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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Douanes de l’axe Rosso-Dakar : Les commerçantes crient leur ras-le bol


Douanes de l’axe Rosso-Dakar : Les commerçantes crient leur ras-le bol
Les commerçantes de l’axe Rosso-Dakar sont au pied du mur. Et pour cause leur gagne-pain est menacé, parles agissements des soldats de l’économie. Pour que leurs marchandises arrivent à bon port, elles sont obligées des débloquer à chaque poste de douane.
C’est la croix et la bannière de voyager sur l’axe Dakar-Rosso. Les tracasseries douanières deviennent de plus en plus un goulot d’étranglement pour les centaines de voyageurs. Raquette ; intimidation ; tous les moyens sont bons pour déplumer les voyageurs. Une arnaque à ciel ouvert qui se déroule tous les jours sous les yeux et la barbe des autorités.

Les passagers de la Toyota DK 3421-QB(numéro d’emprunt) n’oublieront pas de sitôt leur périple du samedi 19 mars. Partis de Rosso vers les environs de 15h; ils ont perdu un temps fou avant de rejoindre la capitale sénégalaise. 08 heures de route pour 350 km. Un supplice causé par la cupidité des éléments de la douane qui réclament aux commerçantes 1000franc pour continuer leur voyage. Les trois commerçantes embarquées à bord de la voiture ont été arnaquées dans chaque poste de douane, malgré leur quittance en main. Pour ne pas perdre du temps sur ces endroits maudits, elles étaient obligées de remettre 3 billets de 1000franc aux douaniers pour pouvoir continuer leur route. Sinon ces derniers les obligeaient à compter un à un leurs articles, histoire de les punir.

Pour notre voyage, le calvaire commença au poste de Richard-Toll. Connaissant le jeu espiègle des douaniers, les femmes avaient déjà préparé l’argent et les quittances qu’elles avaient confiés au chauffeur. Un agent de la douane se présenta devant nous pour récupérer les quittances avant de disparaître. Le chauffeur le suivit et lui remet sans prendre de gants 3000franc. Il met l’argent sans gêne dans sa poche et d’un geste de la main, il demanda au chauffeur de partir. L’argent en poche, il n’a plus besoin de contrôler les bagages des autres passagers. Sur le trottoir, deux autres voitures attendaient leur tour.

Prochain poste, Université Gaston Berger de St Louis. Là aussi, les commerçantes avaient déjà préparé l’accueil des douaniers. Les 3000franc étaient déjà mis à coté. Devant l’Université ; quatre douaniers attendaient soigneusement leur récolte quotidienne. Sous le regard furtif de leur chef ; les trois agents eurent peur de demander l’argent aux pauvres dames ; mais ils les sommèrent de descendre de la voiture et de compter un à un les articles mentionnés sur les quittances. Une punition sévère qui nous fait perdre 2 tours d’horloge. Heureux de bluffer leur chef, ils laissèrent pantois les pauvres dames sur le trottoir.

Arrivés à Kébémer, les douaniers en poste prennent eux aussi leur part du gâteau. Comme leurs confrères de Ross-Béthio, ils ne s’intéressent pas aux contenus des bagages, seul l’argent les intéresse. Awa l’une des commerçantes raconte « on est habitué à cet escroquerie. Mais je pense que ce n’est pas la peine de nous faire payer une quittance à Rosso ; vu que les douaniers nous réclame à chaque fois de l‘argent » Pour narguer les passagers, les douaniers quémandent du thé, du sucre ou n’importe quelle denrée qu’ils pourront revendre à des receleurs qui les suivent comme leurs propres ombres. Bouches bées, nous continuons exaspérés notre route.

Des comportements inadmissibles qui frisent l’idiotie et qui sont hélas monnaies courantes sur cet axe.

Dialtabé

Le Quotidien de Nouakchott
via Le site de l'ajd/mr
Mardi 29 Mars 2011 - 08:00
Mardi 29 Mars 2011 - 08:02
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