
A l’heure où nous mettons sous presse (dimanche 27 février, 19 heures) les protagonistes d’un cas présumé d’esclavage sont entendus à la brigade chargée des mineurs en conflit avec la loi à Nouakchott. Ces protagonistes sont les militants de l’IRA (initiative pour la résurgence du mouvement abolitionnistes en Mauritanie) et la famille d’un médecin en service à l’hôpital national de Nouakchott. Au niveau de la brigade, nous avons recueilli la version des deux parties.
Le président de IRA Mauritanie, Birame Ould dah Ould Abeid a fait la déclaration suivante : « Depuis quelques semaines, nos sympathisants a Vellouja, un quartier de la Moughataa d’Arafat, nous ont révélé le cas d’une fille de 14 ans vivant des conditions serviles dans une famille. Elle vient du Hodh El Chargui, d’une localité située à 52 kilomètres de Néma. Quand nous avons rassemblé suffisamment d’éléments, nous sommes allés ce matin du 27 février saisir le hakem de Arafat.
Le Hakem nous a envoyé chez au commissariat de Arafat II. Le commissaire a fait le déplacement au domicile de la famille où se trouve la fille mineure. Nous nous sommes tous retrouvé ici à la brigade des mineures. Les militants de l’IRA sont en sit-in ici.»
D Ahmed Ould Miny est le médecin chez qui habite la fille de 14 ans. Il nous fait la déclaration suivante : « Je travaille à l’hôpital national de Nouakchott au service néphrologie. Je suis sortant de la Syrie en 2009. J’exerçais comme médecin chef à Oualata. J’ai été affecté à Nouakchott, il y a cinq mois. J’ai loué une maison a vellouja avec ma femmes, mon enfant et mes deux frères.
Le grand frère de la fille que Ira considère esclave est employé chez moi comme cuisinier avec un salaire de 20 000 ouguiyas par mois. Il s’appelle Boukar. Il a 21 ans. Il y a quelques temps la maman de Boukar a demandé d’amener sa fille à Nouakchott pour qu’elle se soigne. Il s’agit de la petite fille que IRA considère esclave. Elle est avec nous depuis deux mois.
Les militants de l’IRA prétendent qu’ils la voyaient toujours dans les rues du quartier avec ma fille pour des courses à la boutiques ou autres. Or ma fille n’est âgée que d’une année et 11 mois. C’est en route de retour de l’hôpital que l’on m’a téléphoné pour me dire que la police est chez moi. Je me suis retrouvé ici à la brigade des mineure avec ma femme, mon cuisinier et sa sœur.»
Khalilou Diagana
pour Cridem
Le président de IRA Mauritanie, Birame Ould dah Ould Abeid a fait la déclaration suivante : « Depuis quelques semaines, nos sympathisants a Vellouja, un quartier de la Moughataa d’Arafat, nous ont révélé le cas d’une fille de 14 ans vivant des conditions serviles dans une famille. Elle vient du Hodh El Chargui, d’une localité située à 52 kilomètres de Néma. Quand nous avons rassemblé suffisamment d’éléments, nous sommes allés ce matin du 27 février saisir le hakem de Arafat.
Le Hakem nous a envoyé chez au commissariat de Arafat II. Le commissaire a fait le déplacement au domicile de la famille où se trouve la fille mineure. Nous nous sommes tous retrouvé ici à la brigade des mineures. Les militants de l’IRA sont en sit-in ici.»
D Ahmed Ould Miny est le médecin chez qui habite la fille de 14 ans. Il nous fait la déclaration suivante : « Je travaille à l’hôpital national de Nouakchott au service néphrologie. Je suis sortant de la Syrie en 2009. J’exerçais comme médecin chef à Oualata. J’ai été affecté à Nouakchott, il y a cinq mois. J’ai loué une maison a vellouja avec ma femmes, mon enfant et mes deux frères.
Le grand frère de la fille que Ira considère esclave est employé chez moi comme cuisinier avec un salaire de 20 000 ouguiyas par mois. Il s’appelle Boukar. Il a 21 ans. Il y a quelques temps la maman de Boukar a demandé d’amener sa fille à Nouakchott pour qu’elle se soigne. Il s’agit de la petite fille que IRA considère esclave. Elle est avec nous depuis deux mois.
Les militants de l’IRA prétendent qu’ils la voyaient toujours dans les rues du quartier avec ma fille pour des courses à la boutiques ou autres. Or ma fille n’est âgée que d’une année et 11 mois. C’est en route de retour de l’hôpital que l’on m’a téléphoné pour me dire que la police est chez moi. Je me suis retrouvé ici à la brigade des mineure avec ma femme, mon cuisinier et sa sœur.»
Khalilou Diagana
pour Cridem