
C’est un marchand de fruits et légumes, Mohamed Bouazizi qui, pour survivre vend des légumes, sans autorisation officielle, dans la ville de Sidi Bouzid, dans le centre-ouest de la Tunisie. Venu à la municipalité, puis au gouvernorat de la région pour obtenir le précieux sésame, il s’y fait insulter, gifler, avant de se faire chasser par des agents municipaux.
Désespéré, sans recours devant une injustice de fer, le jeune homme choisit, à vingt six ans, de mettre fin à ses jours, en s’immolant par le feu, devant le siège du gouvernorat, le 17 décembre 2010, donnant le départ d’une révolution sans équivalent ni précédent dans le monde arabe.
Un monde arabe habitué aux parole verbales non suivies d’actes et donnant, sans doute comme l’a indiqué un activiste, le signal de la véritable indépendance du pays, après 32 ans de règne d’un régime à poigne, suivi d’une dictature moyenâgeuse n’admettant aucune voix discordante, avant de sombrer dans l’affairisme et de faire de ce petit, paradis pour les touristes longtemps doté d’une croissance économique qui cache des disparités criantes, une gigantesque prison pour la majorité de la population.
Voici les derniers mots de Mohamed : ‘’ Je quitte, maman, pardonne-moi, les reproches sont inutiles, je suis perdu sur un chemin que je ne contrôle pas, pardonne-moi, si je t’ai désobéi, adresse tes reproches à notre époque, pas à moi…’’.
On reste sans voix devant le courage, la lucidité, l’abnégation de ce héros, qui a offert sa vie, sa jeunesse, son énergie pour terrasser l’injustice, pour lutter à mains nues contre le ‘’Léviathan’’; Mohamed, dans ton face-à-face avec Ben Ali, à l’hôpital de Ben Arous, le 28 décembre, c’est toi qui a emporté la partie, c’est toi qui symbolise à jamais le peuple et qui a insuffle la liberté dans ses poumons avec la force d’un cyclone ; L’exemple que tu nous a donné ce jour-là en offrant ta vie dans les flammes ne s’éteindra jamais.
Ahmed-Baba Ould Hamoud
Source; cridem
Désespéré, sans recours devant une injustice de fer, le jeune homme choisit, à vingt six ans, de mettre fin à ses jours, en s’immolant par le feu, devant le siège du gouvernorat, le 17 décembre 2010, donnant le départ d’une révolution sans équivalent ni précédent dans le monde arabe.
Un monde arabe habitué aux parole verbales non suivies d’actes et donnant, sans doute comme l’a indiqué un activiste, le signal de la véritable indépendance du pays, après 32 ans de règne d’un régime à poigne, suivi d’une dictature moyenâgeuse n’admettant aucune voix discordante, avant de sombrer dans l’affairisme et de faire de ce petit, paradis pour les touristes longtemps doté d’une croissance économique qui cache des disparités criantes, une gigantesque prison pour la majorité de la population.
Voici les derniers mots de Mohamed : ‘’ Je quitte, maman, pardonne-moi, les reproches sont inutiles, je suis perdu sur un chemin que je ne contrôle pas, pardonne-moi, si je t’ai désobéi, adresse tes reproches à notre époque, pas à moi…’’.
On reste sans voix devant le courage, la lucidité, l’abnégation de ce héros, qui a offert sa vie, sa jeunesse, son énergie pour terrasser l’injustice, pour lutter à mains nues contre le ‘’Léviathan’’; Mohamed, dans ton face-à-face avec Ben Ali, à l’hôpital de Ben Arous, le 28 décembre, c’est toi qui a emporté la partie, c’est toi qui symbolise à jamais le peuple et qui a insuffle la liberté dans ses poumons avec la force d’un cyclone ; L’exemple que tu nous a donné ce jour-là en offrant ta vie dans les flammes ne s’éteindra jamais.
Ahmed-Baba Ould Hamoud
Source; cridem