
A l'approche du 28 novembre, date anniversaire du cinquantenaire, le leader de l'AJD/MR, invité à contribuer au débat, prend au dépourvu une partie de l'opinion nationale. Tous ceux qui accusaient l'homme d'avoir vendu la "cause nationale" au profit d'une éventuelle entrée au gouvernement se retrouvent étonnés d'entendre le leader de l'AJD/MR demander jusqu'au changement du nom de la Mauritanie, qui ne reflète, soutient-il, qu'une seule communauté. Une provocation? La réaction chauvine ne tarda pas à venir. Ainsi, conseille ce membre obscur d'un parti -cartable, "pourquoi pas Maurikowri"? En fait, ce qui étonne dans ce débat, c'est la posture du président de l'AJD/MR.
Il y a longtemps qu'il nous semblait que IMS travaille à intégrer la majorité présidentielle autour d'une plateforme de 9 points, dont les ambitions ont été revues à la baisse au grand dam des ultras du parti. La sortie récente sous forme de lettre ouverte adressée à la présidence et où IMS demande la réhabilitation des 28 militaires négro-africains pendus à Inal, nous semblait un coup d'épée dans l'eau pour un leader politique qui sait que le Sud ne lui pardonnerait pas de sacrifier ses revendications sur l'autel des alliances éphémères. Est-ce le silence glacial (jusqu'à plus ample informé) que cette interpellation a rencontré qui pousse Ibrahima Sarr à cette fuite en avant? D'aucuns disent qu'en fait, IMS revient à ses sources, au coeur même de son action politique, qui reste motivée par la question nationale. Le bureau politique de l'AJD/MR partagerait largement cette position sachant que pour l'heure, l'espoir suscité par le retour des réfugiés reste encore à confirmer sur le terrain. En reprenant à son compte ce débat, Ibrahima Sarr a sans doute compris qu'un consensus mou sur la question signifierait des risques électoraux futurs. A l'heure où il est plus que jamais question de législatives, ce retour aux sources sonne comme une tentative de AJD/MR de reprendre pied dans la vallée.
Et déjà, le parti a déserté son siège de l'Ilot K pour un quartier populaire (Basra) où l'AJD/MR est très actif.
M.S
Source : Mauritanies1
Il y a longtemps qu'il nous semblait que IMS travaille à intégrer la majorité présidentielle autour d'une plateforme de 9 points, dont les ambitions ont été revues à la baisse au grand dam des ultras du parti. La sortie récente sous forme de lettre ouverte adressée à la présidence et où IMS demande la réhabilitation des 28 militaires négro-africains pendus à Inal, nous semblait un coup d'épée dans l'eau pour un leader politique qui sait que le Sud ne lui pardonnerait pas de sacrifier ses revendications sur l'autel des alliances éphémères. Est-ce le silence glacial (jusqu'à plus ample informé) que cette interpellation a rencontré qui pousse Ibrahima Sarr à cette fuite en avant? D'aucuns disent qu'en fait, IMS revient à ses sources, au coeur même de son action politique, qui reste motivée par la question nationale. Le bureau politique de l'AJD/MR partagerait largement cette position sachant que pour l'heure, l'espoir suscité par le retour des réfugiés reste encore à confirmer sur le terrain. En reprenant à son compte ce débat, Ibrahima Sarr a sans doute compris qu'un consensus mou sur la question signifierait des risques électoraux futurs. A l'heure où il est plus que jamais question de législatives, ce retour aux sources sonne comme une tentative de AJD/MR de reprendre pied dans la vallée.
Et déjà, le parti a déserté son siège de l'Ilot K pour un quartier populaire (Basra) où l'AJD/MR est très actif.
M.S
Source : Mauritanies1