
Le 27 avril 1848, un décret du gouvernement provisoire de la IIe République abolit l’esclavage dans les colonies françaises. L’une des premières mesures prises à la suite de cette décision fut d’attribuer des noms patronymiques aux "nouveaux libres". Les Guadeloupéens, Guyanais, Martiniquais et Réunionnais vivant en esclavage, avaient pour identité un prénom et un numéro de matricule.
De 1848 à 1862, dans toutes les communes de Guadeloupe et de Martinique, 160 000 personnes furent "nommées" par des officiers d’état civil selon les instructions de la commission d’abolition de l’esclavage présidée par Victor SCHOELCHER. Celle-ci avait recommandé d’attribuer des noms "variés à l’infini par interversion des lettres de certains mots pris au hasard". Ces "noms" sont consignés, pour la Guadeloupe, dans les registres des "nouveaux libres" et pour la Martinique, dans les registres "d’individualité".
Le Mémorial "Les noms de l’abolition" est constitué de panneaux grand format sur lesquels ont été retranscrits le prénom de femmes et d’hommes, célibataires, mères ou pères chefs de famille, suivi du numéro de matricule et du nom patronymique attribué aux anciens esclaves. Ce Mémorial constitue un des aspects méconnus de ce que fut l’esclavage dans les colonies françaises devenues par la suite des départements d'outre-mer : une entreprise de déshumanisation, un système sociétal dans lesquels des femmes et des hommes "sans nom" durent se construire durant des siècles. Ce Mémorial sera également pour les Antillais, l’occasion de retrouver les hommes et les femmes qui fondèrent leurs familles.
Puisse ce Mémorial nous aider à donner un sens à cette douloureuse histoire trop longtemps refoulée !
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*** Accès à l'exposition du 01 au 25 Avril, de 10h00 à 18h30
du 1er au 17 avril 2009 : par le Parvis de l’Hôtel de Ville - du 18 au 25 avril 2009 : par le 3 rue de Lobau. (Sauf les lundi 6, mardi 7 et lundi 13 avril 2009 et les dimanches)
Source: grioo
De 1848 à 1862, dans toutes les communes de Guadeloupe et de Martinique, 160 000 personnes furent "nommées" par des officiers d’état civil selon les instructions de la commission d’abolition de l’esclavage présidée par Victor SCHOELCHER. Celle-ci avait recommandé d’attribuer des noms "variés à l’infini par interversion des lettres de certains mots pris au hasard". Ces "noms" sont consignés, pour la Guadeloupe, dans les registres des "nouveaux libres" et pour la Martinique, dans les registres "d’individualité".
Le Mémorial "Les noms de l’abolition" est constitué de panneaux grand format sur lesquels ont été retranscrits le prénom de femmes et d’hommes, célibataires, mères ou pères chefs de famille, suivi du numéro de matricule et du nom patronymique attribué aux anciens esclaves. Ce Mémorial constitue un des aspects méconnus de ce que fut l’esclavage dans les colonies françaises devenues par la suite des départements d'outre-mer : une entreprise de déshumanisation, un système sociétal dans lesquels des femmes et des hommes "sans nom" durent se construire durant des siècles. Ce Mémorial sera également pour les Antillais, l’occasion de retrouver les hommes et les femmes qui fondèrent leurs familles.
Puisse ce Mémorial nous aider à donner un sens à cette douloureuse histoire trop longtemps refoulée !
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*** Accès à l'exposition du 01 au 25 Avril, de 10h00 à 18h30
du 1er au 17 avril 2009 : par le Parvis de l’Hôtel de Ville - du 18 au 25 avril 2009 : par le 3 rue de Lobau. (Sauf les lundi 6, mardi 7 et lundi 13 avril 2009 et les dimanches)
Source: grioo