
Ce jeudi 06 janvier 2011 s’est terminé, au palais de justice de Nouakchott, le procès maint fois reporté de nos six (6) militants dont le président en exercice du Front, Monsieur Biram Ould Abeid.
Nos camarades qui ont été violemment pris à partie par les éléments de la police alors qu’ils apportaient leur assistance à deux filles réduites à l’esclavage par Oumoulemine (qui elle est toujours libre de ses mouvements), comparaissaient paradoxalement devant la cour comme auteurs d’une agression dont ils ont été les victimes réelles.
Malgré le collectif d’une quarantaine d’avocats spontanément constitué pour assurer la défense de ces combattants antiesclavagistes et antiracistes, ainsi que l’immense élan de sympathie suscité par le caractère flagrant de cette injustice, la cour, comme à ses habitudes, a obéi au pouvoir politique qui a ordonné de punir nos camarades pour avoir osé mettre à nu les deux fléaux tabous que sont l’esclavage et le racisme d’Etat.
Les camarades Biram ould Abeidy, Cheikh Ould Aliine, Alioune ould Mbarek Fall ont été condamnés à une année dont six mois fermes et Balla Touré, Dah ould Boushab et Mouloud ould Bouby à six mois avec sursis.
De ce verdict découlent deux faits irréfutables :
- la justice continue d’être honteusement inféodée à l’exécutif qui en use comme il l’entend ;
- le système oligarchique, raciste et esclavagiste au pouvoir en ce moment en Mauritanie est prêt à tout pour maintenir l’écrasante majorité des Mauritaniens dans une exclusion abjecte.
Face à cette situation, le FLERE rejette ce verdict ainsi que la parodie de justice qui l’a proclamée et exige la libération immédiate et sans condition de sos camarades. Si cela n’était pas fait, nous tenons le pouvoir en place pour responsable de tout ce qui adviendra de la Mauritanie dans les jours et semaines à venir.
Enfin, nous demandons à tous les acteurs de la vie politique, civile et syndicale à travailler pour la tenue, le plus tôt possible, d’un débat national sur l’esclavage et le racisme d’Etat, seul capable de sauver notre pays d’une instabilité redoutable.
Le conseil des Président du FLERE
Nouakchott le 07/01/2011
source: cridem
Nos camarades qui ont été violemment pris à partie par les éléments de la police alors qu’ils apportaient leur assistance à deux filles réduites à l’esclavage par Oumoulemine (qui elle est toujours libre de ses mouvements), comparaissaient paradoxalement devant la cour comme auteurs d’une agression dont ils ont été les victimes réelles.
Malgré le collectif d’une quarantaine d’avocats spontanément constitué pour assurer la défense de ces combattants antiesclavagistes et antiracistes, ainsi que l’immense élan de sympathie suscité par le caractère flagrant de cette injustice, la cour, comme à ses habitudes, a obéi au pouvoir politique qui a ordonné de punir nos camarades pour avoir osé mettre à nu les deux fléaux tabous que sont l’esclavage et le racisme d’Etat.
Les camarades Biram ould Abeidy, Cheikh Ould Aliine, Alioune ould Mbarek Fall ont été condamnés à une année dont six mois fermes et Balla Touré, Dah ould Boushab et Mouloud ould Bouby à six mois avec sursis.
De ce verdict découlent deux faits irréfutables :
- la justice continue d’être honteusement inféodée à l’exécutif qui en use comme il l’entend ;
- le système oligarchique, raciste et esclavagiste au pouvoir en ce moment en Mauritanie est prêt à tout pour maintenir l’écrasante majorité des Mauritaniens dans une exclusion abjecte.
Face à cette situation, le FLERE rejette ce verdict ainsi que la parodie de justice qui l’a proclamée et exige la libération immédiate et sans condition de sos camarades. Si cela n’était pas fait, nous tenons le pouvoir en place pour responsable de tout ce qui adviendra de la Mauritanie dans les jours et semaines à venir.
Enfin, nous demandons à tous les acteurs de la vie politique, civile et syndicale à travailler pour la tenue, le plus tôt possible, d’un débat national sur l’esclavage et le racisme d’Etat, seul capable de sauver notre pays d’une instabilité redoutable.
Le conseil des Président du FLERE
Nouakchott le 07/01/2011
source: cridem