
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrai commencer mon propos devant vous, par rendre grâce à Allah et le remercier pour le bonheur qu’il nous a prodigué à travers cet heureux hivernage où les pluies ont arrosé et donné vie à l’ensemble du territoire, apaisant du même coup les cœurs et atténuant les souffrances et les difficultés des populations.
Je prie également Allah Le Très Haut et le Très Puissant pour que cette joie débouche, dans un avenir très proche, sur ce auquel nous aspirons en terme de soulagement politique et social apte à favoriser la participation de tous les mauritaniens à l’œuvre de construction de leur pays, davantage apaisé, développé, prospère et sécurisé.
Ce souhait sera facile à réaliser quand nous nous assignerons tous, Opposition comme Majorité, par l’objectivité et la sagesse, le devoir de relever, ensemble, tous les défis auxquels est confronté notre pays et d’éloigner tous les dangers qui le menacent et ce, selon nous, à travers un dialogue sérieux et profond, loin de toutes considérations d’ordre personnel, l’Accord conclu à Dakar et signé à Nouakchott paraissant être la référence la mieux appropriée.
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs,
La crise économique et ses conséquences négatives sur la vie des citoyens, en particulier les jeunes et les franges les plus démunies, de même que le terrorisme, qui lui aussi, s’est invité à devenir un aspect de la vie au quotidien de chacun de nous, nous obligent à dépasser nos divergences surtout quand celles-ci ne sont pas fondamentales ; l’objectif étant de nous libérer pour nous consacrer pleinement à plus urgent et plus vital , à savoir : faire face avec détermination à tout ce qui pourrait porter atteinte à l’unité de notre peuple et à la souveraineté de notre Etat en tant que pays Arabe et Africain, Libre et unitaire.
C’est partant de ces considérations que selon nous, les auteurs des déclarations qui privilégient le ton de la surenchère , s’agissant du phénomène du terrorisme et ceux et celles , extrémistes, entendues ici et là, tantôt à propos de l’appartenance ou de la nationalité et tantôt à propos des attributs de la République, ne semblent pas appréhender la gravité de la situation que traverse le pays, laquelle situation exige de celui qui détient le pouvoir de ne jamais se départir de la sagesse et de la patience telles que les lui impose le devoir de responsabilité comme elle exige des autres d’apprendre à freiner davantage leurs ardeurs et leurs aspirations quelles que soient leurs motivations.
Aussi devons nous être très vigilants et prêts à nous opposer à toutes les manœuvres de l’intérieur et de l’extérieur dont les initiateurs pensent (forts du résultat de leurs observations des cinquante ans de notre indépendance et ses aspects positifs et négatifs/ Qu’à dieu ne plaise, que le moment est peut être venu de tenter de diviser notre peuple, de remettre en cause notre indépendance, voire désagréger, morceler notre territoire
La situation étant ce qu’elle est, je m’adresse du haut de cette tribune, à toutes les couleurs et niveaux politiques de notre pays en vue d’attirer leur attention sur la gravité du moment et pour leur dire que le temps n’est plus à la surenchère politique, au refus de s’écouter les uns les autres ou de s’interroger à propos du vainqueur ou du vaincu ; aujourd’hui il est seulement temps de vaincre ses complexes , de travailler main dans la main pour garantir la survie et la pérennité de notre Mauritanie que nous aimons tous et que nous voulons debout, fière, paisible, libre, prospère, indépendante et réellement démocratique, c'est-à-dire sans tendance à banaliser le rôle de l’opposition ou à exagérer celui de la majorité.
Votre devoir, mes chers collègues députés, est de contribuer à la mise en œuvre rapide de cette nouvelle orientation comme gage de reconnaissance à la patrie et la volonté de la servir.
C’est sur ce vœu que je déclare ouverte, conformément à l’article 52 de la Constitution, la première Session parlementaire 2010/2011.
Nouakchott, le 08/11/2010
Communication de l'Assemblée Nationale
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrai commencer mon propos devant vous, par rendre grâce à Allah et le remercier pour le bonheur qu’il nous a prodigué à travers cet heureux hivernage où les pluies ont arrosé et donné vie à l’ensemble du territoire, apaisant du même coup les cœurs et atténuant les souffrances et les difficultés des populations.
Je prie également Allah Le Très Haut et le Très Puissant pour que cette joie débouche, dans un avenir très proche, sur ce auquel nous aspirons en terme de soulagement politique et social apte à favoriser la participation de tous les mauritaniens à l’œuvre de construction de leur pays, davantage apaisé, développé, prospère et sécurisé.
Ce souhait sera facile à réaliser quand nous nous assignerons tous, Opposition comme Majorité, par l’objectivité et la sagesse, le devoir de relever, ensemble, tous les défis auxquels est confronté notre pays et d’éloigner tous les dangers qui le menacent et ce, selon nous, à travers un dialogue sérieux et profond, loin de toutes considérations d’ordre personnel, l’Accord conclu à Dakar et signé à Nouakchott paraissant être la référence la mieux appropriée.
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs,
La crise économique et ses conséquences négatives sur la vie des citoyens, en particulier les jeunes et les franges les plus démunies, de même que le terrorisme, qui lui aussi, s’est invité à devenir un aspect de la vie au quotidien de chacun de nous, nous obligent à dépasser nos divergences surtout quand celles-ci ne sont pas fondamentales ; l’objectif étant de nous libérer pour nous consacrer pleinement à plus urgent et plus vital , à savoir : faire face avec détermination à tout ce qui pourrait porter atteinte à l’unité de notre peuple et à la souveraineté de notre Etat en tant que pays Arabe et Africain, Libre et unitaire.
C’est partant de ces considérations que selon nous, les auteurs des déclarations qui privilégient le ton de la surenchère , s’agissant du phénomène du terrorisme et ceux et celles , extrémistes, entendues ici et là, tantôt à propos de l’appartenance ou de la nationalité et tantôt à propos des attributs de la République, ne semblent pas appréhender la gravité de la situation que traverse le pays, laquelle situation exige de celui qui détient le pouvoir de ne jamais se départir de la sagesse et de la patience telles que les lui impose le devoir de responsabilité comme elle exige des autres d’apprendre à freiner davantage leurs ardeurs et leurs aspirations quelles que soient leurs motivations.
Aussi devons nous être très vigilants et prêts à nous opposer à toutes les manœuvres de l’intérieur et de l’extérieur dont les initiateurs pensent (forts du résultat de leurs observations des cinquante ans de notre indépendance et ses aspects positifs et négatifs/ Qu’à dieu ne plaise, que le moment est peut être venu de tenter de diviser notre peuple, de remettre en cause notre indépendance, voire désagréger, morceler notre territoire
La situation étant ce qu’elle est, je m’adresse du haut de cette tribune, à toutes les couleurs et niveaux politiques de notre pays en vue d’attirer leur attention sur la gravité du moment et pour leur dire que le temps n’est plus à la surenchère politique, au refus de s’écouter les uns les autres ou de s’interroger à propos du vainqueur ou du vaincu ; aujourd’hui il est seulement temps de vaincre ses complexes , de travailler main dans la main pour garantir la survie et la pérennité de notre Mauritanie que nous aimons tous et que nous voulons debout, fière, paisible, libre, prospère, indépendante et réellement démocratique, c'est-à-dire sans tendance à banaliser le rôle de l’opposition ou à exagérer celui de la majorité.
Votre devoir, mes chers collègues députés, est de contribuer à la mise en œuvre rapide de cette nouvelle orientation comme gage de reconnaissance à la patrie et la volonté de la servir.
C’est sur ce vœu que je déclare ouverte, conformément à l’article 52 de la Constitution, la première Session parlementaire 2010/2011.
Nouakchott, le 08/11/2010
Communication de l'Assemblée Nationale