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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Interview de Biram Ould Abeid au journal La Nouvelle Expression

La Nouvelle Expression N°90 du Mardi 15 Juin 2010
Seydi Moussa Camara


Interview de Biram Ould Abeid au journal La Nouvelle Expression
Biram Dah Oul Abeid : “les ulémas doivent d’abord doivent d’abord se dresser contre l’esclavage et le racisme...”


Biram Dah Oul Abeid, Président de IRA et Chargé de Mission de SOS-Esclaves, est un homme engagé pour la cause des droits humains. Iconoclaste, partisan d'un discours en rupture totale avec le conformisme et la langue de bois, Ould Abeid, égal à lui-même, nous parle de son combat et fait une analyse sans concession de la situation du pays.

La Nouvelle Expression :IRA-Mauritanie vient d’élire son Bureau Exécutif. Allezvous demander la reconnaissance de votre organisation aux autorités politiques?

Biram Dah Abeid : IRA-Mauritanie a été dotée depuis toujours et à sa naissance d’instances dirigeantes, bien que pas très visibles et affichées, pour des motifs de stratégie et d’autres raisons tactiques et sécuritaires inhérentes à toute action de contestation visant un objectif sérieux dans ce pays. Mais il est vrai que la restructuration du Bureau Exécutif, en ce moment et de cette manière, doit répondre à plusieurs impératifs que vous pouvez imaginer, car IRA a subi des obstructions, diabolisations et interdictions, et focalise, plus que toute autre formation politique ou civile, l’ire des pouvoirs publiques et des groupes dominants qui en sont les détenteurs. Cette restructuration permet donc de libérer certains militants de valeur des occupations bureaucratiques pour un travail de terrain et d’arrière-garde, tout en propulsant à l’avant-garde des hommes et des femmes d’expérience pouvant porter le message de IRA au sein des forums et médias nationaux et internationaux.

Mais, reconnaissance ou pas de IRA, ce qui est sûr, c’est que la pseudo-démocratie mauritanienne sera mise à rude épreuve car reconnaître notre organisation c’est, à coup sûr, permettre à beaucoup de jeunes hommes et de jeunes femmes mauritaniens dotés d’un enthousiasme et d’un engagement sans précédant de matérialiser le courant d’idées et de masses auquel nous ne cessons d’appeler, courant qui aboutira à l’abolition des privilèges illicites d’une élite d’une communauté au détriment des autres et à la déconstruction idéologique et religieuse des mentalités esclavagistes et des préjugés ethniques ainsi qu’à la subversion des coutumes et rapports sociaux obscurantistes et

inégalitaires; toutes ces tares qui continuent de pérenniser les misères des franges les plus

larges de la population mauritanienne : les Hratin (esclaves et anciens esclaves de Mauritanie), les ethnies noires (Peulh,Soninké, Wolof, Bambara) et autres castes qui gémissent jusqu’à nos jours sous les lois inhumaines de la préférence raciale, ethnique, de langue ou de naissance.

Le refus de reconnaissance, tel que nous allons y réagir, sera une occasion pour les plus optimistes des partenaires internationaux de la Mauritanie, de se rendre à l’évidence que la Mauritanie est dirigée par un système minoritaire et anti-démocratique, usant de la supercherie et de la désinformation pour donner le semblant d’une image d’Etat démocratique; or, cette démocratie de forme, réfractaire, sur toutes les lignes, à l’esprit et à la lettre de l’Etat de droit, limite clairement, dans ses pratiques, ses garde-fou et ses tabous, le seuil d’idées et d’actions de toute organisation politique ou civile à vocation progressiste.

La Nouvelle Expression : Le jeudi 3 juin 2010, IRAMauritanie a organisé une soirée artistique et festive dans le stade de Sebkha à Nouakchott. Les journaux qui ont rapporté l’information ont parlé d’un assagissement de IRA; qu’en est il?


B.D.A. : Dans le cadre du plan d’action de la Commission culturelle d’IRA, l’accent a été mis sur la nécessité pour l’Organisation d’agir envers les couches sociales et composantes ethniques et sociales interdites d’antenne à la radio et la télévision mauritaniennes et leurs artistes exclus par le Ministère de la Culture des activités et subventions de ce Département. Cette politique sectaire d’exhibitionnisme de la culture et des arts de la communauté arabo-berbère parallèlement à un acharnement officiel visant à confiner les cultures et artiste des autres groupes nationaux dans l’invisibilité totale, relève du plan général qui, depuis la naissance de la Mauritanie, tente d’asseoir l’hégémonie d’une minorité sur les autres. Et cette tendance n’a pas empêché de mettre au banc les rares intellectuels et artistes d’origine arabo-berbère qui ont eu le courage d’émettre des idées peu conformistes. IRA a tendu la main à tous ces exclus et est entrain de s’engager avec eux dans une action de développement des arts et cultures au service de la citoyenneté, et pour découvrir et mettre en orbite des talents; ces talents qui vont aussi, à travers le théâtre, la musique, la poésie et la peinture, se mettre au service de la cause de la citoyenneté qui est celle de IRA.

Et au cours de cette soirée à laquelle je n’étais pas présent, le président de la Commission de la Communication, Mohamed Vall Ould Sidi Moyla, a fait le discours que certains journaux et sites ont repris; je n’y vois pas de changement d’attitude ou d’orientation de notre Organisation, comme je ne trouve pas qu’elle manquait de sagesse, pour qu’elle ait besoin de s’assagir. IRA est toujours égale à elle-même : nous appelons les choses par leur nom contrairement à tous les autres; pour nous, il y a en Mauritanie des Arabes et des Berbères, bien qu’ils ne font qu’un seul groupe maintenant et au détriment de la culture et de l’histoire de celui des deux groupes le plus nombreux: les Berbères. Pour nous encore, les Hratin représentent, au moins, plus de la moitié de la population totale de Mauritanie, ils ne sont pas arabes et leurs liens avec les groupes arabo-berbères ne sont que des liens

d’esclavage et de dépendances quasi-similaires à l’esclavage; nous considérons que la société et l’Etat mauritaniens sont bâtis sur une idéologie et une gouvernance racistes et esclavagistes; nous considérons que, depuis la naissance de ce pays, les pouvoirs publics, qui sont en vérité des pouvoirs ethniques, ont assuré et assurent toujours l’impunité et la soustraction totale à la loi de tous les crimes et délits de racisme et d’esclavage qu’un arabo-berbère a commis ou peut commettre contre un Noir ou un Hartani; nous considérons que la version locale et officielle du code de droit musulman malékite est bien travestie parce que bien cadrée au code d’esclavage et de castification sociale et les ulémas qui sont l’incarnation nationale de l’Islam sont corrompus au vu et au su de tous et n’ont jamais, de mémoire de Mauritanien, désavoué une injustice, ni en leur nom personnel, ni au nom de la religion qu’ils se targuent de représenter, parmi les nombreuses injustices qui s’abattent et qui se sont toujours abattues sur les groupes les plus humbles.

C’est ça notre position depuis toujours et que nous considérons on ne peut plus sage parce que fondée sur une analyse fidèle et sans complaisance de certaines réalités qu’il faut indubitablement attaquer frontalement en vue d’une possible résolution avant qu’il ne soit trop tard. La sagesse n’est pas tourner en rond et se voiler la face, et ceux qui pensent qu’ils ont réussi quelque chose ou qu’ils vont le réussir parce que le pouvoir les intègrent ou les tolèrent doivent déchanter; la lutte, la véritable lutte, n’est pas la recherche de certificats de bonne conduite de la part des groupes dominants, qu’ils soient dans la majorité ou dans ce que vous appelez l’opposition.

La Nouvelle Expression : Pour les oulémas, on se souvient de la dénonciation de feu imam Bouddah Ould Bouceiry des tueries de 89 (événements), alors qu’actuellement nos leaders religieux font du problème palestinien un problème personnel.

Qu’avez-vous à dire à ce propos?
B.D.A. : C’est vous qui affirmez ça; cette sortie de feu Bouddah contre les massacres des Noirs à Nouakchott, moi, ce que je sais, c’est que les massacres ont continué après 89 et se sont prolongés dans les casernes et dans les villes et villages de la Vallée.

On n’a jamais vu cet imam ou un autre se dresser contre ce phénomène et ça ne l’a pas empêché de continuer à se la couler douce. Mais cet imam défunt a vécu comme esclavagiste, dans une société esclavagiste, il n’ jamais rien dénoncé de cet ignoble crime. Au contraire, moins d’une année avant sa mort, il est intervenu auprès des juges du tribunal de Nouakchott pour aider un de ses cousins à usurper la maison d’une vielle femme hartania (féminin de hartani ou ancien esclave); ces victimes hratin de Bouddah sont là, et ils courent toujours derrière leurs droits usurpés par les soins de cet imam. Je peux même vous aider à les rencontrer…

Mais, je voudrais souligner ici, que les éléments soit disant progressistes parmi les Arabo-berbères, surtout les gauchistes et les islamistes, ont des positions assez bonnes contre le racisme d’Etat.

Ils courent derrière une image d’internationalistes, mais concernant l’esclavage, ils sont les idéologues du déni et les principaux penseurs des croisades politiques et médiatiques antiabolitionnistes.

Nous pouvons citer, en guise d’exemples : l’ex-Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, Isselmou Ould Abdel Kader, l’avocat Mohameden Ould Ichidou et tous les Salafistes qui se prétendent réformistes, sauf Ahmed Ould Wediaa et Jemil Ould Mansour. Et je voudrais souligner ici que l’engagement pour les droits des êtres humains est un tout indivisible; on ne peut pas lutter contre le racisme ici et se ranger du coté de l’esclavage là-bas et vouloir être reconnu comme défenseur des droits humains. C’est pourquoi, il est paradoxal que les avocats Mohameden Ould Ichidou et Yarba Ould Ahmed Saleh sont toujours cités par la presse d’ici comme défenseurs des droits humains alors que les victimes du servage et de l’esclavage dans la Sebkha d’Idjil et la commune de Lexeiba 2 ont ces deux hommes sur le dos depuis des années. Ces deux hommes n’ont jamais cessé de manipuler les juges et profiter de la vulnérabilités des Aghzazir et autres Hratin paysans de Lexeiba 2 pour leur imposer, par la loi, des redevances à caractère esclavagiste et de servage au profit de la féodalité Kunta Ehel Hemod et d’un autre suzerain, au Sud, Yacoub Ould Moussa Ould Cheikh Sidiya.

Quant à l’engagement, dont vous parlez, des ulémas mauritaniens pour la Palestine, je veux dire à ceux-ci qu’ils doivent s’engager d’abord pour eux-mêmes; ils doivent, en tant que religieux, avoir plus de dignité et un souci pour les plus humbles, ils ne doivent pas rivaliser avec les laudateurs de tous acabits devant les cours des princes. Ces gens, en bons et sincères musulmans, doivent d’abord se dresser contre l’esclavage et le racisme, deux phénomènes dans lesquels les ulémas de notre pays sont des actionnaires majoritaires, surtout en ce qui concerne l’esclavage.

Pourquoi ne défendent-ils pas les Hratin contre l’esclavage et pratiques similaires, et qu’est ce qu’ils font, ou ont fait, contre le martyr des Noirs de Mauritanie? Qu’est ce qu’ils ont fait contre le génocide du peuple du Darfour? Donc, leur Islam à eux, est révélé seulement pour défendre les Arabes? Est-ce qu’on peut déduire de leur position de non solidarité avec les Hratin, eux et les autres nationalistes arabes, que les Hratin ne sont pas Arabes?

Donc ils (les Noirs et les Hratin) sont dans la même loge que les Kurdes et les gens du Darfour?

Mais après tout, je sais que vos ulémas diront le contraire de ce qu’ils disent maintenant sur la Palestine si le chef de l’Etat décide de rétablir les relations avec Israël; ils feront volte-face, comme ils le faisaient par le passé sous Ould Taya. Pour finir, je pose une question : quelle est la différence, selon l’Islam, entre l’esclavagisme, le racisme et le sionisme?

La Nouvelle Expression : Vous n’êtes pas de l’opposition, vous?

B.D.A. : Pour être clair, IRA est pour le moment une organisation apolitique, donc elle n’est affiliée à aucun parti, moins encore à un pôle ou bloc de partis, chacun de ses membres est libre de voter pour le parti de son choix, mais les fonctions dirigeantes dans les partis politiques sont incompatibles avec toute fonction dirigeante ou de représentativité dans IRA. Quant à moi, j’appuie politiquement le parti APP (Alliance Populaire Progressiste) qui me semble la formation politique la plus progressiste et cohérente, la plus proche des Mauritaniens, en général, et des franges déshéritées, en particulier. Mais, d’autre part, je sais que l’opposition et la majorité ne sont, en dernier ressort, que les deux factions d’un même système car, en dehors de Messoud, tous les protagonistes se valent : Ely Ould

Mohamed Vall, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, Ahmed Ould Daddah, Mohamed Ould

Abdel Aziz… tous ces gens ont travaillé, travaillent encore et travailleront pour renforcer l’hégémonie de la minorité araboberbère sur les autres communautés Hratin et nègro-mauritaniennes.

Néanmoins, je concède à Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi un ascendant moral certain sur tous les autres. Mais, avec tout ce que les optimistes parmi nous veulent lui prêter, il n’a rien fait pour les communautés opprimées; la loi sur l’esclavage dont il se targue aurait pu être confectionnée sous n’importe quel Chef d’Etat parmi les candidats qui étaient en compétition en 2007. Et Sidi, en Zawi (masculin singulier de Zwaya qui est l’ordre de la noblesse du livre chez les Arabo-berbères) pur jus, fit passer la loi de la manière où elle profite seulement aux groupes esclavagistes, et à eux seuls car il n’a jamais accepté que la loi soit appliquée; il faisait parfois, en personne, obstruction à la loi quand il s’agit d’un cas d’esclavage. Pour lui, cette loi n’est pas destinée à l’application mais pour faire le change devant la communauté internationale et les bailleurs de fonds, et il a réussi.

La Nouvelle Expression : Et Ahmed Ould Daddah qui est le président en exercice de la COD (Coordination de l’Opposition Démocratique) en Mauritanie, chef de file de l’Opposition démocratique et président du plus grand parti d’opposition, le RFD (Rassemblement des Forces Démocratiques)?

B.D.A. : Opposition, opposition… mais, pour nous, opposition ne se résume pas au départ de Aziz, de Sidi ou de Maawiya; notre calvaire et nos maux ont commencé avant tous ces hommes et ont continué avec la chute de ceux qui sont déjà partis, mais ils resteront en l’état, nos problèmes, après Aziz si nous continuons à suivre une opposition comme celle de Ahmed Ould Daddah qui est le plus loin possible de nos problèmes; car il ont dénoncé dans le régime de Aziz la situation des habitants des bidonvilles déplacés, la non transparence de la Commission nationale des marché, les velléités dictatoriales du Général. Tout ceci c’est des vérités qu’il faut dire, mais il y a d’autres vérités que l’opposition, en général, et Ahmed Ould Daddah, surtout et en particulier, ne voudront pas dire. Ainsi, sous le régime de Aziz, il y a le racisme d’Etat, à travers les recrutement à la fonctions publique et dans les différents corps d’armes, à travers les nominations dans la fonction publique; il y a la discrimination contre les Hratin dans les tribunaux et devant la police judiciaire; il y a les expropriations foncières à caractère raciste et esclavagiste auxquelles s’adonnent l’administration et la justice mauritanienne contre les Noirs et les Hratin; il y a le calvaire des veuves et des orphelin des tueries extrajudiciaires que tout le monde passe sous silence; il y a les pratiques esclavagistes qui défrayent la chronique et que Ould Abdel Aziz et son pouvoir escamotent et dénaturent en assurant l’impunité aux bourreaux; il y a une école des cadets militaires qui a été réservée à une certaine classe de la communauté arabo-berbère comme au bon vieux temps de l’apartheid.

Et l’opposition et Ahmed Ould Daddah n’acceptent jamais de dénoncer ces faces de l’injustice qui sont pour nous mille fois plus graves que le coup d’Etat contre Sidi, la falsification des élections ou le refus d’appliquer les accords de Dakar. Pour moi, les Noirs et les Hratin ne sont pas concernés par cette opposition tant sa ligne est celle-là : Aziz couvre la gabegie, l’incurie, vous le dénoncez; il couvre les esclavagistes et son gouvernement prend des actes racistes vous ne bronchez pas, et vous voulez que les victimes de ce que vous refusez de dénoncer vous suivent pour vous permettre d’assouvir vos ambitions personnelles ou de prestige, ou vous permettre d’opérer un recentrage tribal ou régional du centre de gravité du pouvoir exclusif des lignages arabo-berbères dominants : c’est absurde. En tout cas, avec Ahmed Ould Daddah, les Noirs et les Hratin auront la malchance d’avoir leurs espoirs trahis plus que toute autre fois. Tout dernièrement, il a réagi à une question d’un journaliste qui lui demandait que pensait la COD des tracasseries qu’imposent le pouvoir de Aziz au président de IRA, Biram Dah ABEID. Ahmed Ould Daddah a répondu qu’il ignore complètement Biram. Après la conférence, certains de ses conseillers lui ont fait le reproche que cette réponse n’était pas la meilleure; et vous savez quoi? Celui qui prétend devoir nous diriger répond que sa réponse était destinée à Messaoud Ould Boulkheir qui est à ses cotés pendant la conférence de presse et qui, selon Ahmed Ould Daddah, serait satisfait de cette réponse négative et mensongère plus que toute autre. Cette manière de penser et d’agir est d’une bassesse et d’une immoralité indignes d’un prétendant à la Magistrature Suprême… Il est du devoir des composantes opprimées de ce pays de se sacrifier pour renverser le pouvoir de la théocratie salafiste et oligarchie militaire, personnifiées par Ould Dedew et Ould Abdel Aziz, comme elles doivent être déterminées à barrer la route au danger national que représente Ahmed Ould Daddah.

La Nouvelle Expression : Vous êtes dur contre Ahmed Ould Dadah. N'oubliez pas que lors des premières élections présidentielles de 2007, jugées démocratiques, il est allé au second tour avec Sidi Ould Cheikh Abdellahi…

B.D.A. : A quoi ça me sert de me rappeler de sa position dans les élections de 2007? Ce dont je me rappelle, surtout, c’est qu’il n’a jamais pris une position conséquente pour l’intérêt de la Mauritanie, ou pour la défense de la justice ou des plus faibles. Toutes ses positions sont connues, au fil de sa carrière politique, comme étant des positions opportunistes. Toutes les positions et actions qu’il entreprend sont toujours mues par son ambition démesurée pour diriger le pays et sa soif insatiable du pouvoir et du prestige. Mais Dieu fait bien les choses : Il l’a toujours recalé. Et je pense que la plus grande erreur du FNDD, c’est d’avoir coordonné avec Ahmed Ould Daddah; et, parallèlement, l’acte le plus lucide et décisif de Aziz, dans sa lutte contre les forces anti-putsch, c’est d’avoir écarté

Ahmed Ould Daddah.

La Nouvelle Expression : Justement, d’aucuns disent que vous n’avez pas pris une position contre l’agression israélienne de la flottille pour Gaza?

B.D.A. : Qui? Qui a dit ça? Si c’est le gouvernement du Fatah ou celui du Hamas, ces mouvements n’ont jamais soutenu les populations Hratin et noires dans leur martyr qui continue par la perpétuation de l’esclavage et du racisme d’Etat en Mauritanie. Nous sommes des victimes, des martyrs et des opprimés privés de liberté et de justice comme eux. Eux, en Mauritanie, ils ont choisi publiquement le camp de nos bourreaux; ils n’ont aucun droit d’exiger de nous quoi que ce soit. En notre âme et conscience nous sommes contre l’acte israélien contre la flottille, et nous sommes opposés à bien des actes perpétrées par l’armée israélienne en Palestine; mais en même temps, nous sommes opposés aux crimes que commettent, toujours sans repentir, les gouvernements arabo-musulmans au Soudan, en Mauritanie, en Iran, en Libye, en Arabie Saoudite, en Egypte… Nous le clamons haut et fort et advienne que pourra : nous sommes totalement en dehors de cette solidarité confessionnelle dans laquelle, malheureusement, toute les forces politiques et civiles en Mauritanie sont enrégimentées; celle qui consiste à ce que les mêmes partis, les mêmes milieux et mêmes personnalités qui dénoncent Israël et manifestent contre ses crimes, sont paradoxalement les mêmes qui manifestent pour soutenir Omar Hassan El Béchir contre le peuple martyr du Darfour. Ce sont les mêmes qui ont soutenu et soutiennent des dictateurs sanguinaires comme Saddam Hussein,Muammar Ghadhafi, Mahmoud Ahmedinenejad ou Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya. Ce sont encore les mêmes qui ont été les idéologues, les instigateurs et les exécutants de la tentative de génocide contre les Noirs de Mauritanie; ce sont eux aussi qui continuent à nier activement les crimes de cette tentative de génocide; c’est aussi les mêmes qui continuent à s’adonner aux pratiques esclavagistes et discriminatoires contre les Hratin, et c’est eux qui procurent l’impunité et le faux témoignage à ceux qui pratique l’esclavage en Mauritanie.

Et parmi ces gens, il y a aussi de présumés tortionnaires et de présumés coupables de viols et pratiques esclavagistes, et tous ce monde est loin d’être repenti; et vous voulez que nous manifestons et dénonçons de concert avec ces gens. Non, ce n’est pas possible. Mais, ça m’étonne fort que des Mauritaniens, qui se disent progressistes, des dirigeants noirs de Mauritanie, rescapés des tueries et purges dans ce pays, des dirigeants Hratin dont la communauté continue à vivre l’enfer de l’esclavage, des défenseurs des droits humains; ça m’étonne, dis-je, que tous ces gens puissent appeler à manifester contre les crimes israéliens et pour les Palestiniens, sans qu’ils ne puissent d’abord appeler à manifester contre les crimes de l’Etat mauritanien contre les noirs et les Hratin. Ils doivent appeler à

manifester contre le négationnisme de l’Etat mauritanien, de la classe politique mauritanienne, du clergé mauritanien, contre les pratiques esclavagistes chaque jour dénoncées et toujours impunies à Nouakchott ou ailleurs.Balayons d’abord devant nos portes. Ces manifestations et dénonciations sélectives ne sont pas sincères et ne nous concernent pas; ces partis politiques et personnalités mauritaniennes ne sont ni avec la justice ni avec les droits humains : ils sont, toutes tendances confondues, avec un nazisme arabe et nous ne sommes pas obligés de choisir entre ce nazisme-là et le fascisme des dirigeants de l’Etat d’Israël.

La Nouvelle Expression : Ne pensez-vous pas que vous avez un discours violent qui peut conduire à des actions violentes?

B.D.A. : C’est faux, je n’ai pas un discours violent, mais un discours tranché, sans amalgame et qui sort du seuil de pensées fixé par le système pour préserver les acquis et privilèges illicites par une minorité sur le dos de populations majoritaires mais victimes de leurs appartenances ethniques ou de leurs naissances.

Notre discours n’a de violent que le fait qu’il rappelle à ceux qui fondent leur prestige, leur pouvoir ou leur richesse sur les désolations ou les misères de leurs semblables. Notre discours ne semble violent qu’à ceux-là à qui il rappelle qu’il faudra compter, inéluctablement, avec la fatalité qui présidera à l’abolition de tous les rapports de forces iniques comme ceux sur lesquels reposent les équilibres sociaux et ethniques en Mauritanie. C’est une sonnette d’alarme qui doit aider toutes les parties pour une prise de conscience de l’impérieuse nécessitée de la moralisation et l’humanisation des rapports sociaux et de l’importance salvatrice de la primauté du droit sur l’instinct jahélite (obscurantiste) de l’Assabiya… Au lieu que «tout le monde» cherche en l’IRA et son président les fauteurs de violence, que dites-vous des gens qui ont tué, torturé, violé? Ces bourreaux qui sont pourtant tous connus des ayant droit des victimes, des rescapés et du commun des Mauritaniens, et qui continuent de jouir du prestige social le plus élevé, des hautes fonctions de l’Etat et de l’honorabilité due aux élus. Les fauteurs de violence de 1990 et 1991, ceux du 8 juin 2003, ceux que votre gouvernement est entrain de blanchir après le massacre de Lemgheity, de Ghallawiya, de Tourine et j’en passe, alors qu’ils persistent et signent (ce qui n’a pas empêché le nouveau Mufti de l’Etat de les blanchir, contredisant publiquement les juges); les juges qui se sont fait tout petits à l’image de la classe politique si prompte toujours à taxer IRA de violence. Mais personne n’a osé broncher et répliquer à Ould Dedew. Donc, au lieu de s’occuper d’une supposée violence que nous, nous pourrions prôner dans le futur, soyez conséquents d’abord avec ceux qui ont perpétré la violence; mais vous allez me dire que vous allez plutôt les récompenser comme ont été récompensés ceux qui ont massacré les militaires et civils noirs en 90-91, et qui ont fomenté le 8 juin 2003.

La Nouvelle Expression : De grands hommes avant vous et votre ère, qui ont gagné des luttes semblables à la vôtre, avaient préconisé la non violence dans le verbe et dans les actions… Ne serait-il pas plus bénéfique pour vous de suivre leur exemple?

B.D.A. : A une partie de cette question je pense avoir répondu, mais je saisis cette occasion pour préciser un fait historique à beaucoup de nos détracteurs qui, à travers leurs argumentaires erronés, tentent d’introduire l’exemple de Nelson Mandela comme un exemple de combat par la non-violence. Ici, sans dénier à la non-violence ses vertus auxquelles j’adhère, je précise que Nelson Mandela et son mouvement l’ANC (African National Congres) ont engagé la lutte armée contre le système d’apartheid.

Et pendant tout le temps que ce leader africain a passé en prison, les autorités de Pretoria lui proposaient un marché : dénoncer la lutte armée que menait La Lance de la Nation (la branche armée de l’ANC), en contrepartie de son élargissement. Mandela a catégoriquement refusé ce marché jusqu’à la capitulation du régime d’apartheid.



Propos recueillis par

Seydi Moussa Camara



Samedi 19 Juin 2010 - 11:37
Samedi 19 Juin 2010 - 11:51
INFOS AVOMM
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1.Posté par gaby le 19/06/2010 13:11
L'interviewer s'est lâchement illustré par ses questions qui sonnent comme des reproches, quand elles ne manquent pas tout simplement de pertinence.
L'interviewé, toujours égal à lui-même, a fait preuve de franchise, de courage, de brio et d'abnégation.
Contrairement aux tenants de la ligne saugrenue " pas de démocratie sans règlement préalable de la question nationale ", Biram fait montre, lui, d'un sens politique élevé en ne préconisant pas de s'attaquer à l'esclavage avant de se préoccuper du racisme, mais de les combattre concomitamment.

2.Posté par kwar le 19/06/2010 15:35
Gaby tu ne trompes personne qd tu t'attaques à ceux qui luttent depuis les indépendances pour le règlement de la question nationale, Biram n' a rien montré de politique dans son interview.
Si tu penses qu'il peut y'avoir en Mauritanie une démocratie saine sans régler cette question de la cohabitation, du découpage électorale, de la question des langues, des terres, etc...tu n'as rien compris. Et dis toi bien que la question nationale concerne aussi les haratines.
Birane ne nous apporte rien de nouveau, ce discours nous l'avons toujours dit bien avant la naissance de ould Abeid.
Relire le manifeste des flam, relire Mourtoudo Diop, relire Ibrahima Sarr, Ibrahima Sall et bien d'autres. Vous pouvez être arrogant et même tentez de réécrire l'histoire, la vérité est bien celle là: C'est aux haratines de se libérer, ils ne travestirons pas notre lutte, on se rappelle ce que Messoud disait à propos des Kwars. Les haratines ont été les bras assassins des beydanes blancs, qui peut dire le contraire?

3.Posté par Djibril le 19/06/2010 15:59
Biram tu le dis organisation apolitique , conseil au nom de ton organisaiton peut-être dire ouvertement pardon aux Noirs en disant et en écrivant dans tes interviews que tu cours : nous vous avons complètement oubliés vous les Noirs et nous sommes en partie responsable des morts , des souffrances , nous vous avons trahis et aucune manifestation nous avons fait pour vous sauver lors des années atroces . Des preuves il y en a des témoins par centaines . Biram dis la vérité et laisse la politique aux gens qui ont l ' expérience .

4.Posté par murr le 19/06/2010 17:25
commr d'hab ce gaby ne comprend rien. l'inerviewer n'est pas lache. en bon pro il se met dans la peau des adversaires de celui qu'il interoge. il ne la pas appele pour pleurer avec lui

5.Posté par Diaw Mamadou le 19/06/2010 18:57
Kwar toute vérité n'est pas bonne à dire.
Quand même tu dis vrai

6.Posté par gaby le 19/06/2010 20:08
Mum, en tout cas on ne peut pas dire de vous que vous vous exprimez ... comme un pro.
Quant aux autres, ils en sont encore à méconnaître leurs vrais bourreaux. De toutes façons, on a beau montrer la lune à l'imbécile, il ne regarde que le doigt.

7.Posté par amadou kamara le 19/06/2010 21:24
kwar biram lutte pour tout le monde .en ce moment il vit uncalvaire a cause de toi moi et bien d'autres comme nous . je presente ,a ta place, des excuses a diko diko et tous ceux que tu as pu offenser.quant a diko diko je lui de ne generaliser.

8.Posté par kwar le 19/06/2010 22:43
Diko peut calomnier, insulter Ousmane Sarr il ne peut pas démonter que les haratines n'ont pas massacré à Inal, Walata, Azlat les négro mauritaniens
Ils ont été les bras armés et assassins des maures blancs, demandez à Sy Mahamadou à Ibrahima Sall ou à Samba Thiam ou aux ex détenus de walata.
Haratines, votre démarche doit être la repentance d'abord avant de chercher à nous diviser , nous n'accepterons pas.

9.Posté par kwar le 19/06/2010 22:56
Biram peut vivre un calvaire, il ne vivra jamais le calvaire de Anne Dahirou, Sy Mahamadou, SALL OUMAR, ou Sarr Ousmane. Boubacar Messoud en sait quelque chose, Aziz le sait mieux que quiconque, non arrêtez !
Diko ne mérite aucune excuse au contraire, il n'a jamais arrêté de s'en prendre aux négro africain de Mauritanie, ce qui l'intéresse c'est s'attaquer à nos symboles, il l'a déjà fait en traitant Saidou Kane d'esclavagiste, à Ousmane Kane de bandit ou de vendu, à Ousmane Sarr de lèche pieds etc..
Jamais Diko ne s'en ait pris à un maure encore moins un Hartani.
Non les hartanis ont été les fidèles massacreurs de nègres en Mauritanie sur commande de leurs maîtres maures blancs, il faut dire la vérité Diko, de pieds fermes nous t'attendons!
Biram n'est rien, nous en avons connu d'autres avant sa naissance, qu'il mette de l'ordre chez les harnos assassins, je ne dis pas que tous sont assassins, et on verra le reste

10.Posté par gaby le 20/06/2010 00:45
Kwar, pour qui vous prenez-vous pour parler au nom d'une ethnie ou de je ne sais quoi ? Que signifie " nos symboles " ? Etes-vous l'avocat du diable, le griot ou le flagorneur de tous ces gens que vous citez à tort et à travers ? Pendant que vous y êtes, pourquoi ne pas avoir cité Samba Thiam dans le commentaire 2 parmi ceux dont vous recommandez la relecture des ouvrages, au lieu d'attendre de parler de Walata pour le citer (commentaire 8) ? Comment avez-vous pu parler du Manifeste en en ignorant sans doute le principal auteur ?Si vous pensez que le règlement de la question nationale passe avant la démocratie et si vous êtes conséquent, il ne vous reste plus qu'à mener une guérilla. Je doute fort qu'un pleurnichard, par la " faute " des haratines, comme vous dites, prenne cette option. A défaut, il faudra arrêter de rêver les yeux ouverts, car rien à part la lutte armée ou la démocratie ne pourra venir à bout du système. Vous croyez qu'il va se saborder tout seul pour vos beaux yeux ? Doux rêveur !!!

11.Posté par kwar le 20/06/2010 01:04
Pauvre Gaby, peux -tu trouver un auteur du manifeste autre que les FLAM?
Dites-moi qui est le principal auteur du manifeste?
Je ne pleurniche pas, j'affirme que sans de lâches maures noirs, les maures blancs n'auraient jamais pu commettre seuls les assassinats qu'ils ont commis.
Gaby tu peux tenter de travestir l'histoire, de crier à tout vent, mais vous devez d'abord dire dans quel camp vous êtes? Dans le camp des maures assassins ou dans celui des victimes kwars?
A noter que tous les maures ne sont pas assassins, mais tous les kwars sont des victimes.


12.Posté par Jambere le 20/06/2010 01:11
Il faut refuser de tomber dans le piège de ceux qui veulent mettre les négro mauritaniens contre les haratines
Gaby et Kwar arrêtaient svp

13.Posté par inaljreid le 20/06/2010 04:41
votre débat est stérile et vous vous trompez de cible votre bourreau est le meme c'est un systeme ethno fasciste ,minoritaire arabo berbere les haratins et les negros africains sont freres et ce systeme a tjours oeuvré pour k ces communautés se haïssent afin de perdurer le système

14.Posté par gaby le 20/06/2010 10:19
Je ne dis pas et n'ai jamais dit autre chose que ce que disent les commentaires 12, 13 et autres se situant aux antipodes des idées tendant à l'ostracisme des haratines alors que c'est l'ensemble des noirs qui est victime du système, parce que noir.

15.Posté par kwar le 20/06/2010 12:06
Non Gaby tu t'es pris "aux tenants de la ligne saugrenue " pas de démocratie sans règlement préalable de la question nationale ", et pourtant c'est ce que disent les FLAM, je me demande d'ailleurs si Kaaw lui aussi était lucide en publiant le torchon de Diko contre Sarr Ousmane.
voilà ce qe disait Ibrahima Abou Sall:"Aux environs de 8 heures du soir, ils ont pris les couvertures; une heure plus tard, les nattes ont été retirées; nous étions donc obligés de dormir à même le sol. Vers 10 heures, chacun d'entre nous --Seydou Kane, Sy Mamadou Youssouf et moi-- a été placé dans une cellule séparée. Je n'étais pas autorisé à m'asseoir; je devais marcher continuellement. J'ai passé toute la nuit, jusqu'à 8 heures du matin, à arpenter la cellule qui mesurait à peu près deux mètres sur deux. Si je m'arrêtais, les policiers me menaçaient de leurs fusils. Ils ne nous ont rien donné à boire ou à manger et nous étions obligés d'uriner dans la cellule. Tous les policiers étaient haratines. Cela se passait comme ça: tous ceux qui vous interrogeaient étaient des Maures blancs; ceux qui vous frappaient étaient haratines. "
Nous essayons de nous retenir, de colmater les bréches, mais notre histoire ne sera pas réécrite ni par Biram, ni par Messoud qui refusait de croire au racisme anti peul.
Diko, attention nous avons trop de choses à dire, nous n'avons pas nos langues dans nos poches. Les haratines devront se libérer, nous n'avons jamais dit autre chose mais ils ont été les tueurs froids d'Inal, aucun haratine de Messoud à Boubacar Messoud n'était venu à notre secours. Vous parlez deS kwars qu'avaient- ils fait? Ils étaient tous terrorisés, humiliés mais aucun d'eux n'a torturé, violé ou tué un kwar, pas même Dieng NDIAGA.
Les haratines doivent demander pardon aux kwars.

16.Posté par gaby le 20/06/2010 12:37
Je dis que les haratines ne sont pas les frères des négro-africains. Ils sont eux-mêmes négro-africains.

Je dis que Flam ou pas, Ajd ou pas, la question nationale ne sera pas résolue en dehors d'un cadre véritablement démocratique.

Je dis enfin que le silence est d'or, ... parfois.

17.Posté par kwar le 20/06/2010 14:14
Les haratines massacreurs de négro mauritaniens, ignoraient-ils qu'ils étaient NÉGRO?
En tout cas c'est fièrement qu'ils faisaient leur sale besogne.
Gaby dites à Diko de laisser nos coeurs en souffrance se calmer, à toi aussi arrêtes tes provocations c'est mieux.

Il n'y aura jamais de démocratie sans la résolution de la question nationale, sans égalité entre les races.

"Le silence est d'or..." Gaby tu oublies vite, car le commentaire 1 qui s'attaque à ceux qui revendiquent la résolution de la question nationale et que tu traites presque de nuls est signé de ta main.
sans rancune!

18.Posté par byga le 20/06/2010 19:25
Alors gaby il faut la fermer vraiment tu n'es pas intéressant. le militantisme derrière le clavier c'est ça la lâcheté

19.Posté par gaby le 20/06/2010 21:08
Commentaire 18, jugez vous-même de la lâcheté ou de la non pertinence de votre interview à travers ces questions :

-" donc les noirs sont dans la même loge que les kurdes et les gens du Darfour ? "
-" vous êtes dur avec Daddah mais n'oubliez qu'il est allé au second tour avec Sidioca ... "
-" d'aucuns disent que vous n'avez pas pris position contre l'agression israélienne de la flottille pour Gaza ... "
-" ne pensez-vous pas que vous avez un discours violent qui peut conduire à des actions violentes ?
-" ne serait-il pas plus bénéfique pour vous de prôner la non-violence comme certains grands hommes ?

Voilà l'interview tragi-comique qui nous a été servie par un soit-disant journal " pro " qui a d'ailleurs, à la question sur les kurdes et le Darfour, exaspéré Biram à tel point qu'il s'est adressé au journaliste en reprenant et retournant l'expression de celui-ci pour la lui envoyer en pleine figure : "vos oulémas ... ". Ça résume tout !

20.Posté par kWAR le 20/06/2010 23:12
Tu reviens à la raison, attaques toi au journal mais pas à l'AVOMM,nous ne ne plierons jamais parce que sûrsde la victoire final, et en cela nous n'avons besoin d'aucun soutien et surtout pas de ceux qui veulent réécrire l'histoire.
La résolution de la question nationale est la seule lutte qui vaille, elle englobe la libération des esclaves.
J'en ai fini, pour le moment.
Vous n'insultez pas Messoud, nous n'accepterons pas qu'un négro mauritanien soit insulté, et quel qu'il soit de Mbaré à Ibrahima Sarr, nous n'accepterons plus les calomnies des Taquadoumy et autres sujets de la marionnette sidi ou de sa Khattou, non!

21.Posté par gaby le 21/06/2010 00:05
- attaque-toi au journal (sans "s")- victoire finale (avec "e"). Pauvre type limité et borné qui croit qu'il faut être forcément maure pour défendre l'unité des noirs de Mauritanie ou la démocratie. Je me tue à le dire : le silence est d'or, même XXXXXXX

22.Posté par kwar le 21/06/2010 02:11
Je n'ai rien à foutre avec tes s ou tes sans s, ce qui m'intéresse c'est que tu comprennes que tu es démasqué, si le français pouvait sauver Anne Dahirou des griffes assassins des hartanis, il ne serait pas mort à Inal, l'orthographe n'a pas pu sauver Abdoul Khoudouss à Walata. Si tu as des leçons à donner commence par vos bras assassins.
Les limités , bornées et massacreurs de leurs frères sont à chercher entre Boulkheir et et toi porte parole des assassins.

23.Posté par Mohamed o/ Hassan le 21/06/2010 09:28
kWAR je suis vos échanges avec gaby, sur toute la longueur vous avez raison c'est à nous hartanis et fiers de l'être de dénoncer les assassins quel qu'ils soient.


24.Posté par gaby le 21/06/2010 19:26
Vous progressez puisque désormais, grâce à mes corrections, vous ne mettez plus de " s " à la première personne d'un verbe du 1er groupe à l'impératif présent. Chassez le naturel, il revient au galop pour faire écrire " bornêes ", seul mot bizarrement au féminin, alors qu'il vous évoque plus que la gente féminine, même si vous en avez le caractère ainsi celui qu'on retrouve souvent chez des personnes appartenant à des groupes particuliers de nos ethnies. C'est d'ailleurs ce dernier qualificatif qui a été censuré dans mon commentaire précédent.
La forme, le style, le raisonnement sont autant d'éléments qui jettent une lumière crue sur l'individu et permettent de renseigner immédiatement sur le genre d'énergumène avec lequel on a affaire. Parler, comme écrire, expose et démasque. Quand, comme vous, on est aussi limité, aussi borné, aussi étroit, aussi sot, on se doit de moins la ramener. Mais, on la ramènera souvent parce que toutes ces tares que nous portons nos empêchent de prendre conscience de nos limites.

25.Posté par gaby le 21/06/2010 19:48
Commentaire 23 alias kwar, les haratines n'ont pas à demander pardon, demander pardon n'empêche pas de recommencer, je ne suis ni maure noir, ni maure blanc et il n'est pas déshonorant de l'être, je ne demande à personne de me demander pardon, ni de prétendre me représenter en se faisant passer effrontément pour le défenseur de mon ethnie.
Quand on lui indique la lune, l'imbécile regarde le doigt.

26.Posté par kwar le 21/06/2010 20:16
Gaby tu es un vrai hartani, dans ton cheminement, ton raisonnement tu as des choses à te repprocher, toi le borné, le sot, l'idiot, le lâche, tu es de la pire espéce, de la race des assassins, des méchants, des couillons, ordureTu allumes le feu et proclames le silence, espéce de voyou.Vas te faire foutre, te faire enculer par tes S, tu pues la haine et tu mourras comme çaPetit et sale type.L'imbécile c'est l'aveugle qui tente de montrer la lune à un voyant.

27.Posté par Djibril le 21/06/2010 20:16
Commentaire 25 Gaby:
Ni maure noir, ni maure blanc, ni, ni, ni, ni.
Êtes-vous personne?

28.Posté par gaby le 21/06/2010 23:45
Commentaire 27, vous voulez peut-être dire :

- " êtes-vous une personne ? "
ou
- " n'êtes-vous personne ? ".

S'agissant du kwar qui sent le casté, il est clair qu'il est à court d'arguments. On me censurerait pour la moitié de son langage ordurier, proféré par dépit, ce qui dénote une grande fragilité chez le personnage. Quand on est né dans la rue, on parle comme la rue. Dieu me garde de ressembler à ... ça.

Au lieu d'un débat sincère, vous vouliez me défier : résultat ? Nakamou ? No n'dar wayi ?

29.Posté par gaby le 21/06/2010 23:56
Commentaire 26, " reprocher " s'écrit avec un seul " p ".
On ne peut pas dire qu'un " p " de plus soit une faute de frappe. De moins, d'accord. Quel niveau !!!

30.Posté par gaby le 22/06/2010 00:27
Commentaire 26, contrairement à ce que vous croyez, "voyant" ne signifie pas "qui a des bons yeux". Ce n'est pas le contraire d'aveugle.
Quel niveau si tant est que c'en soit un !!!

31.Posté par kwar le 22/06/2010 13:49
Tu n'as plus rien à dire s'il ne te reste plus qu'à corriger des fautes d'orthographes.
Tu n'as aucun débat sérieux à proposer.
Sans des maures noirs esclaves, les maures blancs n'auraient pas pu commettre seuls tous ces assassinats de kwars, les haratines ont été manipulés mais aussi complices

32.Posté par gaby le 22/06/2010 20:25
Kwar, dites donc ! vous avez cessé de regarder le doigt et vous commencez à regarder la lune, dès lors que vous parlez de manipulation. Continuez ainsi et vous verrez bientôt derrière la lune le vrai coupable : le système.
Evitez quand même ces nombreuses fautes d'orthographe ( sans "s"), de syntaxe, ces non-sens et ces raisonnements simples pour ne pas dire simplistes qui polluent vos commentaires. Ne les négligez pas car ils peuvent être perçus comme un révélateur de notre personnalité, même si nul n'est parfait.

33.Posté par Ahmed le 22/06/2010 20:58
Avec Gaby, on perd son latin. Réellement que ce que vous reprochez au journal ou au journaliste? Pour avoir donné la parole à Biram? il est certain que ce difficile que ce dernier puisse avoir un journal de la place aujourd'hui pour verser tout son venin sur son pays et ses oulémas. Autre chose, Gaby si tu es vraiment digne fils de ton père et grand intellectuel pourquoi ne pas écrire au journal? Gaby le grand connaisseur, le grand intello on attend de lire ta réaction dans le journal ou dans ce site et à visage découvert et exactement ce que tu as couché benoitement ici. On va régaler mais d'avance on sait que te connaissant tu ne le fera pas parce que tu manques de courage, notre Gaby.

34.Posté par gaby le 22/06/2010 22:59
33, ce qui importe, ce n'est pas qui je suis, mais ce que je pense, ce que je dis. Je n'ai demandé à personne de se découvrir physiquement. Ce que découvre, dévoile, expose l'écrit est infiniment plus important que le physique ou le nom patronymique. Je ris aux éclats quand des fantômes me reprochent de me cacher derrière un clavier. Vous savez quoi ? Rien n'est plus démocratique et sincère que le vote à bulletin secret. Nul besoin de faire montre de lâcheté, de courage, de jouer la solidarité ou d'être sous influence à son corps défendant. C'est la conviction qui l'emporte. Le net s'y prête, alors vive le débat franc, ouvert, civilisé !
Ne regardons donc pas le doigt, mais la lune !

35.Posté par fati le 23/06/2010 01:14
j'ai honte pour toi Gaby, j'ai pensé que tu allais relever ce défi du pauvre Ahmed. je t'ai toujours lu et pense réellement que tu avais la capacité de te découvrir car je te crois sincère. Mais bof, j'attends encore. Sinon ce qui tu dis en réponse à Ahmed n'est que verbiage. il n'y a pas plus démocratique que celui qui puisse défendre ces idées à visage découvert car la liberté d'expression et le courage de défendre ses idées, c'est ça la démocratie, le reste c'est de la calomnie et ne sont pas pour, je le pense sincèrement, des hommes de ton rang...

36.Posté par gaby le 23/06/2010 22:33
Fati, vous vous êtes découvert(e), vous ? Tout comme Ahmed qui peut bien être Hamet ou kwar ou même Fati ?
Si vous étiez vraiment démocrate, vous respecteriez mon choix et, au lieu d'avoir honte pour moi en vous substituant autoritairement à ma personne, m'accorderiez la liberté d'avoir tout seul honte ou fier de moi. Quant à la calomnie, connais pas.
Vivent l'intime conviction, le débat raisonné, civilisé et digne !

37.Posté par fati le 24/06/2010 09:36
Je ne suis pas cachée pour être découverte. C'est toi qui est caché et qui a peur de defendre tes idées parfois pertinentes à visage découvert. Moi, je m'appelle Fati Oumar Sow. Et ce malheureux que je me suis trompée de personne. Le Gaby que je pensais n'est pas vraiment toi... et ce certain tu n'es pas aussi sincère comme je le pensais.
Au fait je suis saisie de doute de votre soutien à une cause quelconque. Tu es juste un polémiste qui cherche à faire parler les gens. Et tu es le seul à savoir le pourquoi... Pour le combat, le vrai combat je dis Bravo à Diko, Diko qui a toujours le courage de son verbe et de ces idées et Biram lui a mon soutien total. Il est à Paris parmi nous tu peux le demander. Et quant à toi tu peux continuer sur ta voie... Ahmed ou Kwar ce sont les gens comme vous qui les créent

38.Posté par gaby le 24/06/2010 22:56
Il faut vraiment être naïf pour adresser une demande de la sorte à quelqu'un qui ne vous connaît ni d'Adam ni d'Eve et qui n'a aucune raison de changer sa façon de communiquer, à l'instar de millions d'internautes.
Vous à qui votre naïveté fait croire que vous êtes malin, sachez qu'il se sait que fati et ahmed sont la même personne. Jugez-en par la similitude de vos erreurs qui vous font écrire " ce " en lieu et place de " c'est " ou encore " que " à la place de " qu'est " :
- commentaire 33, ahmed écrit "réellement que ce que" pour qu'est-ce que" et "il est certain que ce difficile" pour "c'est difficile"
- commentaire 37, fati écrit "et ce malheureux" pour "c'est malheureux" et "et ce certain" pour "c'est certain".
Ndé wodiéré dhjodhji, fayi ko laddé !
Coïncidences ? Coïncidences troublantes. Moi au moins, je suis fidèle à mon pseudo et à mes idées, et je n'ai pas besoin de connaître les identités, mais les idées.

39.Posté par fati le 26/06/2010 13:25
Pourquoi vous ne cherchez pas des similitudes entre les 30 autres commentaires pour découvrir les personnes qui se cachent derrière les pseudo. Moi C'est Fati Oumar SOW et vous pouvez demander les vrais militants de IRA ou FLAM.Continuez à rêver derrière ton clavier et à chercher à divertir , les véritables combattants ne se cachent pas derrière des pseudos car ils ne sont pas de pseudo-intellectuels des vrais combattants de liberté. Très loin des brindilles.... et ils sont sur le terrain. Encore Bravo Biram qui n'a pas besoin d'un soutien comme le votre. Je vous dis une fois encore que je me suis trompée de Gaby alors vous pouvez continuer votre voix qui ne trompe personne et il n'est pas étonnant que Gaby, Ahmed et Kwar soient la même personne.

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