous laisse partager ces lignes de Martin Luther King Junior. A méditer. Le mouvement est amorcé la cause ne peut qu'être entendue et gagné quelque soit le temps et les sacrifices nécessaires.

Début de citation
Nous sommes au début de 1963.

Je vois un jeune Noir assis sur le perron d'un immeuble de Harlem infesté de vermine. L'odeur aigre des immondices emplit le vestibule. Son existence quotidienne se déroule parmi les ivrognes, les chômeurs et les drogués. Il fréquente une école où les élèves sont presque tous des Noirs et quelques uns des Portoricains. Son père est chômeur, et sa mère est bonne à tout faire dans une famille de Long Island.

Je vois une jeune fille noire assise sur le perron presque en ruine d'une maison de Birmingham, qu'on pourrait qualifier de cabane. Les murs ont sérieusement besoin d'un coup de peinture et le toit menace de s'effondrer. Une demi-douzaine de petits enfants, plus ou moins vêtus, jouent autour de la maison. La jeune fille est obligée de remplacer leur mère; elle ne peut plus aller à l'école de son quartier, car sa mère vient de mourir dans un accident de voiture. Les voisins prétendent que si l'ambulance n'avait pas tant tardé à venir, on aurait pu la sauver. Le père de la jeune fille est chasseur dans un grand magasin du quartier blanc.



Il sera toujours chasseur, car dans ce magasin un Noir ne peut espérer de promotion; on accepte de le servir à tous les comptoirs, sauf à celui qui vend des sandwichs et des boissons.

Ce garçon et cette jeune fille, séparés par des milliers de kilomètres, se posent les mêmes questions : pourquoi la misère hante-t-elle constamment les Noirs? Leurs ancêtres ont-ils gravement offensé la nation au cours d'un lointain passé? Et est-ce pour cela que la race noire doit subir maintenant le châtiment? Ont-ils failli dans leur devoir de patriotes, trahi leur pays et renié leur citoyenneté? Ont-ils refusé de défendre leur pays contre une attaque ennemie?

Les livres d'école de Harlem et de Birmingham ne racontent pas toute l'histoire. Mais ce garçon et cette fille connaissent une partie de ce qui a été censuré par les auteurs et par les ministères de l'Éducation. Ils savent que les Noirs étaient avec George Washington à Valley Forge. Ils savent que le premier Américain qui donna son sang au cours de la Révolution qui libéra son pays de la domination britannique, fut un marin noir du nom de Crispus Attucks. À l'école du dimanche, le jeune garçon a appris qu'il y avait un Noir nommé Ben­jamin Banneker parmi ceux qui firent les plans de la capitale, Washington. Jadis, la jeune fille a entendu un orateur raconter à son école comment, pendant deux cents ans, le peuple noir, amené sur cette terre enchaîné dans les cales des négriers, a asséché les marais, construit les maisons, fait la fortune du coton et contribué (sans salaire et à coups de fouet) à faire sortir ce pays de l'obscurité coloniale, pour l'amener à jouer un rôle prépondérant dans le commerce international.

Les Noirs ont fait plus que leur part, partout où le travail était dur, sale et dangereux - dans les mines, les docks et les fonderies.

Les pâles livres d'histoire de Harlem et de Birmingham racontaient comment le pays avait vaincu l'esclavage. Abraham Lincoln avait signé un document qui devait devenir célèbre: la proclamation d'émancipation. La guerre avait été gagnée, mais elle n'avait pas abouti à une paix juste. L'égalité n'existait toujours pas: elle était en retard d'un siècle.

Ce garçon et cette fille ne connaissent pas seulement l'histoire. Ils sont également au courant de l'actualité. Ils savent que les nations africaines se sont libérées des chaînes du colonialisme. Ils savent que l'uniforme de la Marine des États-Unis ne suffirait pas à empêcher un descendant de Crispus Attucks d'être mis à la porte de certains restaurants, très sélects, dans certains quartiers, très sélects, de n'importe quelle ville du Sud. Ils savent que les Noirs de la capitale vivent dans des ghettos et ne peuvent pas toujours occuper l'emploi pour lequel ils sont qualifiés. Ils savent que les ségrégationnistes ont défié la Cour suprême et que les gouverneurs sudistes ont voulu s'interposer entre le peuple et la principale juridiction du pays. Ils savent que leurs avocats ont gagné de grandes victoires devant les tribunaux, mais qu'elles n'ont eu aucun effet dans la réalité.

Ils ont vu à la télévision, ils ont entendu à la radio, ils ont lu dans les journaux qu'on fêtait cette année le centenaire de leur liberté.

Mais comme la liberté est triste, comme elle est dérisoire quand, au cours de leur brève existence, ce garçon et cette fille ont pu voir les bus cesser de fonctionner à Montgomery ; les manifestants se faire emprisonner et rouer de coups; les champions de la liberté se faire brutaliser et injurier; les chiens policiers de Birmingham montrer les dents; et quand à Brooklyn certains emplois du bâtiment sont exclusivement réservés aux Blancs.

Nous sommes en été 1963. L'émancipation est elle un fait? La liberté est-elle une force ?

Le garçon de Harlem s'est levé. La fille de Birmingham s'est dressée. Tous deux, séparés par des milliers de kilomètres, se sont redressés et ont levé les yeux vers le ciel. Par-delà les distances, ils ont joint leurs mains et se sont mis en marche d'un pas ferme et décidé. Grâce à eux, la nation la plus riche et la plus puissante du monde a été ébranlée.

Voici l'histoire de ce garçon et de cette fille.

Voici l'histoire de la libération non violente des Noirs.

Atlanta, Géorgie.

Juin 1964.

Martin LUTHER KING, Jr.



Fin de citation

Elle est où notre humanité ? Harlem dans les années 60 nos kebahs au début du 21 unième siècle . Qu'est ce qu'il faut encore pour nous interpeller ?

Djibril BA

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