
Huit partis politiques mauritaniens et quelques institutions de la société civile ont plaidé, samedi, lors d’une conférence de presse conjointe, en faveur de la primauté de la langue arabe, a constaté l’APA à Nouakchott.
Ces formations politiques, parmi lesquels celles de l’APP de Messaoud Ould Bulkhair, avec cinq députés à l’assemblée nationale, et de Tawassoul des islamistes modérés, accréditée également cinq sièges à la chambre basse, ont souhaité la révision du système éducatif mauritanien, afin d’accorder davantage de priorité à l’Arabe.
Les dirigeants de ces partis estiment que la souveraineté de la Mauritanie restera affaiblie tant que la langue de l’Islam et des valeurs et traditions culturelles n’occupera sa position légitime en tant que langue de travail et de l’administration.
Ils réaffirment aussi que l’arabe est capable d’absorber les progrès scientifiques et techniques, et estiment que la marginalisation des cadres arabophones conduira la Mauritanie vers l’accentuation du sous-développement et de la dépendance.
Cette conférence intervient après la commémoration par la Mauritanie, le 1er mars dernier, de la Journée de la langue arabe.
Bien que la constitution mauritanienne stipule, en son article 6, que l’arabe est la langue officielle, les services clés de l’Etat restent détenus par des technocrates formés dans des universités occidentales.
Au niveau de l’enseignement, les cours sont dispenses en arabes et en français. Beaucoup de parents nantis préférant enseigner à leurs enfant le français au détriment de l’arabe, jugé « langue maternelle ».
Source: APA
Ces formations politiques, parmi lesquels celles de l’APP de Messaoud Ould Bulkhair, avec cinq députés à l’assemblée nationale, et de Tawassoul des islamistes modérés, accréditée également cinq sièges à la chambre basse, ont souhaité la révision du système éducatif mauritanien, afin d’accorder davantage de priorité à l’Arabe.
Les dirigeants de ces partis estiment que la souveraineté de la Mauritanie restera affaiblie tant que la langue de l’Islam et des valeurs et traditions culturelles n’occupera sa position légitime en tant que langue de travail et de l’administration.
Ils réaffirment aussi que l’arabe est capable d’absorber les progrès scientifiques et techniques, et estiment que la marginalisation des cadres arabophones conduira la Mauritanie vers l’accentuation du sous-développement et de la dépendance.
Cette conférence intervient après la commémoration par la Mauritanie, le 1er mars dernier, de la Journée de la langue arabe.
Bien que la constitution mauritanienne stipule, en son article 6, que l’arabe est la langue officielle, les services clés de l’Etat restent détenus par des technocrates formés dans des universités occidentales.
Au niveau de l’enseignement, les cours sont dispenses en arabes et en français. Beaucoup de parents nantis préférant enseigner à leurs enfant le français au détriment de l’arabe, jugé « langue maternelle ».
Source: APA