
La suspension des salaires de 5 179 agents de l’Etat mauritanien considérés comme des employés fictifs cause des vagues dans la Fonction publique. Cette mesure qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la gabegie, vise à démasquer les faux fonctionnaires et à contrôler davantage les dépenses de l’Etat. A la veille de la fête du Maouloud, les milliers de fonctionnaires touchés par cette nouvelle disposition de l’Etat manifestent leur courroux. Et c’est ainsi que les enseignants qui en constituent l’écrasante majorité, prévoient d’observer, dès le début de la semaine prochaine, un arrêt des cours pour protester contre cette mesure qu’ils jugent ‘dérisoire’.
Sept mois après l’élection présidentielle de 2009, le gouvernement du Premier ministre Ould Laghdaf tente, par la voie de son ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Mme Coumba Bâ, de faire un lavage à grande eau de l’administration, gangrenée par la gabegie. Ainsi depuis son arrivée à la tête de la Fonction publique, la vice-présidente de l’Upr a mis les bouchées doubles pour démasquer les faux fonctionnaires. Ces derniers qui se comptent par milliers, sont pour la plupart des enseignants qui ont abandonné leurs postes pour tenter leur chance à l’étranger. Pour continuer à bénéficier des mannes de l’Etat, il leur suffit de passer un deal avec leur chef hiérarchique pour percevoir une partie de leur salaire. A ceux-là s’ajoutent aussi les cousins et les belles-sœurs du patron qui ne viennent au bureau que les fins du mois pour recevoir leur bulletin de salaire. D’autres, par contre, sont rémunérés à chaque fin du mois, alors que leur boulot ne consiste qu’à faire le thé dans les couloirs de l’administration. Pis encore, certains morts continuent de percevoir leurs salaires, parce qu’aucun certificat de décès n’a pas été déposé par les familles.
Les fonctionnaires et contractuels de l'Etat avaient bénéficié d’un délai pour se présenter, munis de leurs pièces justificatives, devant la commission chargée du contrôle physique des agents de la Fonction publique. L’objectif était de savoir combien il y a de fonctionnaires et d’agents contractuels en Mauritanie et à qui profitent les salaires fictifs qui grèvent le budget de l’Etat.
Mame Seydou DIOP
Source: walfad
Sept mois après l’élection présidentielle de 2009, le gouvernement du Premier ministre Ould Laghdaf tente, par la voie de son ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Mme Coumba Bâ, de faire un lavage à grande eau de l’administration, gangrenée par la gabegie. Ainsi depuis son arrivée à la tête de la Fonction publique, la vice-présidente de l’Upr a mis les bouchées doubles pour démasquer les faux fonctionnaires. Ces derniers qui se comptent par milliers, sont pour la plupart des enseignants qui ont abandonné leurs postes pour tenter leur chance à l’étranger. Pour continuer à bénéficier des mannes de l’Etat, il leur suffit de passer un deal avec leur chef hiérarchique pour percevoir une partie de leur salaire. A ceux-là s’ajoutent aussi les cousins et les belles-sœurs du patron qui ne viennent au bureau que les fins du mois pour recevoir leur bulletin de salaire. D’autres, par contre, sont rémunérés à chaque fin du mois, alors que leur boulot ne consiste qu’à faire le thé dans les couloirs de l’administration. Pis encore, certains morts continuent de percevoir leurs salaires, parce qu’aucun certificat de décès n’a pas été déposé par les familles.
Les fonctionnaires et contractuels de l'Etat avaient bénéficié d’un délai pour se présenter, munis de leurs pièces justificatives, devant la commission chargée du contrôle physique des agents de la Fonction publique. L’objectif était de savoir combien il y a de fonctionnaires et d’agents contractuels en Mauritanie et à qui profitent les salaires fictifs qui grèvent le budget de l’Etat.
Mame Seydou DIOP
Source: walfad