La paire de Généraux, sentant le front du refus cristalliser le désespoir des mécontents à l’intérieur et l’étau de la Communauté Internationale se resserrer autour d’elle, commence, de façon pathétique, à réactiver les parlementaires « frondeurs ».
Ils seraient 2/3 de parlementaires, la fleur au fusil, qui remontent au combat en réclamant la tenue d’une session extraordinaire du Parlement pour, entre autres questions urgentes, la mise sur pied de la Haute Cour de Justice pour, éventuellement, juger le Président de la République, certainement pour haute trahison, intelligence avec une puissance étrangère…
Je laisserais au Constitutionnalistes le soin de trancher les questions liées aux procédures telles que : « en l’absence du Président de la République - pour cause de Coup d’Etat par exemple- serait-il possible de convoquer une session parlementaire extraordinaire ? », « comment, sans l’assentiment du Bureau de l’Assemblée, une session ordinaire peut-elle se tenir ? ». Ce sont là des questions de procédure. Mais je me permets de les poser sachant le peu de cas que nos honorables députés « frondeurs » font de ce volet du Règlement Intérieur du Parlement…
Je me contenterai de poser trois questions de citoyen novice en la matière mais qui me semblent relever du bon sens :
1- Les « frondeurs » reprochaient au Président de la République le fait de les avoir marginalisés et notamment de ne pas avoir choisi le Premier Ministre dans leurs rangs. Quand est-il du nouveau Premier Ministre nommé par Ould Abdel Aziz ? Nos honorables « frondeurs » ont-ils étaient consultés par les nouveaux maîtres du Pays ? Certaines biographies de l’heureux élu lui ont juste trouvé une ancienne filiation RFD.
2- Mettre sur pied une Haute Cour de Justice, pour juger qui ? Il me semble que le Haut Conseil de l’Etat avait mis fin aux fonctions du Président de la République. Les « frondeurs » soutiennent ce Haut Conseil. Il ne devrait donc plus y avoir de Président de la République à juger…ou alors j’ai raté un épisode.
3- Haute Cour de Justice, Assemblée Nationale, Sénat, Conseil Constitutionnel…quelle existence juridique y a-t-il encore pour ces institutions démocratiques à côté de la toute fringante « Ordonnance Constitutionnelle » dont vient de se doter le Haut Conseil de l’Etat ? Selon cette ordonnance, le Premier Ministre est responsable seulement devant le Président du Haut Conseil de l’Etat. Quid donc de motion de censure ? Le Haut Conseil récupère toutes les Prérogatives du Président de la République. En cas de blocage, ce qui pourrait bien arriver, ce même Haut Conseil se positionne aussi en législateur et pourra gouverner par ordonnance, comme du temps du CMRN, du CMSN et plus tard du CMJD.
Mohamed Baba
Ils seraient 2/3 de parlementaires, la fleur au fusil, qui remontent au combat en réclamant la tenue d’une session extraordinaire du Parlement pour, entre autres questions urgentes, la mise sur pied de la Haute Cour de Justice pour, éventuellement, juger le Président de la République, certainement pour haute trahison, intelligence avec une puissance étrangère…
Je laisserais au Constitutionnalistes le soin de trancher les questions liées aux procédures telles que : « en l’absence du Président de la République - pour cause de Coup d’Etat par exemple- serait-il possible de convoquer une session parlementaire extraordinaire ? », « comment, sans l’assentiment du Bureau de l’Assemblée, une session ordinaire peut-elle se tenir ? ». Ce sont là des questions de procédure. Mais je me permets de les poser sachant le peu de cas que nos honorables députés « frondeurs » font de ce volet du Règlement Intérieur du Parlement…
Je me contenterai de poser trois questions de citoyen novice en la matière mais qui me semblent relever du bon sens :
1- Les « frondeurs » reprochaient au Président de la République le fait de les avoir marginalisés et notamment de ne pas avoir choisi le Premier Ministre dans leurs rangs. Quand est-il du nouveau Premier Ministre nommé par Ould Abdel Aziz ? Nos honorables « frondeurs » ont-ils étaient consultés par les nouveaux maîtres du Pays ? Certaines biographies de l’heureux élu lui ont juste trouvé une ancienne filiation RFD.
2- Mettre sur pied une Haute Cour de Justice, pour juger qui ? Il me semble que le Haut Conseil de l’Etat avait mis fin aux fonctions du Président de la République. Les « frondeurs » soutiennent ce Haut Conseil. Il ne devrait donc plus y avoir de Président de la République à juger…ou alors j’ai raté un épisode.
3- Haute Cour de Justice, Assemblée Nationale, Sénat, Conseil Constitutionnel…quelle existence juridique y a-t-il encore pour ces institutions démocratiques à côté de la toute fringante « Ordonnance Constitutionnelle » dont vient de se doter le Haut Conseil de l’Etat ? Selon cette ordonnance, le Premier Ministre est responsable seulement devant le Président du Haut Conseil de l’Etat. Quid donc de motion de censure ? Le Haut Conseil récupère toutes les Prérogatives du Président de la République. En cas de blocage, ce qui pourrait bien arriver, ce même Haut Conseil se positionne aussi en législateur et pourra gouverner par ordonnance, comme du temps du CMRN, du CMSN et plus tard du CMJD.
Mohamed Baba